Chroniques de Kramp

Nicolas avait un de ces mal ce cranes, comme ceux qu’on a après une soirée bien arrosée mais en 10x pire. Il n’arrivait même plus à penser, son esprit était plus brumeux qu’un village écossais quand il pleut. Et le pire dans tout ça c’est qu’il n’arrivait même plus à se souvenir pourquoi il pouvait avoir si mal au crane. C’était le black out total, et il n’y avait pas que se qu’il avait fait dernièrement qui était inaccessible pour sa mémoire mais bien toute sa vie qui lui échappé, même son nom avait disparu. Nicolas commençait à avoir peur, mais qu’est-ce qui lui arrivait, qui était-il ? Il commençait à transpirer à grosse goutes quand il se mit enfin à ouvrir les yeux. Il fut immédiatement éblouie pas la blancheur de la pièce, après quelques instant il put enfin voir correctement se qui l’entourait. Nicolas se trouvait dans une grande salle blanche, bizarrement cette pièce sentait le médicament. Peut être était-il dans un hôpital, mais si c’était le cas, pourquoi était-il ici ? Il regarda son corps et vit horrifié qu’il était recouvert de bandelette, mais que diable lui était-il arrivé ? Il tourna la tête et c’est là qu’il le vit pour la première fois. Il se tenait là debout, de dos, on pouvait juste voir qu’il avait des cheveux noirs tirés en arrière. Il se lavait les mains et aussi par la même occasion, de nombreux instruments pour pratiquer la chirurgie. Etait-il médecin ? Qu’avait-il fait à Nicolas ? Celui-ci voulut se lever pour aller le voir mais il n’y arriva pas et ne put que lancer un terrible cri de douleur. L’homme à coté se retourna et fixa le malade en fronçait les sourcils. Nicolas l’examina rapidement, l’homme avait un visage dur bien que séduisant, il était mal rasé, ses lèvres étaient tirées dans une sorte de petit sourire à la limite du sadique. C’est alors que le regard de Nicolas se posa sur ses yeux, des yeux profondément gris, ils inspiraient le respect, on sentait la puissance et la sagesse se dégager de son regard. Nicolas restait fasciné par ces yeux quand l’homme dit enfin un mot.

"Alors tu es enfin réveillé, c’est pas trop tôt, ça fait bien 5jours que tu dors."

"Où suis-je ? Quel est mon nom ? Et pourquoi je suis resté 5jours sur cette table ?"

C’était étrange qu’il ait réussi à dormir là, la table était glacée. Normalement quelqu’un de normal ne peux pas dormir sur une telle surface, à moins qu’il ait prit quelque chose. Avait-il lui-même prit quelque chose ou était-ce cet homme ? Il l’observa comme si son regard pouvait lui apporté une quelconque réponse.

"Tu es bien curieux ma parole. Pour ta gouverne c’est moi qui t’es transporté ici, tu étais mourant. Après je n’en sais pas plus à ton sujet."

Nicolas baissa la tête, frustré. Il avait donc frôlé la mort et c’était cet homme qui l’avait sauvé. Pourquoi l’avait il sauvé ? Où l’avait il trouvait ? Une foule de question s’entrechoquait dans la tête encore embrumé de Nicolas. Il reposa finalement la tête sur la table, ferma les yeux et se mit à doucement respirer. Peut être quand se calmant sa mémoire allait revenir, en tout cas c’est se qu’il espérait. Après quelques minutes il rouvrit les yeux et vit que l’homme qui l’avait sauvé se tenait toujours là, au-dessus de lui.

"Et vous ne m’avez pas dit comment vous vous appeler."

"Je n’ai pas vraiment de nom, mais tout le monde m’appelle Belzebuth et je suis un mafieux de la famille Sapiento."

Belzebuth ! C’était donc son nom et il était mafieux. C’était sur, jamais il ne pourrait oublier ce nom, le nom de cette personne à qui il devait là vie et qui sans lui il ne serait rien. Nicolas sentait en lui comme un immense sentiment de gratitude, il devait trouver un moyen pour s’acquitter de sa dette. Malgré la douleur qui se trouvait en lui, Nicolas trouva la force de se lever et de s’agenouiller devant Belzebuth, et garda la tête baissé.

"Monsieur Belzebuth, vous m’avez sauvé, je vous suis redevable. Laissez-moi donc-vous servir, afin de m’acquitter de la dette que j’ai envers vous. Demandez moi tout se qu’il vous plaira."

Belzebuth regarda l’homme à genoux devant lui avec un regard et un sourire de satisfaction. Voila que se présentait à lui un homme, qui de son plein gré voulait servir le démon. C’était exactement se que cherchait Belzebuth, un fidèle qui pourrait rester dans l’ombre au service du démon.

"Très bien puisque c’est ton désire. A partir de maintenant du sera mon apprentie, je t’enseignerais de nombreuses choses et tu devras obéir aveuglément à mes ordres. Tu répondras au nom de Kramp et personne ne devra deviner le lien qui existe entre nous. As-tu bien compris ?"

"Oui maitre Belzebuth, je vous obéirais et je suis honoré que vous acceptiez de m’enseigner se que vous savez."

"Bien, relève-toi maintenant, tu dois être guéri."

Nicolas, enfin à présent Kramp, se releva et à sa grande surprise il n’avait plus du tout mal. Pourtant il y avait même pas 5 minutes il souffrait le martyre sur sa table d’opération rien que pour se lever, et maintenant voilà qu’il se tenait debout comme si de rien n’était. Belzebuth l’avait étrangement soigné, mais le résultat était là, il était guérit. Il regarda l’homme qui l’avait sauvé avec une profonde admiration.

"Après l’entrainement que je mènerais pour toi, tu rejoindras les rangs des Sapientos et tu feras tout pour te faire remarquer et monter en grade. Compris ?"

"Oui Maitre, je ferais selon vos désires."

C’est à partir de cet instant que la vie de Nicolas changea. Certes il ne souviendrait peut être jamais de son passé mais il avait un avenir, celui de servir l’homme le plus puissant qui pouvait exister, dans le monde de la mafia et de la famille Sapiento.