Bas quartiers

[Entré de la ville]

Lisandru avait rapidement prit Alicia dans son ombre, la preuve n’avait rien du comprendre à se qui venait de lui arrivait, il espéré quand même qu’elle n’avait pas eu trop peur. Quand le voyage fut fini ils étaient arrivés dans les bas quartiers de la ville. Il ne se passait jamais rien de bien net ici et il fallait donc constamment rester sur ses gardes, à tout moment quelqu’un pouvait vous sauter dessus pour vous tuer. Lisandru regarda si la jeune fille allait bien, il semblait que oui, le voyage ne l’avait donc pas trop chamboulé biologiquement au moins. Bon à présent il ne fallait pas tarder, trop attendre ici sans bougé été des plus dangereux. Les mafieux de Domingo ressemblait à de véritables anges comparé à certains voyous qui se trouvaient là.

"Alors Alicia, tu as une photo ou quelque chose comme ça qu’on puisse voir si on le voit ici ? Bon d’accord il y a du monde mais si on sait à quoi il ressemble cela facilitera grandement nos recherche. Sinon on peux toujours demander au gens s’ils le connaissent mais ils risquent plus de tenter de nous tuer que de nous aider."

Ryste rejoignît Lissandru. Telle était sa mission donné par l'actuel parrain de la famille Morrazani: veillé sur son petit-fils, le prochain parrain. Arrivant à côté de lui, il vit qu'il parlais à une jeune femme. Il ne pouvais pas les entendre, il était dans la rue d'à côté, au milieu de tous ces gens qui courait dans tous les sens. Et en plus, courir sous la pluie n'était pas le fort du jeune Crow. Il se rétamait souvent mais pour une fois, joua d'un incroyable équilibre. Est parce qu'il y avait beaucoup de monde? Il ne savait pas. Il continua de courir vers le futur parrain

-LISSANDRU !!! LISSANDRU !!!

Mais celui-ci ne répondit pas. Ryste ne savait même pas s'il avait entendu. Il avait couru depuis l'entrée de la ville pour le rejoindre, Lissandru ne l'entendait peut-être pas car Crow était à coure de souffle?

Soudain notre future Morazzani en chef entendit son nom. Regardant par dessus les quelques personnes se trouvant dans la rue, il vit un jeune homme aux chevux noirs et rouges qui s'approchait en courant vers lui. Reconnaissant Ryste, il leva sa main et cria:

-Ryste ! Je suis là !

Puis il se retourna vars Alica afin de lui présenter son ami et homme de main à Alicia, mais cette dernière avait disparu. La cherchant du regard pendant un instant, il se résigna vite en se disant qu'il serait vraiment trop difficile de retrouver quelqu'un dans ce bordel.
Son regard noir se fixa dans celui de son ami tandis qu'un petit sourire s'afficha sur ses lèvres.

-Ryste ! Mais qu'est tu fous ici ? Tu devais nous rejoindre, Cross et moi, que dans quelques mois !

Soudain un air dégouté prit place sur la figure du 9ème parrain:

-D'ailleurs tu vas sans doute pas le croire, mais je l'ai semé ...

Ryste regarda Lizzandru en rigolant.

" T'a semé Cross? Ba, il doit encore être dans un bar, le connaissant!"

Il sortit une bouteille de vodka, en bue comme se qu'il venait de dire ne le ressemblait pas et repris.

" C'est Antonio qui m'a envoyé. En apprenant se qui ce passait ici. Il m'a dit de te rejoindre pour te mettre en garde contre ses personnes qui attaque Domingo. Si je me souviens bien, ils s'appellent Requiem et ..."

Soudain une explosion se fit entendre. Ryste et le futur parrain regarda dans la direction du bruit et vit une partie de Domingo surélevé de 10 mètres.

"Lissandru, retourne à la planque, je t'y rejoindrais. Ça sent le combat, et j'ai envie de me défouler."

Crow prit Diamond à la main et se mit à courir vers la place en hauteur.

=>Rue Fausto

Cela faisait maintenant des jours que Jikel errait dans la ville, parcourant les ruelles d’un pas lent, l’air hagard. Tantôt soupirant, tantôt jouant avec son Yo-yo, il essayait de faire un point sur sa situation tout en continuant son éternelle marche. Comment en était-il arrivé là ? Il ne savait plus réellement, mais quelques bribes de souvenirs lui traversaient parfois l’esprit. Il s’arrêta un instant pour repenser à ce qui l’avait mené à cette situation, un vague souvenir lui revenant.

…

« …Lu ? …Lucianna ?.......LUCIANNA ?!? » Cria t-il en essayant de se relever parmi les gravats.

Soulevant les pierres qui le gênaient, il se leva en prenant appui sur l’un des rares bouts de mur encore debout, puis il jeta un coup d’œil tout autour de lui tout en époussetant ses vêtements d’un geste plus symbolique que vraiment efficace. Rien…rien que des ruines tout autour de lui de ce qui avait été peu de temps avant sa maison. Il laissa s’échapper un long soupir avant de marmonner quelques phrases :

« Et bien sur, l’autre, jamais là quand on a besoin d’elle, toujours pareil… Enfin il n’empêche que j’aimerai bien savoir où elle est passée dans un moment pareil. »

Fouillant ses poches, il en tira son Yo-yo apparemment intact et un peu d’argent qu’il remit aussitôt à leurs places. Puis, il haussa les épaules et se mis à gravir les derniers amas de pierres qui le séparaient de la rue praticable la plus proche. Il choisi alors une direction au hasard et s’y engouffra, ne tenant pas à rester dans ce lieu qui attirait beaucoup trop l’attention maintenant.

…

Reprenant ses esprits, une lueur passa alors dans ses yeux.

« Ah oui, la maison écroulée. Rah…pourquoi a-t-il fallu que ca tombe sur MON appartement ?! Pourquoi ca n’est pas plutôt arrivé au voisin ?» Maugréa t-il.

Il n’avait appris que plus tard que la cause de tout ceci était que plusieurs combats s’étaient déroulés dans la ville, provoquant d’énormes dégâts dans biens des quartiers de la ville. Mais malgré qu’il ait été impliqué bien malgré lui dans les conséquences de l’un de ces combats, il ne tenait vraiment pas à y participer, étant bien trop occupé par ses affaires personnelles. Il avait donc passé les jours qui avaient suivi « l’accident » de sa maison à se faire discret, se procurant de la nourriture ca et là et se tenant toujours loin des combats et autres situations dérangeantes. Finalement, il n’avait pas avancé du tout depuis son arrivée à Domingo. En plus de ne pas avoir trouvé sa sœur, voila qu’il devait dorénavant apprendre ou était passée l’autre…
Fulminant dans son coin, toute cette histoire lui prenait la tête, néanmoins sa priorité restait de retrouver la trace de Lucianna, chose qu’il avait les jours précédents sans grand succès. Il avait parcouru ainsi deux ou trois fois toutes les ruelles qui composait la ville sans avoir eut ne serait-ce que le moindre indice. Il avait fini par se faire une raison, se disant que les seuls indices qu’il pourrait trouver ne se trouvaient pas dans la ville mais parmi ses souvenirs, souvenirs qu’il avait bien du mal à se remémorer depuis qu’il avait reçu un tas de pierres sur la tête. D’ailleurs, cela aurait bien pu le tuer si ses pouvoirs ne lui avaient permis de s’en sortir.
Triturant son Yo-yo, quelques parcelles de mémoire lui revenaient en tête, des discussions avec sa sœur notamment, parfois joyeuses parfois « animées ». Son esprit vagabondait de souvenir en souvenir depuis quelques longues minutes quand il s’arrêta sur l’une des dernières conversations qu’il avait eut avec Lucianna.

…

« …Jikel ? ..Jikel ? ……JIKEEEEEEEEEEEEEEL ???! »

Le cri réveilla le garçon alors perdu dans ses pensées, qui tourna la tête vers la cause de sa douleur des tympans, une fille aux cheveux blonds assise dans la voiture à ses côtés.

« Hm ? Qu’est-ce que tu veux encore ? » Répondit-il d’un air blasé, apparemment habitué à ces élans de « super activité » de sa part.

« Regarde, regarde ! » Pointant du doigt la ville qui apparaissait non loin à travers la vitre.

« Eh bien quoi ? »

« Le manoir là, je veux y alleeeeeeer !!! »

Jikel observa alors longuement sans dire un mot l’objet d’un si grand intérêt de la part de sa sœur. Un simple manoir pensa t-il en haussant les épaules, bien qu’au fond de lui le sentiment que ce manoir n’était peut-être pas si ordinaire que ça semblait prendre place. Quelquechose l’intriguait à son tour à propos de ce bâtiment, comme l’impression qu’un jour ou l’autre ses pas le mènerait à ce lieu, qu’il le veuille ou non…

« On verra. » Répliqua t-il d’un ton sec, essayant de ne pas faire transparaître l’intérêt qu’il portait lui aussi pour ce manoir étrange.

Lucianna commença alors un monologue sur le manoir qu’il n’écoutait déjà plus, ayant repris la rêverie profonde dont elle l’avait tiré.

…

« Le manoir ! Il faut que j’aille voir au manoir !» s’exclama t-il soudainement en revenant à lui.

Maintenant au moins il avait une base pour ses recherches, néanmoins se rendre dans un manoir certainement rempli de personnes pas forcément «bien intentionnées» ne le motivais guère. Jikel reprit alors sa marche d’un pas lent, trainant du pied et affichant un air blasé.

Lisandru n'avait pas bougé.
Il était resté la sans rien faire pour plusieurs raisons:
- d'une part il ne voulait pas se joindre aux combats qui parsemaient la ville, même avec l'entrainement que lui avait fait subir Cross, il ne se sentait pas vraiment de taille pour affronter tous ses monstres présents en ville.
- deuxio, Ryste était parti trop vite pour que Lisu le retienne. Ce faisant, cela monter à cinq le nombre de personne que le jeune parrain avait perdu de vu: Cross, Aria, Alicia, Nirina et Ryste. Du coup, il s'était dit que plutôt que tous leur courir après il ferait tout aussi bien de rester ici et d'attendre qu'une de cinq personnes passe par la.
Il s'alluma une clope tout en s'adossant un peu mieux contre le mur qui lui servait d'oreiller.
Après tout, il pouvait bien flemmarder un peu, Rome ne s'était pas construite en un jour, et puis si on avait vraiment un besoin urgent de le contacter, Ryste et Cross avait son numéro.
Le futur parrain de la famille Morazzani bailla alors une dernière fois en ce disant qu'il avait bien le temps de s'en griller une dernière ...

(Double post désolé ...)

Lisandru termina sa cigarette, l’écrasa contre le mur et se leva.

Il avait attendu trop longtemps un signe de vie quelconque de Cross ou de Ryste. Il était tant pour le futur parrain des Morazzani de bouger. Avec un soupir venant du fond du cœur et un manque de volonté évident pour tout observateur, il commença a s’éloigner dans la ruelle.

Il fallait dire que le poids de son héritage était lourd et qu’il n’était pas pressé de le porter. Et puis il n’avait pas vraiment envie de se frotter avec un des montres de Domingo …
Mais, malheureusement, il avait une mission, conquérir Domingo et l’Italie. Ordre donné par son grand-père, c’est donc avec une certaine résignation qu’il sortit de la ruelle et qu’il commença à arpenter les rues de Domingo a la recherche de son ami et de son mentor.

Pour cela, le plus simple étant d’aller directement au quartier corse de la ville, lieu d’implantation des contacts de la famille Morazzani.

=> Domingo, Ruelles, Base des Morazzani