Domingo
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 Cross Alone, le Maître d'Armes

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4 participants
AuteurMessage
Cross Alone
Morazzani - Maître d'Armes
Cross Alone


Fiche : Ta gueule ...
Masculin Nombre de messages : 50
Localisation : Vous êtes sur de vouloir savoir ?
Pouvoir spécial : -Maîtrise des lames.
-Endurance.
-Contrôle de sons, des ondes et des vibrations.
-L'œil de Rân
Niveau de combat : 66
Date d'inscription : 13/06/2010

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MessageSujet: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptySam 18 Déc - 21:42

Cross Alone


Cross Alone, le Maître d'Armes Cross_10


Nom:
Alone


Prénom:

Cross


Surnom:

Maître, The Undead …


Age:
35 ans


Sexe:
Masculin


Opinion politique:
Mafieux … mais c’est sans réelle importance pour lui. Il est Maître d’Arme de la famille Morazzani, Conseiller et Tuteur du futur parrain de la famille, Lisandru Morazzani. En tant que Maître d’Arme, il est aussi le Gardien de l’arme la plus puissante de la famille.


Origine : 
Il semble qu’il soit né dans un port français, mais sa véritable origine est inconnue et impossible à savoir.


Affinité:
Cross connait la particularité d'être sous le signe d'une triple affinité: Vent, Foudre et Feu.


Histoire :

Chapitre 1 : Dans les ports en général, il y a des putains qui pleurent …

L’ivrogne sortit des poubelles. Il venait en effet de se réveiller dans une espèce de décharge située dans une ruelle entre deux maisons. Il en sortit d’un pas chancelant, ivre sous l’effet de l’alcool que contenait la bouteille qu’il tenait toujours. Il était l’image même de l’homme décadent et du marin bourré. Il avançait sur les quais bercé par la nuit, seulement éclairé par les étoiles et les lampadaires. L’air était lourd d’humidité, et chargé de relent de pourriture, de déchets tandis que l’odeur de sels accompagnait le tout d’un arôme douceâtre, écœurant, qui piquait doucement la gorge et qui rendait la bouche sèche.
Il avançait sans aucune idée, seulement le crâne remplit de boissons pour oublier sa grandeur perdue. Il était seul dans les allées du port, et il voulait être seul. Il n’était plus que l’ombre de lui même, sa prestance et sa puissance ne lui servait plus qu’à satisfaire ses plaisirs. Il tentait d’oublier.
Soudain, sous la lune, il entrevit la silhouette d’une femme belle et attirante, adossée à un lampadaire. Sûrement une putain attendant un client.
Sous l’effet de l’alcool et de l’envie qui étreignait son bas-ventre, le marin s’approcha de la zone de lumière.
La jeune femme ne le vit que lorsqu’il y entra, et les deux êtres humains se regardèrent dans les yeux. D’un coté un homme aux cheveux noirs et aux yeux d’un jaune sauvage et étrange, sale sur lui, ivre, dont émanait la mélancolie d’un autre temps. De l’autre, une jeune femme à la beauté fantastique, aux cheveux bruns, aux yeux verts et à la peau cuivrée, derrière laquelle on devinait la peur et la résignation.
Deux êtres perdus, un qui regrette ce qu’il a perdu, l’autre qui désire ce qu’il n’a pas.
La magie dura un long moment, tandis que les deux personnes se dévisageaient.
Puis le marin s’approcha de la jeune femme, et la saisit par la main et l’entraîna dans une ruelle, là, après l’avoir plaqué contre un mur, il lui retroussa sa jupe tout en baissant son pantalon et il la viola. Peu de temps après, après des cris feints de la jeune femme, l’ivrogne recula et remonta son pantalon. Passant la main dans ses cheveux noirs, il se rendit compte de ce qu’il venait de faire.
Il se recula alors jusqu'à se plaquer contre le mur situé derrière lui. Là, il lâcha sa bouteille et sortit tous les billets qu’il avait d’une de ses poches et il les jeta à terre, juste devant la putain qui lui montrait toujours son cul et qui haletait bruyamment.
Il lui avait semblé rencontrer une personne comme lui, et il avait perdu les pédales.
Il se mit a pleuvoir.
Tandis que la jeune beauté redescendait sa jupe, elle se tourna vers le marin et le regarda droit dans les yeux. Si tout a l’heure, il y avait lu une certaine complicité, il n’y voyait plus qu’un dégoût mal dissimulé.
Il s’enfuit alors et disparut dans le rideau que formait la pluie.
Plus jamais on ne revit cet homme dans ce petit port français.

*****

Sevena cria.
Elle était dans un entrepôt, situé sur les quais, face à la mer. Il faisait nuit et il pleuvait. Elle pouvait sentir d’ici l’odeur de sel et de poissons pourris, de déchets et de graisse, d’essence et de sang. Entre deux cris, elle entendait seulement la pluie s’abattant sur l’eau du port ainsi que le bruit des vagues s’écrasant et se retirant des poteaux de bois soutenant le quai.
Dans cette entrepôt, Sevena avait l’impression d’être en dehors des siècles, d’être revenue au moyen-âge. Elle avait l’impression qu’une caravelle allait d’un instant à l’autre surgir du rideau de pluie qui tombait devant les portes du grand bâtiment.
Elle cria de nouveau, il arrivait.
Elle était belle Sevena, de son vrai nom Alice, avec sa peau cuivrée, ses lèvres pleines et ses yeux verts. Elle portait une robe violette et un corset vert qui désignait plus qu’il ne cachait son ample poitrine. Autour de son cou, la jeune femme avait plusieurs bracelets en chaîne tantôt d’or, tantôt d’argent. Même le visage crispé de douleur et luisant de transpiration, elle était belle. Elle avait relevé sa ample robe et laissait ses jambes, exposées, nues. On pouvait voir son entrejambe. Elle était en train d’accoucher Sevana.
Sevana était une putain. Une prostituée. Et elle devait se débarrasser de l’enfant en train de naître.
Elle avait rencontré quelqu’un Sevana, quelqu’un qui pouvait la sortir de sa condition, quelqu’un qui lui avait promis monts et merveilles, un jeune homme tout fringuant, héritier d’une grande fortune, qui reviendrait dans quelques jours selon ses lettres pour l’épouser et pour l’emmener loin de ce port.
Seulement, il ne voudrait plus l’épouser si elle avait un enfant. La putain était enceinte d’un marin neuf mois auparavant. Un homme complètement saoul dont elle ne connaissait même pas le nom, qui l’avait engrossé avant de partir 30 secondes après. Elle avait espéré accoucher avant la venue de son homme providentiel et elle avait été exaucé. Mais n’étant pas riche et n’ayant pas d’argent, elle était condamnée à accoucher hors hôpital, toute seule …
Sevana cria.
Un cri plaintif, faiblard et terriblement aigu répondit à cette agonie extériorisée.
Le bébé était né. Buvant à la bouteille d’eau qu’elle avait amenée, s’essuyant, le visage avec un chiffon, Sevana regarda son fils.
Cet être était de sa chair, et elle allait l’abandonner à son sort pour satisfaire son désir égoïste d’une autre vie.
Elle prit le petit être dans ses bras, le berçant tout en pleurant. Le bébé s’arrêta de pleurer, il eut un gémissement et se mit à dormir. Une fois qu’il fut endormit, Sevana déposa un baiser sur son front et l’enroula dans des langes quelle avait prévu à cet effet. Puis elle décrocha de son oreille le bijou en forme de croix chrétienne et le déposa au sein des morceaux de tissus entourant l’enfant. Puis déposant un dernier baisé sur le front de son fils, la putain partit.

*****

Le lendemain, un groupe de marins amenèrent dans une pension un bébé entouré dans des morceaux de draps. Ce n’était pas le meilleur orphelinat, mais c’était le seul. Ils l’avaient trouvé dans l’entrepôt où étaient stockées les marchandises qu’ils devaient charger sur le navire.
Autre nouvelle, Sevana, la meilleure putain du port avait disparu et nul ne savait ce qu’elle était devenue …

*****

Extraits du Journal de François Dupontel, directeur de la pension et orphelinat « Au fil de l’eau »


*Voici bientôt 7 ans que nous comptons entre nos murs la présence de ce jeune garçon qui a été amené par toutes ces troupes de marins. Bien que ce fut qu’un surnom qu’on lui avait donné au début à cause de la boucle d’oreille l’accompagnant, le jeune homme porte le prénom de Cross comme si c’était sa mère qui lui avait donné. C’est un jeune homme aux yeux étrangement jaunes et aux cheveux noirs foncés, qui respire la joie de vivre malgré son passé. Il est cependant le souffre douleur de tous ses camarades à cause de ses yeux de couleur non ordinaire.*

*Le petit Cross vient de fêter ses 8 ans. Il arbore toujours un petit sourire sur son visage. Les autres pensionnaires l’ont toujours en grippe, mais maintenant, il se défend. Il en a envoyé même plusieurs a l’infirmerie. Les coups que lui assènent les autres ne semblent lui faire aucun mal, tandis que les siens mettent aux pas même les plus âgés des enfants. S’il est toujours un enfant aidant et gentil avec moi et les sœurs de l’orphelinat, il semble dominer d’une main de fer tous les enfants qui veulent l’affronter. Ce qui m’inquiète le plus, c’est le sourire de satisfaction et d’excitation qu’il arbore sur son visage quand il se bat. J’ai l’impression que ce n’est pas qu’il aime faire mal, mais qu’il aime se battre. Ses oreilles déchiquetées par un chien des rues qu’un enfant avait ramené en est la preuve : il n’a pas hésité a foncer sur le canidé qui cherchait à mordre tout le monde pour le chasser à coup de poing. Bien que ce dernier lui ait mordu l’oreille jusqu'à le faire saigner, il s’est enfuit face au jeune homme qui lui assénait de multiples coups aux parties sensibles tout en souriant et en ne faisant pas attention à la douleur.*

*Aujourd’hui s’est passé un accident, un accident non grave mais dont la conclusion nous a tous surpris. Alors que l’on réparait et restaurait la façade sud de l’orphelinat, Cross se battait avec un jeune homme répondant au nom d’Alphonse, comme à son habitude en dessous. Alors que je m’approchais pour séparer les deux garçons, un craquement se fit soudainement entendre. Je ne pus que saisir le garçon dénommé Alphonse et reculer avant que la structure ne tombe. Je n’avais pas pu alors saisir Cross et je m’avançais rapidement vers le tas de bois et de ferraille, espérant l’impossible. Les ouvriers m’aidèrent ainsi que les sœurs à déblayer. Soudain, au milieu des décombres s’éleva un bruit. Nous nous dépêchâmes alors de retirer les morceaux de métal au-dessus de l’endroit où se trouvait Cross, et nous fûmes stupéfaits de l’état dans lequel nous le retrouvâmes. Il n’avait strictement rien, même pas la moindre petite égratignure, comme il le dit même après, il n’avait pas eu mal, il était juste coincé. Néanmoins, on lui administra un soin par piqûre qui n’eut aucun mal à traverser sa peau. Nous en déduisîmes que Cross avait tout bonnement eut de la chance. Cependant, dans les jours qui suivit, il fut clair que le jeune homme n’avait pas eu seulement de la chance : en effet il sortit de plusieurs accidents indemne. J’en déduit donc que cette étrange résistance dont fait preuve Cross ne marche donc qu’en cas de danger ou si le gamin le décide.*

*Le temps est passé depuis ce fameux accident dont je parle dans les pages antérieures à celles où j’écris ces lignes. Cependant nul n’a oublié de quoi était capable Cross, le gamin aux yeux jaunes qui a maintenant 9 ans. Il n’était déjà pas très apprécié par ses camarades avant l’accident, mais maintenant, c’est encore pire. Il est en effet détesté par la plupart, tous ont peur de lui et le traite de monstre. Même les sœurs qui viennent m’aider le redoute, alors qu’il est toujours gentil et serviable avec elles. Le nouveau jeu des pensionnaires de mon établissement est « Comment blesser Cross » et c’est ainsi que sur chacune de ses chaises on trouve des punaises, des clous dans sa nourriture … bref qu’on cherche a lui faire du mal indirectement ou directement comme certains le font en lui lançant des pierres ou toutes sortes d’objets à la figure. J’en ai même vu un essayé de l’attaquer avec un couteau !!! Bien sûr, Cross le vainquit facilement mais heureusement que je suis intervenu pour l’empêcher de retourner l’arme contre son adversaire. Je punis toujours sévèrement les individus qui ont un tel comportement. Bien que Cross soit un garçon assez simple et qu’il aime se battre, je crois que je me suis attaché a lui. J’espère qu’il deviendra quelqu’un de bien malgré ce que lui font subir quelques uns.*

*Personne. Juste un billet qui m’était destiné et qui me remerciait signé Cross Alone. Ce garçon qui n’a même pas 10 ans vient de partir, il a disparu dans la nuit. J’avais en effet remarquer que depuis quelques temps, il profitait beaucoup de ses moments libres pour courir les rues, ce qu’il ne faisait pas avant. Je l’avait même suivit pour voir ce qu’il faisait et j’avais découvert qu’il se montrait en spectacle aux passants, qu’il présentait une exceptionnelle résistance pour gagner un peu d’argent. Je n’avais alors à ce moment-là aucune idée de ce qu’il voulait en faire et avait mis cette action sur le simple fait que Cross s’intéressait un peu plus tôt à l’argent que les autres pensionnaires. Puis ce matin, on me fit parvenir une lettre, une lettre trouvée sur le lit vide du gamin et qui m’était désigné. Dans ce billet, il écrivait pour me remercier d’avoir toujours pris soin de lui, de lui avoir accordé une quelconque importance alors que les autres le rejetaient ou le détestaient. Dans son billet, il s’excusait aussi de ne pas pouvoir me rendre la moitié de ce que je lui avait soit-disant consacré. Cross, à travers l’encre, chose pour laquelle il n’avait jamais été doué m’expliquait son rêve de voyager et sa philosophie que sa vie à l’orphelinat lui avait appris : seuls les plus forts peuvent survivre mais ils ne sont pas respectés pour autant. Je fus attristé que ce soit la seule chose qu’il ait retenu de son passage ici. Ensuite il raconté qu’il partait par navire, qu’il avait économisé en se donnant en spectacle dans la rue, et qu’il avait acheté une place sur un petit cargo afin de partir. Il partait pour la Corse. Il aurait pût partir pour autre part, pour un autre port de France, ça aurait été moins cher, tout aussi efficace et sans doute plus rapide. Mais non. Cross expliquait qu’il voulait partir par delà les mers, même si ce n’était pas si loin que ça, que l’idée était là, que c’était pour l’image. En 9 ans, il ne lui est jamais arrivé à me parler de ses rêves, ni d’utiliser des termes comme « images », et voilà que le jour où il disparaît, j’en connaît plus sur lui que depuis 9 ans.
Je lui fais confiance, c’est un enfant fort, très fort, et débrouillard, néanmoins je ne peux empêcher quelques larmes de couler sur ses feuilles. Il me manquera ce garçon, ce petit chenapan à l’air sauvage et aux yeux jaunes comme ceux des loups.
Je crois savoir pourquoi il a pris le nom de Alone. « Alone », terme anglais signifiant « seul ». Ce n’est pas pour signifier qu’il est seul et pour inspirer pitié. Non, je ne pense pas, ce n’est pas le genre de Cross. Je pense qu’il a tout simplement pris ce nom pour provoquer, pour annoncer, qu’il est seul, et qu’il n’a besoin de personnes. Cela colle mieux au personnage et à son action de tout quitter.*

Chapitre 2 : Le Gros Bill

Cross se reposait en dessous d’un oranger. Torse nu, allongé les mains derrière la tête, la peau luisante de sueur. Son œil unique était fermé, et seul sa cage thoracique bougeait au rythme de sa respiration. Sonate, son épée d’orichalque, était plantée dans le sol à coté de lui. Soudain, sa paupière se souleva et il fixa de son œil jaune la masse haletante, assise elle aussi à l’ombre de l’arbre, qui transpirait beaucoup plus que lui. Il se mit soudainement à parler d’une voix grave et rocailleuse:

-Hé Lizzu !!! De quoi tu voulais me parler avant qu’on commence l’entraînement ?

Le jeune homme appelé Lizzu, de son vrai nom Lisandru, se retourna et regarda son Maître. Il haleta encore quelques secondes avant de prendre une graaaaaaande respiration, manquant de s’étouffer.

-Je voulais savoir, Maître, comment vous avez eu cette cicatrice sur le nez, alors que vous êtes réputé par le fait qu’on ne puisse pas vous blesser ?

Tandis que son disciple parlait le regard de Alone se fit rêveur, replongeant dans son passé et se mettant à siffloter à la perfection. Puis tout d’un coup, il arrêta de siffler, secoua la tête et commença à raconter :

-C’était il y a assez longtemps, je n’avais même pas ton âge, c’est bien avant la mort de ton père je devais avoir dans les 10-11 ans …

*****

J’étais arrivé en corse 2-3 ans plus tôt, et je m’étais installé dans un petit hangar non utilisé dans la ville portuaire, Isula Rosa, auquel mon navire avait accosté. Je ne voyais pas l’utilité de changer de ville dans l’immédiat, surtout que cette cité me paraissait acceptable pour commencer ma nouvelle vie, je ne voyais donc aucune raison de me presser, après tout j’étais encore jeune et j’en étais conscient.
Je suis donc rester dans cette ville, plusieurs années durant. J’ai grandit, mes cheveux sont devenus aussi longs qu’ils le sont aujourd’hui, et surtout cette vie des rues m’a endurci : j’ai pris de la stature et je l’ai développé en m’entraînant en plus tous les jours. Je me souvenais de ce que m’avait appris l’orphelinat, c’est-à-dire que seuls les plus forts survivent. Je me suis donc entraîné à développer ma force, mes réflexes et ma ruse.
A l’époque donc, je vivais dans la rue, et j’étais dans une bande de gosses crée par la force des évènements. Nous nous sommes regroupés, poussés par la faim, les descentes de flics et par l’envie de survivre. Nous avions vite compris qu’il était beaucoup plus facile de vivre en s’entraidant plutôt que chacun de son coté. Bien sûr, d’autres bandes existaient et nous étions souvent confrontés pour voler telle ou telle nourriture à un marchand insouciant, ou de quoi s’habiller. C’est ainsi que j’ai appris à me battre pour me protéger, assurer ma survie et celle des autres. Je me suis rapidement imposé comme le membre le plus fort de ma bande et tous comptaient sur moi.
Toutefois, dans ce bidonville portuaire entourant cette ville, je ne fis vraiment parler de moi que lorsque je tua deux marins japonais qui me poursuivait parce que j’avais volé leur bourse. Ils me coincèrent dans une ruelle et l’un deux sortit un katana en parlant à l’autre dans son étrange dialecte. Quelle ne fut pas leur surprise quand la lame qu’il abattît sur moi rebondit sur ma peau renforcée comme sur une plaque de métal. Le sabre s’échappa de ses mains tandis que mon assaillant me regardait d’un air horrifié. L’autre fit alors un geste qui attira mon attention : il mettait sa main sous son manteau. J’étais persuadé qu’il allait sortir une arme, je me jeta donc sur le sabre un peu plus loin que moi, le ramassa et courut vers l’homme avant d’abattre mon arme sur ce dernier. Je ne savais pas si ma peau aurait résisté à un coup de feu, c’est pourquoi j’avais agit. Instinctivement, j’avais atteint la gorge et mon ennemi tombait en essayant d’endiguer le flot de sang. L’autre japonais cria alors d’un ton aigu et essaya de s’enfuir, mais, en deux pas, je le rejoignis, coupant les ligaments de ses jambes ce qui le fit chuter. Puis, le sabre vivant entre mes doigts, je planta mon arme dans l’œil de l’asiatique le tuant sur le coup, le tout accomplit avec vitesse et élégance à ce qui me paraissait. Je resta ainsi quelques minutes, dans la nuit, appuyé sur le manche de mon sabre toujours planté dans le crâne de l’homme. Je les avait tué de sang-froid, mais petit à petit l’horreur de ce que j’avais fait pris peu à peu place dans le long de ma pensée, je me mis alors trembler et, chancelant vers un mur, je vomis en même temps que je me pissais dessus. J’avais tué deux hommes, mais j’étais toujours vivant. C’est grâce à cette idée là, et bien qu’étant un peu sombre, que je pus rejoindre mon gang avec ma nouvelle arme. C’est aussi là que je me fis la promesse de ne jamais prendre de plaisir à tuer qui que ce soit.
Bref c’est une fois que j'eus en ma possession ce sabre que je me fit connaître. En effet, je m’entraînais à chaque fois que je le pouvais avec cette arme afin de pouvoir m’en servir à la perfection. J’étais un gamin, mais déjà l’arme semblait danser entre mes doigts, virevolter au gré de mes désirs sans jamais quitter ma main. Le katana semblait être une continuation de mon corps. La lame ne faisait pratiquement qu’un avec moi. Bien sûr, le niveau de maîtrise que j’avais des lames était certes impressionnant à l’époque, mais comparé à ce que je suis capable de faire maintenant avec Sonate, j'étaie bien loin de mon titre de Maître d’Arme. Bon c’est ce qui me fit en tout cas connaître, et qui imposa le respect aux autres gangs.
Ce que je ne savais pas, à cause du fait que je n’étais qu’un gamin des rues prit dans des guerres entre bandes, c’était que la zone portuaire et les bidonvilles où on évoluait, était sous le contrôle d’une bande limite mafieuse qui profitait des discordes existantes, non pas pour se nourrir ou s’habiller, mais pour s’enrichir. Ce groupe était commandé par gamin un peu plus âgé que la moyenne nommée Bill, mais surnommé par tous Gros Bill, à cause de son embonpoint qui était cependant accompagné par une force titanesque, limite inhumaine. C’est ainsi que ce « chef » voulut me rencontrer, entendant des rumeurs à mon sujet.
Je me rendis dans une vielle maison en ruine dont il avait fait viré les véritables propriétaires et qui lui servait désormais d’antre. Là-bas, je rencontrai l’homme dirigeant la basse-ville. Il possédait en effet une large panse contenue dans des habits à priori trop courts. Des cheveux couleur carottes, mal peignés et sales se trouvaient sur son crâne qui surmontait lui même un visage aux joues épaisses et dans lequel étaient plantés des yeux chafouins de couleur bruns, brillants d’une lueur malsaine. Sur ses lèvres était affiché un sourire de bienvenue qui me semblait pervers. Je sentis tout de suite que c’était un sale type, du genre à éviter, spécialiste des coups bas. De plus, il émanait de lui une mélodie discordante qui me mettait mal à l’aise. Le Gros Bill semblait avoir dans les 17-18 ans. Il me reçu à table et me pria de m’asseoir à côté de lui, ce que je fis. Là, il se mit à parler, longtemps et beaucoup, multipliant les effets de style et des phrases ampoulés, tout cela pour me dire qu’il souhaitait que je rejoigne son groupe, je fut tout d’abord intéressé par ce qu’il me proposait mais me rendit rapidement compte qu’il n’avait rien à faire de ma bande actuelle. J’allais lui annoncer mon refus quand il s’approcha de moi, avec sa voix douceâtre, ses yeux brillants d’une lueur inquiétante. Sa main se posa sur ma jambe et commença à la frictionner tout doucement tout en remontant vers mon entre-jambe. Mon regard se fixa alors dans le sien, et je ne sais pas ce qu’il y vit, mais il déglutit et se recula. Tu vois petit, je ne pense pas qu’il était particulièrement attiré par les hommes, et je n’ai rien contre les homosexuels, mais a mon avis c’était plus une manière de s’imposer, de montrer qui était le patron et cette tentative de domination, je l’ai détruite sans sourciller. Je me leva donc et, m’excusant, sans toutefois m’incliner tellement ce porc me dégoûtait, et je lui dit que je n’étais pas intéressé. Je partît donc de cette odieuse maison tandis qu’il me criait qu’on ne lui disait jamais non impunément.
Je vécus ensuite avec ma petite bande sans jamais ré-entendre parler du Gros Bill, vivant comme d’habitude de larcin, de vol et de combat. Mais le despote me l’avait dit, et je n’y avait pas prêter attention : il n’aimait pas qu’on lui dise non.
Ainsi je revins un jour au lieu où se réunissait et où dormait mon gang après avoir été chercher une fillette qui avait été kidnappé par un groupe adverse. Il n’y avait plus personne de vivant. La gamine que j’avais sous le bras se mit à chialer quand nous découvrîmes le message écrit avec le sang de mes camarades : « Rejoins-moi dans l’entrepôt n°7 situé sur les quais nord – Bill ».
Après avoir confié la gamine à un groupe allié, je me mis alors en direction du hangar sachant bien que j’allais tombé dans un piège, mais j’avais une idée personnelle de comment ce rendez-vous allait se passer.
Une fois arrivé là-bas, j’ouvris d’un coup sec et vif la porte de l‘entrepôt. Il était noir, en ruine, il y avait aussi un trou dans le sol, qui ouvrait tombait directement dans les profondeurs sombres de la mer. Le gros Bill était là, assis sur un fauteuil, entouré d’une douzaine d’hommes de main. Je fonça alors dans le tas, armé de mon sabre. Je multiplia les feintes, les coups d’estoc et de taille, mon arme n’était plus qu’un arc de cercle argenté flou aux yeux de mes ennemis, il tranchait et tuait au gré de mon envie. Je me souviens avoir vu mon visage dans une flaque d’eau laissé par la pluie : un rictus de haine et de plaisir était alors affiché sur mes lèvres. Je venais de taillader mon dernier adversaire et je m’apprêtait à porter un coup meurtrier au Gros Bill, qui me regardait comme si de rien n’était, quand un homme se releva derrière moi et abattît une masse en métal sur mon dos qui se courba sous le terrible choc. Un peu étourdit je me retourna quand même et trancha d’un seule geste la gorge de l’assaillant. Je ne vis pas le coup venir. Je sentis un choc sur l’arrière de ma tête, mais un choc comme je n’en n’avais jamais reçu. Tandis que je me mettais difficilement à genoux, je vis Bill s’approcher de moi, faisant tourner une lourde chaîne de métal au dessus de sa tête. Comme je l’avait entendu, il avait vraiment une force monstrueuse. Il me donna deux énormes coups dans le ventre, m’envoyant bouler vers le trou, haletant et respirant difficilement. Je vomis aussi je crois. Il s’avançait encore et à nouveau vers moi mais cette fois-ci, il avait ramassé mon arme. Il se mit alors à parler :

-Tu as refusé mon offre, je t’avais pourtant prévenu que je n’aimais pas qu’on me refuse quelques choses. Il fallait t’y attendre. Mais je ne vais pas te tuer, en tout cas pas tout de suite, je vais d’abord m’amuser avec moi, puis tu deviendras mon esclave et tu ne pourras mourir que quand je l’aurais décidé, pas avant.

Puis étant assez près de moi, et prit par une envie soudaine de me faire souffrir, il abattît mon katana sur mon visage dans l’optique, sûrement, de me taillader le visage, d’y apposer sa marque. Le coup était terrible, porté avec une force inouïe et si je n’avais pas été aussi résistant, je serais sûrement mort à l’heure qu’il est. La lame de l’arme se brisa sur ma peau, y laissant tout de même une profonde entaille qui a donné naissance à cette cicatrice que j’ai sur le nez. Il regarda consterné la poignée de l’arme et ce qu’il restait du katana brisé. Puis il se mit à rire.

-Donc tu es bien aussi difficile à blesser qu’on le dit, ce qui veut dire qu’à part une force brute comme la mienne la seule façon de te faire du mal, c’est … celle-ci !!!!

Et il passa sa chaîne autour de mon cou tout en appuyant sur mon dos avec son pied, essayant de m’étrangler. Ce qu’il ne savait pas, c’est que j’avais passer mon bras entre la chaîne et mon cou, ce qui me permettait de respirer malgré tout. Il appuya encore sur mon dos jusqu'à ce que je soit à genoux, la tête contre le sol. Puis je l’entendis déglutir et du coin de l’œil je le vis en-train de défaire son pantalon à deux mains. Il me regarda avec un horrible rictus pervers et me dit :

-Je t’avais dit que tu serais mon esclave !!!

Mais il croyait tellement m’avoir vaincu, m’avoir brisé, qu’il avait lâché la chaîne. Erreur. Tandis qu’il sortait sa … bref tu m’as compris, mon poing gauche partît en arrière et frappa son thorax. Mais bien que ce coup ne devait à l’origine que faire diversion, il se passa une chose étrange et c’est comme si l’air se courba autour de mon poing, formant un dôme qui vint brutalement lui percuter son torse. Sans le savoir, je venais pour la première fois d’utiliser mon don de contrôles des Ondes et je lui avais asséné une Onde de Choc en plein milieu du poitrail. Il se mit à haleter, et moi sans m’attarder sur ce qui venait de se passer je me retourna rapidement et lui passa la chaîne , qu’il avait lâchée, autour de son cou. Je suis alors passé dans son dos et tira sur la chaîne après l’avoir fait croiser dans son dos. Il essaya de saisir les maillons avec ses gros doigts, mais il n’y arriva pas, les maillons étaient trop profondément ancrés dans la peau flottante de son cou. Je lui chuchota alors à l’oreille.

-Tu vois, j’avais prévu tout ce qui allait se passer. Je savais que je ne pouvais pas faire face frontalement à toi. Et je savais que même si j’avais été assez puissant pour le faire, tu aurais agis en traître pour m’avoir. Je me suis donc laissé faire et j’ai attendu le moment où tu allais baisser ta garde …

Puis je saisis ce qui restait de la garde de mon sabre et je le mis a terre. Puis je planta la lame brisée entre les maillons, le clouant au sol, attaché par la chaîne. Puis je me leva et le regarda de haut, de tout mon mépris. Puis je me mit à regarder la salle autour de moi. Nous étions près du trou ouvrant sur l’océan. Une idée me vint alors. Je suis alors allé chercher ce qui restait du maillet en fer, un tonneau très très lourd et une chaîne qui traînait dans l’entrepôt. J’eu beaucoup de mal à ramener le marteau et le tonneau.
Puis, arrivé vers le Gros Bill, je lui attacha le tonneau et le maillet à son bras gauche grâce à la chaîne ramenée, laissant une certaine longueur entre le membre et les lourds objets. Puis je prononça quelques mots, destiné a Bill.

-Contrairement à toi, je ne suis pas un monstre, au lieu de te tuer je vais te laisser une chance. Pour survivre il te faudra néanmoins sacrifier un de tes membres.

Puis je lui lança un éclat particulièrement long de mon arme en miettes. Puis je fis rouler d’un coup de pied le tonneau et le maillet. La chaîne les reliant au bras se tendit et le membre aussi. Je lui enleva alors la chaîne autour du cou et il se mit à couler vers le trou. Il avait maintenant le choix entre couper son bras ou mourir noyé.
Tandis qu’il me suppliait de le sauver, qu’il s’excusait en pleurant, qu’il demandait pitié, je sortit sans un regard en arrière de cet hangar.
Dehors des tas d’hommes de main de Bill m’attendaient. Il me regardèrent passer sans essayer de m’arrêter. Puis il me suivirent sans que je leur demande.
Ils avaient choisi de suivre quelqu’un d’autre.

*****

Après la fin de ce récit, un silence dura. Lisandru regardait Cross, hésitant à lui parler car celui-ci semblait perdu dans ses pensées avec son regard vague, en train de siffler. Puis il se leva soudainement, saisissant Sonate de sa main droite :

-Bon allez Lizzu, on a assez traîné, on recommence l’entraînement si tu veux pouvoir prendre les rennes de la famille Morazzani !!!

Tandis que son Maître faisait des moulinets avec son épée d’orichalque, étirant ses muscles, le disciple se leva et lui demanda :

-Et le Gros Bill, qu’est ce qu’il est devenu ?

Cross Alone haussa les épaules, regardant en l’air, histoire de signifier qu’il n’en savait rien et qu’il s’en foutait.

-Je ne sais pas … je suppose qu’il est mort, j’ai retrouvé une légère trace de sang sur le sol du hangar mais pas assez pour un type qui se serait coupé le bras. Il a du servir de nourriture aux poissons et son corps doit encore se trouver dans les profondeurs de l’océan …

-Et sinon, comment êtes-vous devenu paralysé partiellement de la main gauche ?

-Ah, ça mon disciple, c’est une autre histoire … et maintenant … en garde !!!

Sonate sonna, et le sabre partît dans un éclat noir en direction de Lisandru, visant son cœur.



Dernière édition par Cross Alone le Sam 18 Déc - 22:12, édité 1 fois
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Cross Alone
Morazzani - Maître d'Armes
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptySam 18 Déc - 21:48

Chapitre 3 : Rencontres

Thomas Eldario était au volant de la longue limousine noire. Il bailla rapidement, les larmes aux yeux, puis il se concentra à nouveau sur la route, s’essuyant les yeux d’un revers du bras. Derrière lui, Antonio se mit à rigoler :

-Alors Thomas, fatigué ?

Baillant à nouveau, le conducteur regarda son Boss dans le rétroviseur. C’était un homme de petite taille, plutôt sec, il avait des cheveux noirs plutôt courts, poudrés de gris, blanchissant sur les tempes. Il portait une barbe sur son menton et au-dessus des lèvres, elle aussi grisonnante. Il était habillé d’un costard noir et d’une chemise blanche. Il avait le menton appuyé sur ses mains, elles-mêmes se trouvant appuyées sur une canne noire laquée à la poigné dorée. Il avait un petit sourire et regardait lui aussi dans le rétroviseur, croisant le regard de son Gardien. C’étaient ses yeux qui se démarquaient dans son visage plutôt banal : des yeux noirs, entièrement noirs, sans pupilles … Ce Boss, c’était Antonio Morazzani, 7ème Parrain de la famille Morazzani. Thomas reporta son attention sur la route.

-Naaan, c’est pas ça Patron, c’est juste que ça m’emmerde qu’on m’ait sorti du lit, pour aller s’occuper d’un merdeux qui contrôle le port d’une ville provinciale où on ne met jamais les pieds … z’aurez dû demander a Sébastian, il aurait été plus que partant.

-Enfin, Thomas, Sébastian est en mission et Yan n’aurait jamais accepté. Il ne me restait plus que toi !!!

-Et les autres Gardiens ?

-Occupé !!!

Toujours ce petit sourire qui faisait qu’on ne pouvait pas en vouloir à Antonio. Néanmoins, Thomas savait bien que, malgré ses airs débonnaires, son chef était capable des décisions les plus cruelles s’il le fallait et n’aimait pas être déçu.
Puis finalement ils arrivèrent au lieu du rendez-vous, c’est-à-dire un espèce de terrain vague situé devant une espèce d’usine, et le Gardien arrêta la voiture dans un dérapage contrôlé. Tandis qu’il ouvrait la porte et faisait sortir Antonio de la voiture, cinq autres véhicules se garèrent derrière lui. Des hommes armés en sortirent et entourèrent rapidement le parrain.
Tandis que tous se mettaient en position, Thomas se regarda dans un rétro, se recoiffant et resserrant sa cravate. Le rétroviseur lui renvoya l’image d’un homme aux cheveux jaunes dorés, à la mâchoire plutôt carrée, arborant un bouc blond et des dents d’une blancheur éclatante. Le Gardien faisait en effet très attention à son apparence. Puis il se mit en place a coté d’Antonio, scrutant les alentours.
Tous attendirent. Le parrain avait en effet rendez-vous ici avec un gamin. Un gamin qui avait eu l’audace de se déclarer chef de cette ville, au sein même du territoire des Morazzani en Corse.
Puis les hommes situés devant se mirent a murmurer et a bouger. Le regard de Thomas se fixa a l’avant, aiguisé, analysant la situation qui se présenter. Il vit le gamin arriver. Un gamin a qui l’on pouvait donner 16-17 ans, un ado aux cheveux noirs et longs, mal peignés et aux yeux jaunes, comme ceux des loups. Ce qui interpella le plus le Gardien, c’était l’œil gauche de cet enfant qu’il était le seul a voir a cause de la distance. L’œil était de couleur jaune mais l’iris prenait une forme bizarre, comme un espèce de 4 courbé. Le gamin était plutôt grand et bien musclé, mais comme il vivait dans la rue, il n’avait que la peau sur les os et il était maigre comme un clou.
Une goutte d’eau roula sur la joue de Thomas, bientôt suivit d’une autre. Il leva alors la tête pour voir un ciel lourd de nuages. Il ne pleuvait encore que quelques gouttes, mais une plus grosse averse se préparait. On pouvait même voir quelques éclairs au loin.
Son attention se fixa a nouveau vers le gosse. Il était habillé avec de vieux habits et n’avait pour arme qu’une espèce d’épée que le Gardien ne pouvait identifier a cause de sa faible connaissance des armes tranchantes. Sûrement une genre de rapière médiévale, conçu autant pour trancher que pour transpercer. Bref il ne portait pas d’arme a feux. Et il n’était pas accompagné. Courageux … et stupide. Il avait soit trop confiance en ses capacités, soit il espérait de la miséricorde de la part d’Antonio : ces deux choses étaient stupides a espérer.
Soudainement le gamin s’arrêta a quelques mètres du groupes de mafieux et planta son épée dans le sol. Là, il se plaça derrière son arme les mains croisées et appuyées sur le pommeau, parfaite réplique du 7ème parrain qui se trouvait dans la même position avec sa canne a la place d’un sabre.
Le Gardien regarda le petit gars les toiser avec un regard d’indifférence total, lui et ses hommes, puis il prit la parole.

-Hé !!! Gamin, tu es le Gros Bill n’est ce pas ? Tu sais que tu t’appropries le territoire des Morazzani en te donnant le titre de maître de la ville ?

-Le Gros Bill est mort depuis plusieurs années … Je suis Cross Alone, la personne que vous avez demandé a rencontrez.

Silence. Thomas eut comme un blanc tandis que ses neurones se reconnectaient petit à petit. Il était le responsable de cette bavure du service de renseignement des Morazzani, persuadé que le Gros Bill ne serait jamais détrôné des bas-fond de la ville et donc n’ayant donné pour ordre que de surveillé si le précédent Tyran n’était pas trop gourmand.
Monsieur Eldario se retourna vers Antonio Morazzani avec un petit sourire mi-figue, mi-raisin en faisant un petit signe de la main qui se voulait rassurant. L’homme d’âge mur quant a lui le regarda d’un œil sévère et contrarié.
Puis le Gardien regarda a nouveau le gamin.

-Bon euh Cross Tout-seul ça vaut aussi pour toi, t’es prié de te casser ou de te plier au Morazzani !!!

Le dénommé Cross le regarda en haussant les épaules.

-Je ne prétend rien du tout, et sûrement pas de contre-carrer votre volonté, je ne fais que vivre ici en aidant les gens partageant les même conditions que moi …

Tandis que Thomas mettais ses mitaines et ses jambières, la trentaine d’homme les entourant, le parrain et lui, levèrent leur bras en visant l’adolescent-qui-avait-un-peu-une-trop-grande-gueule. Puis il somma le gamin de se rendre une dernière fois sous peine de représailles. Il tapa alors ses poings serrés les uns contre les autres histoire de donner plus de poids a ses paroles : des étincelles oranges s’échappèrent lors de l’impact.
Soudain le gamin se mit a sourire tout en dégageant son épée.

-Vous voulez vous battre ? Super !!!

Aussitôt cria-t-il cela, que deux-trois mafieux ouvrirent le feux sur lui, rapidement rejoins par tout les autres. Thomas resta la, impuissant, immobiles devant le nuage de poussière résultant de l’impact des balles. Le pauvre gosse était maintenant sans doute mort et enterré. Il se retourna alors, prêt a enlever ses gants de combats quand un hochet de surprise se fit entendre derrière lui. Il se retourna pour voir ses hommes médusés, pétrifiés devant le spectacle s’offrant a eux.
Le gamin appelé Cross était la, encore vivant, derrière son épée. Ses habits étaient en lambeaux et des marques rouges et circulaires constellés son corps, mais il ne saignait pas. On ne pouvait pas voir son visage parce que son poing fermé se trouvait devant. Il l’ouvrit alors soudainement, et tandis que l’éclat jaune de ses yeux apparaissait entre ses doigts, tous purent voir les différents projectiles qui lui avait été envoyés tombés de sa main.
Puis ce dernier se mit a courir, la tête en avant, a toute vitesse avec son épée dans la main droite en direction du groupe d’Eldario. Les mafieux se remirent donc a tirer sur le gosse tandis que d’autres sortaient des armes de contacts.
On se serait cru dans un de ses vieux films américains en noir et blanc où des cartels se tirent dessus sous la pluie. Les éclats que produisaient les différentes armes a feu utilisé se reflétait dans les gouttes tombant du ciel remplissant le terrain vague d’une lueur orangé et jaune par saccade.
Cross Alone zigzaguait sous la pluie d’eau et de balles, en évitant certaines, s’en prenant d’autres. Puis il saisit une balle partant en direction de sa tête et il se ramassa en même temps sur lui même avant de sauter en l’air. Mais ce n’était pas un saut ordinaire. Tandis que son genou remontait et que son deuxième pied prenait appuis sur le sol, il y eu comme une détonation provoquant un jet de boue vers l’arrière et le gamin se trouva alors éjecté en l’air a une vitesse vertigineuse juste au dessus du groupe.
Thomas se demanda l’espace d’un instant comment une mine antipersonnel pouvait se trouver en plein terrain vague dans une ville n’ayant jamais connu la guerre.
En l’air, Cross se stabilisa rapidement avant de tomber et avec son pouce il envoya le projectile précédemment intercepté se trouvant dans sa main en visant un homme au milieu du groupe. L’air sembla se courber autour de la main de Cross, comme un espèce de dôme renversé et de biais ayant pour sommet le point de l’adolescent et il eut a nouveau comme une détonation en même temps que Cross « tirait » : la balle partit a toute vitesse en direction de l’homme, comme tiré par un automatique, lui transperçant le crâne.
Retombant le jeune homme accomplit un grand arc de cercle argenté avec son épée, de haut en bas, tranchant quasiment en deux un homme de main se trouvant en dessous de lui. Puis prenant appuis sur une jambe, il tourna sur lui même, accompagné de son arme, et taillada les personnes se trouvant autour de lui.
Thomas remarqua que le sourire du gosse avait disparu et qu’a la place il affichait une mine boudeuse.
Dans le camp des mafieux, c’était la débandade malgré les ordres que criait le Gardien. Ceux ayant des armes de tir essayait désespérément de se mettre hors de porté de Cross tandis que ceux ayant des armes de contact tentait tant bien que mal de s’approcher du jeune homme pour l’attaquer mais ils étaient gênés par les hommes voulant s’enfuir et le peu qui arrivait a s’approcher de lui mourrait ou étaient mis hors état de nuire.
Soudain un homme bien connut de Thomas Eldario stoppa la course jusqu’ici ininterrompu de l’épée de Cross. Johan Verden, un grand maître de l’escrime. Celui-ci avança d’un pas tout en poussant le sabre du gamin, qui partit alors en arrière. D’un mouvement du bras et d’une torsion du poignet, le sabre porté par le Morazzani partit en direction du cou du gamin. Ce dernier recula alors d’un pas, et l’arme, bien que réussissant a entamer sa peau par on ne sait quelle prodige, ne laissa qu’une simple coupure rouge sur la gorge du jeune homme.
Thomas remarqua alors que la gamin c’était mis a sourire.
Cross Tout-Seul effectua alors un coup de taille de droite a gauche avec son épée forçant Johan a reculer. Puis il s’avança d’un pas en remontant cette fois-ci brusquement son arme visant le torse de l’homme, le forçant a reculer une autre fois. Puis le gosse prit son épée a deux main et frappa violemment. Johan, en ayant sans doute marre de reculer para le coup avec son sabre, les deux mains sur le pommeau. Mais alors qu’il allait dégager son arme par un mouvement du poignet pour la faire passe en dessous de l’épée de Cross afin de l’éventrer, Alone avança d’un pas, toujours épée contre sabre, immobilisant la lame adverse. Étonné, Johan essaya de reculer mais Cross le suivait. Soudain, le gamin plaqua sa main gauche tendu sur sa lame avec un petit sourire. L’épée se mit a vibrer, et le sabre adverse résonna en conséquence. Johan se demanda a quoi rimait tout ceci, et il eut la réponse quand le garçon frappa plus violemment encore son épée contre la sienne : le sabre du maître de l’escrime se brisa. Johan regarda consterné le pommeau de son arme sans se rendre compte que le gamin lui coupait la gorge d’un large geste du bras gauche. Il s’écroula.
Thomas laissa soudainement tombé la clope qu’il allumait. Comment ce résidu des rues avait pu tuer un maître de l’escrime comme Johan, et avec une telle rapidité … Il n’était pas le seul a se poser de telles questions sur le jeune homme. En effet, un coup d’œil du Gardien vers son Parrain lui suffit pour voir qu’Antonio avait toute son attention sur le gosse qui se battait contre ses hommes.
D’ailleurs un groupe profita d’un moment d’inattention de Cross, qui regardait le cadavre de son ennemi avec un petit sourire signifiant tout simplement « Bah tu vois, c’était bien moi le meilleur » , pour l’attaquer par derrière avec une pelle, une hache a couper le bois et … une tronçonneuse !??? Le gamin eut tout juste le temps de tourner l’œil vers les trois hommes l’attaquant avant de se faire réduire en tas de chair sanguinolente.
Enfin c’est ce qui aurait dû se passer. Mais en fait, les évènements ne se déroulèrent pas vraiment comme ça. L’adolescent eut en effet, bel et bien, juste le temps de regarder ses agresseurs, sans pouvoir se retourner pour les découper en tranches si fines qu’un boucher-charcutier passant par la aurait tout de suite rendu son tablier et aurait embauché le garçon. Non. Ce qui n’eut pas lieu comme cela aurait dû, c’est qu’au lieu d’atteindre Cross, les trois hommes furent soudainement foudroyés sur place tandis que la scène, c’est a dire le terrain vague, baigna furtivement mais intensément dans une lumière blanche accompagné d’un grondement a percé des tympans.
Après cela, tous regardèrent les corps carbonisés des trois mafieux. Plus personne ne bougea, pétrifié devant un tel pouvoir. Car tous avait compris que la foudre n’était pas tombée naturellement, que c’était l’étrange gosse qui avait déclenché ça. Gosse qui se pressait la main gauche sur son orbite droit, transpirant et souffrant visiblement.
Cependant il fut le premier à bouger. Il se mit à courir à toute vitesse en direction d’Antonio Morazzani, comprenant que c’était lui le chef. Thomas ne réfléchit même pas, il s’élança au devant de Cross avec une rapidité surprenante, ses gants et ses jambières pulsant de mystérieuses étincelles oranges. Mais avant d’atteindre le gamin, promit à une mort certaine face au Gardien, Eldario vit cette œil étrange le fixait, et tandis qu’il s’apprêtait à porter un coup mortel, une tornade apparut juste devant lui, le frappant avec force et l’envoyant bouler au loin. Il ne put que regarder le gamin s’approcher avec rapidité de son Boss assis avec sa canne entre les mains, prêt à porter un coup horizontal de haut en bas.
Mais un bruit mat eu lieu.
L’épée de Cross était bloquée. Elle s’était stoppée en l’air, encore loin du visage du 7ème, par une canne noire à poignée d’or. Les yeux noirs de Morazzani étaient fixés dans ceux de Cross. Il se leva alors d’un coup, faisant reculer le jeune homme. Tandis que celui-ci tenta tant bien que mal de prendre son épée à deux mains tout en prenant une posture défensive, Antonio frappa deux fois et avec une telle rapidité que sa canne n’était plus qu’une chose noire et informe : une fois sur les mains serrées autour du pommeau de l’épée et une autre frappe sur le haut de la lame. L’arme de Cross s’envola au loin, s’écraser quelque part dans le terrain vague, et son possesseur la fixa pendant tout son voyage d’un œil, l’autre étant bien trop occupé à suivre les mouvements du parrain. Soudain, Thomas pu voir que son Boss venait brusquement d’abaisser sa canne, tenant la poignée dorée à deux mains. Il se passa deux secondes sans qu’il n’y est aucun bruit et soudain, le torse du gamin se trouva marqué d’une énorme plaie horizontale qui saignait avec abondance. Comment le vieux avait pu entamer cette peau ultra-résistante avec une canne ?
Cross tremblait aux yeux du Gardien, il perdait son sang et ne s’attendait visiblement pas à une telle résistance. Et pourtant il souriait. Il souriait comme jamais. Il sortit une dague de son dos et se prépara à se mettre dans une posture offensive mais le 7ème ne le laissa pas faire. La canne noire transperça sans que celui-ci s’en rende compte l’épaule du gamin.
L’adolescent tomba alors dos à terre, face à Antonio Morazzani. Il tremblait, non pas de peur, mais comme s’il essayait de forcer son corps à bouger, à se battre encore. Mais il s’arrêta quand le parrain plaça son pied sur son torse le maintenant à terre. Les deux êtres humains se regardèrent en silence, les hommes de mains ne pipant mots, puis le gosse parla en premier.

-Comment z’avez pu me blesser avec une canne ? Hein, dites ?!

Le regard d’Antonio se fit légèrement surpris puis il rigola et répondit :

-Je suis sur le point de te tuer et tu veux simplement savoir comment je t’ai vaincu ? Tu es étonnant mon garçon … bah c’est tout une question de technique et d’expérience et puis, quand on veut, on peut réussir même la chose la plus improbable …

Puis le 7ème parrain arrêta de sourire et saisit la poignée d’or de son instrument de marche, la tourna d’un quart avant de tirer dessus. Une lame extrêmement belle et pure sortit alors de la canne.

-Et maintenant imagines ce que ça aurait été avec ça ? Bon, gamin, parlons maintenant de ton comportement : comment vas-tu réussir à me pousser à épargner ta vie vu le nombre de morts dont tu es responsable ? Vas-y explique moi …

Les deux êtres se regardèrent droit dans les yeux. La pluie venait de cesser et le soleil réapparaissait, illuminant le lieu. Un sourire apparut aussi sur les lèvres de Cross.

*****

La porte de l’hôtel s’ouvrit dans un grincement, suivit aussitôt du son du carillon se trouvant juste au-dessus de l’entrée. Le gérant, derrière son comptoir, regarda furtivement avec des yeux de poissons morts les hommes qui entrèrent dans le boui-boui avant de retourner au journal qu’il lisait tantôt.
La première personne, quelqu’un de plutôt âgé avec des cheveux et une courte barbe blanche comme la neige, alla directement s’asseoir sur un banc situé à l’entrée, les mains jointes sur le pommeau doré de sa canne noire.
Le deuxième alla rapidement se mettre debout à coté du précédent homme, mais il s’arrêta tout d’abord devant la glace située à gauche de l’entrée histoire de lui dédier un sourire ravageur tout en se recoiffant.
Ensuite ce fut au tour d’un asiatique à l’air raffiné et aux longs cheveux noirs.
Puis deux jeunes hommes entrèrent à leurs suites : un homme aux cheveux noirs ébouriffés, doté d’un visage quelconque qui affichait un éternel sourire. Il était visiblement plus vieux que son compagnon, bien que la différence d’âge ne devait pas être bien grande. Le dernier était plutôt bien habillé et avait des cheveux et des yeux gris.
Une fois tout le monde entré, Antonio, l’homme aux cheveux blancs, prit la parole, s’adressant à Thomas, l’homme qui semblait adorer se regarder dans une glace :

-Thomas, va chercher ton disciple, j’ai une mission à lui confier, et emmène Mattheï et Ernesto afin qu’ils se rencontrent. Sébastian, tu restes avec moi au cas où.

Tout le monde acquiesça et Thomas monta à l’étage supérieur grâce à un escalier grinçant, suivit par les deux garçons. A peine avaient-ils monté la moitié de l’escalier que des cris de plaisir se firent entendre. Et plus ils montaient, plus ils les entendaient distinctement. Thomas s’arrêta l’espace d’un instant, reconnaissant les gémissements d’une femme puis il regarda Ernesto et Mattheï avec un haussement de sourcil qui voulait tout dire : il y en avait un qui s’amusait et le Gardien avait une idée de la personne que c’était.
Une fois à l’étage supérieur, Eldario rentra dans une chambre de l’hôtel sans même prendre la peine de frapper. Les deux jeunes hommes le suivirent, entrant à leur tour.
La chambre était telle que l’on pouvait s’y attendre dans un tel boui-boui : c’est-à-dire, en langage marketing, une chambre très coquette, lumineuse, dont l’entretien était laissé aux occupants. Autrement dit, elle était petite, sale et crade, et avait pour seule source de lumière non pas une, mais deux ampoules dont une qui se mettait à clignoter par intervalle.
Mais toute la chambre disparaissait, comme happée par la présence d’un homme assis sur le lit. Il était face à Thomas, Mattheï et Ernesto, son bras gauche posé sur sa jambe, un drap entourant sa taille. De son autre main, il tenait le tuyau d’un narguilé qui rompait le silence par un bruit d’aspiration et de bulle qui éclate. Cet homme était grand, très grand, il devait faire plus de deux mètres et il semblait jouir d’une musculature impressionnante. Ses cheveux étaient longs, noirs et mal peignés. Des clochettes d’or parsemait d’ailleurs la dîtes chevelure. Bien que son œil droit soit invisible, caché par un bandeau noir, le gauche était visible : une pupille de couleur jaune observait et étudiait les trois personnages, un œil de loup. L’individu portait de nombreuses cicatrices sur tout le corps mais d’eux d'entre elles semblaient dues à des blessures plus importantes , à savoir, une cicatrice horizontale lui traversant le visage et passant sur le nez et une ayant la forme d’une étoile se trouvant sur l’épaule gauche.
L’homme inspira une dernière bouffée de chicha et il la recracha tout doucement avant d’interpeller le Gardien :

-Hello Monsieur mon Précepteur. Qu’est-ce qu’il y a ? Je suis occupé. Et c’est qui ces deux là ?

Pour être occupé, en effet il l’était comme on pouvait le constater en voyant la jeune femme aux cheveux blonds coupés courts, allongée derrière l’homme aux yeux de loup qui leur tournait le dos et qui visiblement dormait.
Thomas eut un sourire mi-figue mi-raisin et tapota la joue de son disciple du plat de la main.

-Le Boss veut te confier une mission en solo, Cross. Il demande que tu descendes le voir.

-Ah, si Antonio le veut …

Et tandis qu’il se levait pour s’habiller, Monsieur Eldario fit les présentations.

-Et donc il m’a aussi demandé de te présenter ces deux jeunes hommes, car vous êtes de la même génération et il souhaiterait que vous tissiez des liens. Bon les gars, voici l’homme qui prétend au titre de Maître d’Arme. Allez, présentez-vous.

L’homme aux cheveux noirs eut un petit rire tandis qu’un petit sourire se dessinait sur ces lèvres. Ce qui ne plut visiblement pas a Alone.
Le jeune homme aux yeux gris s’avança, salua Cross d’un rapide mouvement de tête et lui dit d’un ton a la fois sec et froid :

-Ernesto Gialepi.

Puis le deuxième, celui qui avait ricaner s’avança également avec un petit sourire et il dit, en imitant Ernesto à la perfection.

-Matthéï, Matthéï Morazzani.

Cross les regarda de l’air blasé de celui qui s’en fout et leur répondit :

-Cross Alone.

Puis il continua de s’habiller avec un dédain évident envers les deux autres.
Voyant un blanc commencé a s’installer le Gardien se décida a intervenir.

-Euh Cross, Ernesto est le chef de la famille Gialepi qui compose l’alliance des Morazzani et Matthéï est le gendre d’Antonio ainsi que le prochain parrain de la famille Morazzani.

Le disciple se tourna vers son mentor tout en agitant une main devant le visage de Matthéï.

-Et alors ? Je vois pas pourquoi et comment je pourrais devenir pote avec eux, je les connais même pas. Et eux aussi ! Regarde les, on n’a pas les même vie, ils sont sapés comme des pingouins et sont méprisant, exactement ce que je déteste !!! Alors dis moi comment …

Alone ne put finir sa phrase, Matthéï avait soudainement attrapé sa main puis lui avait tordu le bras tout en lui faisant une balayette. Très vite Cross se retrouva par-terre, le bras derrière le dos avec le gars aux cheveux noirs assit sur lui. Il n’avait rien vu venir.
Alors que le gendre allait lui dire quelque chose, toujours avec son éternel petit sourire, ce dernier se retrouva soudainement avec le canon d’une arme à feu pointé sur la tempe. Arme elle même-tenue par Gialepi. A l’évidence, et bien qu’ils soient arrivés ensemble, les deux jeunes hommes ne se connaissaient pas plus que ça. Ernesto déclara soudainement à Matthéï :

-Tu as beau être le gendre d’Antonio, cela ne t’autorise pas à malmener une personne, un con certes, pour le simple fait de le …

Cette fois, ce fut lui qui n’eut pas le temps de finir sa phrase. En effet, Cross avait saisit son épée cachée sous le lit, de sa main gauche et posait le tranchant de la lame sur la gorge de Gialepi.

-C’est qui le con ?

Les trois hommes s’entre-regardèrent d’un regard pour le moins menaçant. Le Gardien, quant à lui, fixait l’étrange groupe et sa toute aussi étrange position, se demandant s’il devait intervenir et si oui comment.
Le silence s’éternisa, dura … Quand tout à coup, la jeune blonde se trouvant dans le lit de Cross, se réveilla en s’étirant. Puis, cette dernière vit Cross, Matthéï et Ernesto qui se tenaient mutuellement en respect. Clignant des yeux, elle tourna les yeux vers Cross, affolée.
Soudainement, se rendant compte de la stupidité de la situation, l’épéiste se mit à aboyer de rire, rapidement suivit par les deux autres.
Baissant chacun leur arme, ils se levèrent et se serrèrent la main. Cross prit alors la parole :

-Et donc vous avez à peu près mon âge ? Moi, je dois m’approcher à peu près des 19 ans.

Ce fut le tour du gamin aux cheveux gris de parler :

-Euh moi j’en ai seulement 15.

Cross et Matthéï regardèrent avec consternation le gamin qui ne faisait vraiment pas son âge. Le gendre, après un court instant, appris aux deux autres son âge.

-Moi j’ai 21 ans …

Le disciple et le jeune parrain en eurent la mâchoire qui tombait. Ce gars avec son air enfantin, son éternel sourire, était plus vieux qu’Alone qui faisait facilement 25 ans.

-… Et j’ai un fils de 4 ans.

A ce niveau là, ils étaient plus déstabilisés qu’étonnés. Puis l’homme aux yeux jaunes éclata de rire et passa ses bras autour des épaules des deux jeunes hommes.

-Les gars, z’avez l’air aussi déjantés que moi, je sens qu’on va s’entendre. Finalement, ça c’est une rencontre qui me plait !!!

*****

Le stylet transperça l’homme qui s’écroula dans un râle, en lâchant sa mitraillette. Cross ressortit l’épée du cadavre en prenant appuis sur ce dernier avec sa jambe. Dégageant son arme, il regarda un instant cette lame à la mousquetaire, principalement fait pour transpercer l’adversaire de part en part. Marrant comme arme.
L’épéiste se retourna pour voir où en était Sébastian. L’asiatique finissait d’ailleurs son dernier ennemi. Effrayant. Les Gardiens étaient vraiment effrayants. Cross sentit une excitation naître en lui tandis que sa main serrait plus fort la poignée de son arme. Il se força à souffler pour se calmer.
Lui et Sébastian se trouvaient en France : ils avaient reçu pour ordres d’exterminer un groupe de malfrats français afin de permettre à la famille Morazzani de prendre pied en France, et d’agrandir ainsi son influence. Ils n’étaient que deux, car le groupe ennemi n’était pas censé poser problème, mais du point de vue de Cross, la résistance avait été plus importante que prévu. Les hommes les accompagnant étaient soit morts, soit ils se trouvaient dans d’autres parties du repère. Le Gardien et Cross se trouvaient actuellement dans une grande salle aux murs et sols en acier. Cet endroit, selon les sources, devrait servir à tester les diverses expériences naissant dans le laboratoire des français. Laboratoire se trouvant sous la forme d’un espèce de mobile home situé au fond de cette gigantesque pièce.
Alors que Cross soufflait toujours, Sebastian, très pro, s’avança en direction du dit laboratoire quand la porte de celui-ci s’ouvrit pour laisser place à un homme. De taille moyenne, les cheveux blonds et les yeux verts, il était plus svelte que musclé. Il était habillé d’un pantalon noir serré et ne portait rien au-dessus de la ceinture, bref, il était torse nu.
Ah, autre chose, il portait une étrange épée noire.
Ceci était en effet entièrement de couleur sombre, du pommeau jusqu’à la pointe. Elle ne possédait pas de garde mais à la place se trouvait une sphère, comme une espèce de cage, en métal torsadé en tourbillon qui en se touchant et se joignant formait la dite cage. La lame en elle-même était fine, d’un seul tranchant et elle se finissait par une point acérée.
L’homme regarda le Gardien et l’ex-disciple avec un petit sourire tout en passant sa main dans les cheveux. Il s’exclama tout d’un coup, d’une voix claire, joyeuse et mélodieuse :

-Et bien dis donc, vous avez pas chômé !!! Salut, moi je suis Jester Prod. Je suis sûrement le seul survivant non ? P’tain vous êtes trop forts ! On était au courant qu’une attaque se préparait mais pas de cette ampleur, surtout avec si peu de troupes et seulement deux chefs … on vous a sous-estimé !!!

Il partit soudainement dans un grand éclat de rire. Sébastian et Cross se regardèrent du coin de l’œil, se demandant quel était cet énergumène. L’individu se tenait tout simplement là, riant, debout devant eux. Soudain, le fond de l’air changea et les deux Morazzani se raidirent, sentant une pression naître dans la pièce. L’individu tenait son étrange épée correctement et la brandissait vers eux. Son regard ne rigolait plus, il était froid et sérieux, et soudain son sourire paraissait immonde.

-Bon alors il ne me reste plus qu’à vous tuer moi-même …

Jester s’élança alors avec une rapidité déconcertante vers Sébastian avant d’abattre son étrange sabre. Le Gardien esquiva facilement cette attaque si bien que, toujours avec autant de rapidité, le nouvel ennemi porta une deuxième attaque. Seulement cette fois-ci, le coup fut contré par Cross, et plus précisément par son épée. Un étrange carillon sonna et résonna dans toute la pièce tandis que l’épée noire se mit à vibrer. Cross se demanda si quelqu’un à part lui pouvait profiter de toute la beauté de ce son. Mais il se concentra à nouveau rapidement sur son ennemi tout en parlant à Sébastian :

-Laisse le moi !!!

Et il avança d’un pas brusque tout en poussant avec son épée, envoyant Jester plus loin. Il avait vraiment trop envie de se battre. Il n’attendit pas et se jeta sur lui, essayant de le transpercer avec son stylet. Mais, toujours avec cette étrange rapidité à laquelle s’ajoutait une agilité surprenante, l’homme se releva et abattît son épée sur le torse découvert de Cross qui ne pouvait parer et laissait donc une ouverture.
Le carillon résonna à nouveau.
Une goutte de sang tomba. Suivie d’une autre. Et d’une autre. Et le saignement s’arrêta là. Le sabre noir avait à peine entaillé le corps d’Alone, qui ne saignait que très peu. Jester regarda d’un air étonné Cross : pourquoi n’était-il pas mort ? Quand au borgne, il regardait son ennemi, lui aussi, d’un air abasourdi : comment ce sabre avait-t-il pu le blesser ?
Il se regardèrent pendant une dizaine de seconde avant de se séparer et de recommencer à échanger quelques coups. Au bout d’un moment, l’épée noire partit à toute vitesse vers le prétendant au titre de Maître d’Armes qui ne pût que parer avec sa propre arme, espérant ainsi provoquer une vibration pour que son adversaire perde son arme. Seulement ce n’est pas ce qui se passa et l’extrémité de son stylet se cassa tout simplement, obligeant son porteur à se prendre une nouvelle blessure. Le carillon résonna encore.
Soudain, le cerveau un peu lent de l’homme au bandeau se mit en marche : quelle matière pouvait briser une arme de métal et le blesser ? De l’orichalque ! C’était une épée en orichalque ! Il pouvait donc bloquer cette épée si il s’y prenait correctement. Justement ce fichu sabre noir arrivait dans un grand arc de cercle.
Cross plaça son épée parallèle à lui-même, sa main gauche au doigt raide le long de la lame pour arrêter efficacement le coup. Mais tout ne se passa pas comme prévu. Le sabre noir et le stylet se rencontrèrent en effet, mais l’arme de Cross fut immédiatement et tout simplement coupé, comme une feuille. Tandis que notre héros, ou antihéros c’est comme vous voulez, récoltait une nouvelle blessure celui-ci se demandait comment cela était-il possible que son arme se soit retrouvé coupée ? D’accord elle était pas bien épaisse mais bon …
Voyant son regard surpris, Jester se mit à rire et s’arrêta. Alone recula d’un saut en arrière pour se mettre hors de portée du sabre de son ennemi. Celui-ci plaça son arme devant lui, la tenant d’une main.

-Surpris ? C’est normale. Tu vois, vu que tu vas crever je peux bien te le dire, cette lame peut tout couper, c’est sa capacité : une fois qu’elle entre en contact avec une matière qu’elle ne peut couper normalement, elle entre en résonance avec cette dite matière pour pouvoir la couper avec un étonnante facilité au deuxième coup. Cette capacité est d’ailleurs appelée Résonance. Cette arme est le fruit des recherches menés dans ce laboratoire. Maintenant prépare toi a crever !!!

Et il s’élança avec une soudaine rapidité vers le prétendant au titre de Maître d’Arme, prêt a le tuer en un coup. Sébastian ne bougea pas pour l’en empêcher. La lame allait s’abattre sur Cross. Soudain Jester poussa un cri sans s’en rendre compte, un cri de frayeur et recula en arrière grâce a trois sauts acrobatiques. Son visage était blanc et ses pupilles dilatées. Son regard fixait le visage de Cross. Un énorme sourire était dessiné sur les lèvres de ce dernier tandis que dans son œil unique brûlait de la folie des combats. Cette homme ne semblait pas avoir peur de la mort. Pour Jester, c’était incompréhensible : ce gars était désarmé, il n’avait plus aucun moyen de gagner ce combat et pourtant il avait l’air de prendre son pied, de jouir de jouer avec la vie et la mort comme si il était dans un jeu. Il avait même des grelots accrochés aux cheveux pour que l’on puisse suivre ses déplacements !!! Soudain ce type, non, ce monstre prit la parole d’une voix forte et particulièrement joviale :

-Une arme spéciale c’est ça ? Et bien ça tombe bien, je commençais vraiment a m’ennuyer et puis ça m’intéresse de me battre a mains nues contre un homme armé !

On traitait souvent Jester de fou et de cinglé, pourtant il lui semblait que cette homme était bien plus proche de la folie que lui. Il le regarda enlever sa chemise blanche taché de sang et arraché son bandeau. Ou voulait-il en venir ?
Il fut soudainement agenouillé a terre, appuyé sur la garde de son épée d’orichalque. Une pression d’origines inconnus semblait exercer sur ses épaules une force immense l’obligeant a plier l’échine. Il comprit soudainement que c’était l’aura que dégager ce type, et qu’il l’avait libérer en enlevant son bandeau, un gadget absorbant sûrement et continuellement la force de son porteur. Cette aura était impressionnante, très impressionnante et elle semblait presque physique a Prod. L’un des hommes avec qui son patron travaillait de temps à autres dégageait par sa simple présence une aura de peur, de terreur et de méchanceté a un point hallucinant, pourtant même lui ne dégageait pas une aura si « physique ».
Il se releva difficilement, se mettant a nouveau en garde face a Cross. Ce dernier le regarder d’ailleurs toujours avec un énorme sourire avant de s’avancer en courant vers son ennemi., les poings serrés, visiblement prêt a en découdre aux mains nues. Il visa tout d’abord la tête de Jester qui se baissa juste a temps. Il y eu comme un bruit d’explosion, ou plutôt de détonation juste au dessus de lui. Prod essaya tant bien que mal de reculer car il ne pouvait pas manier son sabre avec si peu de marge d’œuvre. Son ennemi était rapide, malgré sa rapidité surhumaine, il avait du mal a le suivre, et les clochettes dans les cheveux de l’homme aux yeux jaunes ne l’aidait pas pour un sou. Il esquiva difficilement la tempête de coup que tentait de lui porter Alone mais il se prit tout de même un coup de poing en plein dans le ventre. Il y eu a nouveaux ce bruit de détonation et l’homme partît en arrière. Jester se retourna en l’air d’une pirouette et il se remit en garde tout en se tenant le ventre de la main gauche. Comment il avait fait ça ? Il devait avoir quelques cotes de cassés vu la violence du choc et, en effet, il pouvait sentir une douleur fulgurante au ventre.
Son assaillant le regarder avec un air mi-étonné, mi-respectueux. Dans l’esprit de l’homme a l’agilité étonnante, une idée fit son chemin : il devait prendre les devants face à un tel homme, il ne devait pas se laisser impressionner par cette aura et attaquer avant de se faire assaillir. Il prit alors appuis sur une jambe et s’élança, toujours avec une étonnante rapidité, vers Cross. Ce dernier le regarda venir sans bouger … et pourtant, et pourtant … Jester Prod avait l’impression que son œil, l’œil bizarre avec un espèce de quatre stylisé, ne le quittait pas, le fixait en continu, sans jamais sourciller …
Au moment ou l’homme a l’épée bizarre allait frapper Cross, en plein saut, une tornade apparut devant lui, un grand courant d’air qui le frappa de plein fouet, l’envoyant valser en arrière. Comment cette tornade était apparut là ? Comment ? C’est a ce moment là, a l’instant ou il se poser cette question, qu’apparut devant lui le visage souriant de Cross, a quelle que centimètres de sa face.
Peur. La peur. C’est ce que ressentais Jester. Un sentiment primitif remontant a la nuit des temps qui a le plus souvent marqué l’histoire. La peur que ressent un être par rapport a un autre, qu’il soit divin ou terrestre, la plus vielle peur de l’humanité est la peur que ressent une proie face a son prédateur. C’est exactement ce que subissait Prod. Il était face a un prédateur, face à un homme qui le dominait totalement et il était sans défense, sans possibilité de contre, de parer ou d’esquiver. La peur totale. La domination totale. Le temps semblait s’étirer a n’en plus finir. Il ne fut pas surpris quand le coup de poing arriva. Il s’attendait a ça. Il sentit l’impact s’imprimer sans sa chair. Il sentit les phalanges de son adversaire s’enfoncer dans son flanc. Il sentit la douleur naître a partir de rien et s’étendre au reste de son corps. Il sentit ses cotes cassés se briser encore plus, tandis que celles en état se courbait et finissait par casser sous l’impact. Son oreille n’entendait plus rien, elle n’écoutait plus rien et n’était plus sensible qu’à un seul bruit, celui de la détonation, tandis que paradoxalement ses sens étaient exacerbés au plus hauts points.
Puis l’instant prit fin, s’arrêtant tandis que le temps reprenait son cours. Jester partit en arrière, lâchant son épée avant de toucher le sol sur lequel il roula. Affaiblis, blessé a mort, il se releva sur un coude et regarda son bourreau ramasser son arme. Cross, une fois la chose faîte, s’avança vers le blessé en tailladant l’air avec sa nouvelle lame. Puis il s’arrêta a quelques mètres de son adversaires en train de regarder le sabre qu’il maintenait en l’air devant lui.

-Cette arme … elle semble faîte pour moi, même sa capacité me correspond ! Et cette musique quelle produite ! Une véritable sonate ! Oui ! C’est ça, Sonate, telle sera ton nom, j’ai enfin trouvé MON arme !

Puis son regard se posa a nouveau sur Jester, et celui-ci compris qu’il allait crever. Il se releva alors avec difficulté tandis que ses yeux devenaient rouges, ses ongles noirs longs et acérés, et ses canines pointus : Cross compris d'où lui venait cette agilité et cette rapidité : c’était un vampire, une saloperie de suceur de sang ! Il allait la décapiter cette bestiole quand il entendit un cri derrière lui. Se retournant avec rapidité, l’épée brandie, il vit Sébastian qui reculait face à une ombre ressemblant étrangement a un humain, a l’aspect vaporeux. Le Gardien se tenait la poitrine tandis qu'un filé de sang s'écoulait entre ses doigts. Du sang s'écoulait aussi du bras gauche de l'étrange être, un membre métallique aux doigts griffus et acérés. Sur la main artificielle, on pouvait voir une rose gothique gravée,
Alone ne savait pas ce qu'était ou qui était cette chose mais elle était très forte pour avoir réussit a blesser un Gardien aussi facilement. C'est a ce moment là que notre (anti-)héros entendit un bruit derrière lui qui lui fit légèrement tourné la tête ce qui lui permit de voir Jester qui sautait sur lui a toute vitesse, dents pointus et ongles noirs acérés levés, prêt a frapper.
Cross recula d'un pas, d'un unique pas a l'instant même où Prod attaquait, ce qui lui permit d'éviter cette attaque sur-rapide avec une facilité déconcertante. Un sentiment d'incompréhension et de panique s'alluma dans les prunelles du vampire tandis que Sonate s'abattait sur son visage avant d'entamer son torse: comment ce gars avait-t-il pu l'éviter ?
La réponse est simple (mais un peu compliqué, noté la nuance) cher lecteur: tout être humain, bon disons tout humanoïde, aussi rapide soit-il, vois sa vitesse décroitre avant la réalisation d'une action, du au fait qu'avant que celle-ci ai lieu, le cerveau doit envoyer un ordre aux muscles tandis que ces derniers doivent obéir tout en équilibrant les forces mises en œuvres pour l'action afin de ne pas endommager le corps. Dans le cas-ci dessus, Jester, bien que très rapide, a eu besoin de ce bref temps avant de porter son attaque, et Cross en a alors profité, de ce faible temps pour esquiver malgré le rapidité surnaturelle du vampire. Bien sur, une autre personne que Cross n'aurait pu réussir ce coup la, parce que Cross ignore tout simplement la peur ce qui lui permet de n'avoir aucune appréhension et donc d'avoir un temps de réaction plus élevé que Jester, a l'instar de certaine bête sauvage, ainsi qu'un sang-froid a tout épreuve lui permettant d'analyser, selon la posture de l'ennemi, les opportunités d'attaques et d'esquives a sa disposition. Le fait qu'il ne soit pas très futé et qu'il réagisse tout simplement par instinct doit aussi avoir son rôle a jouer dans l'histoire.
Le vampire s'écroula en hurlant, se tenant son orbite déchiré et son torse sanguinolent. Son épée noir ! Cette homme l'avait rendu d'une façon qu'il ignorait encore plus coupante qu'avant. Le vampire leva son œil valide comme une ombre s'étendait sur son visage: l'homme aux yeux jaunes le regardait avec un petit sourire, le sabre levé, prêt a frapper, ses lèvres remuant, transmettant un message inaudible a sa futur victime: « Game Over ».
Mais alors que l'épée nouvellement appelé Sonate commençait sa descente fatale, elle fut arrêtée par un bras en métal dans un bruit assourdissant.
L'homme d'ombre était là. Il était sortit du sol, ou plutôt de l'ombre de Cross Alone. Son bras s'était interposé entre la lame et Jester et était a peine entaillé. Deux yeux rouges, brulant de haine regardait Cross droit dans les yeux. Les deux hommes s'entre-regardèrent pendant un moment, puis en instant l'ombre s'étendit, entourant le vampire, qui disparut, avant de disparaître en filant sur le sol.
Cross resta la sans bouger, puis il se mit à marcher en direction de Sébastian, se demandant qui était cette homme d'ombre, quelle était cette étrange organisation dont faisait partit Jester Prod, et quelle était cette étrange rose qui lui disait étrangement quelle que chose ?
Portant le Gardien par une épaule et Sonate par sa main libre il soupira:

-P'tain ! Quelque chose me dit que ces gars, cette ombre et ce vampire, c'est une rencontre que je vais regretter. Pfuuuu !!!

Ce qui gênait surtout Cross, c'était l'inévitable compte-rendu qu'il allait falloir rendre a Antonio a cause de ces deux gugusses, c'était la chose qui l'emmerdait le plus …
Si seulement il avait pu connaître le futur …
Une simple rencontre, tout commença par une simple rencontre …
Pour être plus exacte, l'homme aux yeux jaunes ne l'avait pas encore compris, mais sa vie était rythmée de rencontres.

Chapitre 4: Ami ou ennemi ?

Cross regardait le ciel gris, lourd de nuage. Il était allongé là, à terre, bercé par la symphonie de la pluie tombant sur le pavé. Son regard se ternissait de plus en plus tandis qu'une flaque de sang s'étendait sous lui.
Sonate, son épée, était fiché dans le sol a quelques mètres de sa position. La peau de son flanc ainsi que celle de sa joue et du cou semblait bruler, non pas d'un feu intense, mais d'un feu braisé, incrusté dans la peau est impossible a enlever, tandis qu'une odeur de chair bruler semblable a du porc cramé s'insinuait dans ses narines.
Autour du Maître d'Armes, plusieurs cadavre l'entouraient, leurs sang s'écoulant et se mélangeant tandis que l'eau l'éclaircissait de plus en plus, le rendant rouge clair puis rose. Ils avaient été amis et ennemis de Cross, et la mort les rapprochaient plus surement que n'importe quelle lien.
Oui, la mort l'entourait. Il n'y avait pas un bruit. Tout était immobile a part l'eau qui tombait sans arrêt et la poitrine de Alone: elle se soulevait, inspirant une bref bouffé d'air, avant de se rabaisser et de l'expirer. Mais même ce mouvement, ce simple mouvement qu'est la respiration, se faisait de plus en plus faible, de moins en moins ample.
Son regard parcourant les cieux, Cross se demandait comment tous ça avait pu arriver. Il aurait pu, il aurait du prévoir ce qui allait ce passer et donc l'empêcher, il avait eu des indices avant, bien avant cet accident, ces meurtres, ces combats.
Tandis qu'il s'enfonçait de plus en plus profondément dans la douceur des ténèbres, il se rappelait certain souvenir, de vieux et chères souvenirs, époque révolue où il pensait enfin avoir trouver sa place …


******


4 ans auparavant …

Alone se regardait dans le miroir. Il était dans une espèce de petite tente ou quelque chose comme ça … pour être honnête il ne savait pas vraiment mais il s'en foutait … il était bien trop nerveux et stressé pour faire vraiment attention a ce qui l'entourait car aujourd’hui, il … il … il se mariait !
Le Maître d'Arme était donc habillé d'une manière qu'il jugeait extravagante: il portait un costume blanc, très blanc, qu'il n'aurait jamais mis en temps normale par peur d'être repéré par n'importe quel ennemi. Cependant, c'était sa future femme qui l'avait choisi et elle le trouvait très beau avec ces habits. Même sa belle-mère qui ne l'aimait pas lui avait dit qu'il était « pas trop horrible et que ça rattrapait ses horribles cicatrices ». Par dessus cet habit, il avait la Cape des Honneurs du Maître d'Armes que sa femme trouvait si belle.
Ses cheveux était peignés et même sa mèche blanche, héritage des combats qu'il avait dû mené pour devenir Maître d'Armes né d'une blessure lui ayant ouvert le cuir chevelue, était rabattu en arrière. Toutes ses clochettes était enlevées de ses cheveux et il portait pour unique bijou sa boucle d'oreille en forme de croix chrétienne dont les trois extrémités du haut était relié par un petit cercle.
Il ne portait pas Sonate et aucune autre arme sur lui et la seule chose qu'il gardait de sa tenue habituelle était le cache-œil situé sur son orbite droit, afin que la cérémonie ne soit pas gâchée à cause du pouvoir de ce qu'il avait nommé l'œil de Rân.
Il était donc là, devant le miroir, troublé, stressé et nerveux, se demandant ce que cette femme avait bien pût lui trouver pour bien vouloir l'épouser car il savait bien qu'il n'était pas l'homme le plus beau du monde, ni le plus drôle … alors comment pouvait-il se marier avec une telle beauté ?!
Tandis qu'il restait là, se torturant l'esprit, un des pans de la tente s'ouvrit brusquement. Alone se retourna brusquement pour faire face à des potentiels assaillants mais il se retrouva nez-à-nez avec Matthéï et Ernesto qui souriait jusqu'aux oreilles.

-Alors est ce que le futur marié est prêt ? Demanda le plus vieux des deux, un énorme sourire aux lèvres.

-La future victime tu veux dire ? Rajouta Ernesto

-Hum le sacrifié je dirais même ! Amplifia a nouveau Matthéï en rigolant ouvertement,

-Fermez la, les gars, c'est pas marrant.

Le Maître d'Armes était tous rouge, il ne supportait quand ses deux amis se mettait ensemble pour se moquer de lui.
Le futur parrain de la famille Morrazanni s'approcha alors de lui et lui remit en place sa cravate qui était un peu froissé.

-Calme toi, Crossounet, c'est pas la pire chose du monde de se marier … crois en mon expérience c'est un événement unique dans ta vie …

Petit clin d'œil a Gialepi.

-Avant le divorce !!!

Le pauvre Alone resta là, devant deux grosses endives en train de pouffer de rire.

-Vos gueules les mecs … vous pouvez pas savoir comme je suis stresser ! J'ai envie de partir en courant en ce moment même.

Matthéï se releva difficilement, la larme à l'œil et en se tenant les côtes.

-Ouh, ça c'est normal Cross, moi même quand je me suis marié, j'ai franchement hésité à m'enfuir de l'autre coté du monde mais après je me suis dit que si jamais ma femme me mettait la main dessus, je risquais de passer un très sale quart d'heure. Elle peut être parfois pire qu'Antonio.

Gialepi se releva a son tours, un grand sourire dédié a Cross malgré son regard gris toujours sérieux. Il prit soudainement la parole:

-N'empêche, qui aurait cru que toi, Cross Alone, le plus fou de combat et le plus scarifié de toute la famille, finirais par te marier ! Comme quoi tout arrives !!!

-Quoi ?! Tu ne sais pas comment il se sont rencontrés ?!

-Siiii ! Mais vas-y raconte, je ne m'en lasse pas !

-Bah c'est simple, quand il est rentré dans ce bar, là, je ne me souviens jamais de son nom, et puis merde, donc quand il est rentré dans ce bar, et bien c'est la seule personne qui ne s'est pas enfuie ou qui ne s'est pas évanouie en le voyant !!!

Et voilà. A nouveau Cross était en train de trembler de rage devant deux abrutis qui se tordait le ventre à terre.
Ils finirent par se relever tous les deux, agités de soubresauts, avec un léger rire s'échappant par moment de leur lèvres. Matthéï vint poser sa main sur l'épaule de Alone, reprenant difficilement son souffle.

-Ne t'inquiètes pas, on rigole mais on est avec toi, Gialepi et moi. On est là pour te soutenir. Après tout, on forme le Brelan d'As des Morazzani !!! Les trois plus forts membres de la famille !!! Moi le premier, Gialepi le deuxième, et toi le troisième !!! Plus fort que mon beau-père !!! Bouhahaha !!!

Alors que cette phrase était censé rassuré Cross, le déstresser, son visage s'assombrit.

-Dis, Matthéï, tu y crois vraiment à cette histoire .

Le visage du futur parrain et du chef de la famille Gialepi s'assombrit. Le plus jeune des trois rompit le silence.

-Cross … tu penses aux Gardiens n'est ce pas ?

-Ouais, mais pas seulement, je pense aussi qu'Antonio n'est pas aussi gâteux qu'il semblerait. On nous cache beaucoup trop de chose, même à nous … j'en viens même a me demander ce qui s'est réellement passé avec les Monte-Gracia … si ils on réellement essayé de nous attaquer ...

Les deux amis regardèrent leur aîné avec un visage demandant des réponses tandis que ce dernier avait un aire particulièrement sombre qui ne lui allait pas. Puis, soudainement, son sourire réapparut et il se mit a rigoler:

-Enfin les gars, arrêtez !!! On ne vous cache rien que vous devez a voir, promis !!!

Dehors, des cris de joies se firent entendre, des sifflements et des applaudissements tandis la musique des marches nuptiales commençait.
Matthéï se mit a rire franchement tout en prenant le Maître d'Arme par le bras, le tirant vers l'ouverture de la tente.

-De plus, ce n'est le jour a penser a des choses aussi sombre, allez viens, c'est le plus beau jour de ta vie !

*****


La pluie rythmait ses souvenirs, les embellissant, l'emplissant, l'enivrant. Cross se sentait de plus en plus partir a la dérive, il ne ressentait plus la douleur ni la souffrance. Tandis que sa respiration s'affaiblissait, il entendait au loin des phrases et des cris: les renforts, non, les secours arrivaient mais il était déjà trop tard. Un ami était mort, l'autre avait trahis: c'était son univers qui c'était écroulé, il n'avait plus envie de vivre.
Comment cela avait-il put arriver, comment cela c'était-il passé.

*****


15 minutes avant …

L'explosion eut lieu juste devant lui. Pris dedans, Cross ressentit une vive douleur tout en partant violemment en arrière. Il roula sur quelques mètres avant de finir sur le dos. Pas très loin de sa position, Sonate, qui lui avait échappé des mains lors de la détonation, se ficha dans le sol avec un tintement mélodieux.
Son flanc, sa joue et le coté gauche de son visage le faisait atrocement souffrir. Sa peau brulait d'un feu braisé et ardent a la fois. Il avait l'impression d'être sur le grill d'un grand chef cuistot spécialisé dans les barbecues un peu trop saignant. Il ne manquait plus que le sel, le poivre et les épices, et il aurait été à croquer.
Cross tourna alors la tête avec difficulté, en poussant un grognement de douleur, et scruta les alentours. Tous ses hommes étaient morts et il en était de même pour les ennemis qui s'était trouvés ici. Mais l'épéiste savait bien que les hommes qu'ils avaient tués n'étaient qu'une toute petite partie d'un tout.
Ses ennemis. Il n'arrivait toujours pas à le croire. Mais si … peu à peu, sa conscience se conformait de plus en plus à cette réalité auquel il refusait d'adhérer. Il se battait bel et bien contre les Gialepis.
Tous c'était passé tellement vite. L'assassinat de Gialepi, l'incendie criminel de la base, la disparition de la famille Gialepi. Il avait alors conduit un groupe d'homme contre ce que l'épéiste pensait être un groupe dissident des Gialepis. Cependant, il ne s'attendait pas à une telle résistance et organisation, et surtout il ne s'attendait pas à l'affronter LUI.
Ernesto sortit de l'ombre et s'approcha, armé de son fusil de précision dans la main droite. Son style de combat n'avait jamais plu à Cross. Il n'appréciait pas le combat a distance et Ernesto en était un spécialiste. De plus il possédait une faculté qui lui convenait tout a fait. Seulement, il n'était pas indemne et une tâche rouge s'élargissait peu à peu sur sa chemise. Le chef des Gialepi s'avançait donc en rechargeant son arme avec une nouvelle munition explosive tandis que la douille précédemment utilisa vola en l'air avant de heurter le sol et de rouler sinistrement.
Cross releva difficilement la tête et cracha quelques mots.

-Pourquoi as tu fais ça, Ernesto, pourquoi ?!

Le regardant droit dans les yeux, son ennemi se passa une main dans les cheveux en soupirant.

-Pourquoi Cross ? Parce que les Morazzani ne représentent plus rien pour moi, ils ne sont plus qu'un fardeau qui m'empêchent de faire ce que je souhaite et qui me prive de ce que je veux atteindre … et aussi parce que n'en pouvais plus d'être lié à une famille qui ne font que nous manipulés tout en nous cachant la vérité !

Cross déglutit devant le regard inquisiteur de son ami. Le sang s'écoulait de sa blessure, il souffrait de plus en plus, mais bientôt il savait qu'il ne ressentirait plus rien, anesthésié par la mort. Il cria autant qu'il put, autant dire que seule une voix faible et cassé sortit de sa gorge.

-Comment ça ?! De quoi veux tu parler ?!

Ernesto écarta les bras et se mit a parler avec force.

-Que sont les Gardiens ? Qui sont-ils ? Quelles sont les étranges artefacts qu'ils utilisent ? Que c'est il vraiment passé avec les Monte-Gracia ? Tu ne t'es jamais posé ses questions, pourquoi on nous mentait et ne nous disais pas la vérité ? Afin de mieux nous manipuler Cross, de mieux nous diriger car Antonio et les grands-chefs savaient très bien que si on connaissaient la vérité, l'Alliance et la Famille exploserait, s'éparpillerait !!! Moi, je connais maintenant une partie de la vérité Cross, je sais réellement ce qui s'est passé avec les Monte-Gracia, on me la révélé ! N'as tu pas envie de briser les chaînes qui te relient au Morazzani, Maître d'Armes ? N'as tu pas envie de connaître la vérité ?

Le chef des Gialepis était maintenant tout proche de l'épéiste et il se penchait vers Alone, lui tendant la main. Le regard de Cross se fit hésitant, son bras se leva avec difficulté tandis que sa main tremblotante s'approchait de celle de son ex-ami. Il pouvait en effet savoir la vérité, enfin. Il saisit la main de Ernseto. Mais avant que celui-ci ne le relève, l'épéiste accrus sa poigne.

-Dis moi seulement une chose Ernesto …

-?

-Est ce que c'est toi qui à tué Matthéï ?

-Oui …

-Pourquoi ?

-Parce qu'il m'avait découvert, il savait ce que je préparais et aussi parce que lui aussi connaissait des choses et nous les cachaient …

Cross regarda le parrain des Gialepis droit dans les yeux avant de sourire et de se laisser relever, mais alors qu'il était debout et qu'Ernesto allait lâcher sa main, lui la saisit avec force empêchant son « ami » de se dégager. Le Maître d'Armes regardait maintenant le sol et seul un murmure sortit de ses lèvres.

-Et alors …

-Qu'est ce tu dis ?

-Et alors ça te donnait le droit de le tuer ?! C'est pour ces raisons que t'as tué ton pote ?!

Et en même temps qu'il prononçait cette phrase, son poing partit dans les côtes de Gialepi qui ne put l'éviter vu qu'il le tenait par la main. Les pieds d'Ernesto décolèrent de quelques dizaines de centimètres du sol tandis que du sang coulait de sa bouche ouverte et qu'un bruit d'os cassé rompit le silence de mort du lieu.
Sous la puissance du coup, Cross lâcha la main de Gialepi qui fut rejeter an arrière, néanmoins ce dernier ré-atterrit sur ses pieds et se maintint debout malgré l'attaque qu'il venait de subir. L'épéiste avait eu une impression bizarre, comme une sensation d'amortissement de son onde de choc qui n'avait pas été aussi fort qu'il l'avait pensé.
Ernesto leva alors soudainement le canon de son arme et tira sur l'homme aux yeux jaunes qui s'attendait a recevoir une nouvelle balle explosive. Quelle ne fut pas sa surprise quant il reçut de plein fouet une vibration semblable a une onde de choc qui l'envoya a nouveau à terre.
Tandis qu'il toussait, la bouche pleine de sang, Gialepi lui expliqua:

-L'homme avec qui je me suis allié m'a donné une nouvelle capacité, celle de pouvoir absorber une partie de l'attaque que je viens subir et de pouvoir transférer la capacité qui m'a atteinte dans des balles prévus a cette effet. Combiné a mon don me permettant de voir a travers les objets de lourdes densités, je pense que je passe premier parmi les Trois As des Morrazanni …

Cross qui n'avait même plus la force de lever la tête, qui se sentait partir à la dérive lui répondit:

-Non, ce n'est pas possible, même avec ce don tu n'aurais pas pu tuer Matthéï sans recevoir aucune égratignure, alors soit tu l'as eu en traître alors qu'il te faisait confiance, soit à été aidé …

-Un peu des deux en faîte, le coupa son ex-ennemi, le forçant a le regarder malgré ses faibles forces.

Les ombres présentes autour d'Ernesto se rassemblèrent pour former une silhouette vaguement humanoïde, doté d'un bras métallique et d'yeux rouges rubis brulant de haine. Sur la main métallique de cette chose, ou pouvait voir une rose gothique gravé.
Le visage du Maître d'Arme se décomposa. C'était cette homme qui avait aidé Ernesto a tué Matthéï, cet homme qui l'avait incité a ces actes. L'épéiste se perdit dans ses yeux brulant de colère et destruction. Et de puissance.
Une voix caverneuse et grave, dure comme le roc, froide comme la glace et grinçante comme le verre:

-Il faut y aller Ernesto, il faut s'en aller maintenant. Tu n'as plus qu'a le tuer, qu'a tuer cet homme et plus rien ne t'attacheras à ton passé, tu pourras, avec mon aide, recommencer une nouvelle vie à Domingo, une nouvelle vie sans les Morazzani, sans les Gardiens, sans Antonio, sans Matthéï et sans Cross Alone, ce type dont tu as toujours envié la liberté, libre comme l'air. Aller. Tue le et partons.

Tandis que cette ombre se mouvait autour de son ex-ami, sans quitter des yeux Cross un seul instant, Ernesto leva son arme avec hésitation avant de le rabaisser.

-Non, je ne le tuerais pas. Car c'est sans doute l'homme que j'ai le plus respecté durant toute ces années.

Les mouvements de l'Ombre se firent plus agressifs.

-Quoi ?! Non !!! Tu dois le tuer, sinon tu n'arriveras jamais a tourner la page !!! Tue le !!!

Gialepi ne répondit pas et resta prostré sans rien dire et faire, regardant Cross droit dans les yeux. L'Ombre poussa un râle de rage, puis passa devant Ernesto, s'approchant de l'épéiste qui n'arrivait pas a bouger malgré ses efforts.

-Si tu n'es pas capable de le tuer, je vais le faire moi même afin que rien ne te rattaches aux Morazanni !

Maintenant, la chose se tenait devant Cross, un certain plaisir présent dans les yeux alors qu'il levait son bras métallique aux doigts acérés pour porter un coup fatal. Mais tandis que l'instrument de mort s'abaissait, il y eut un bruit de détonation et le membre d'acier se brisa.
L'Ombre se retourna et cria sur son allié.

-Mais qu'as tu fait ?! Pourquoi as tu fait ça ?!

Le tireur ne prêta pas tout de suite attention à la chose qui lui criait dessus, occupé a recharger son arme. Puis Ernesto leva la tête vers l'Ombre et il lui dit:

-T'as rien compris !!! Tuer ce mec ne servirait a rien, si tu tiens tant a le faire souffrir, c'est le fait de survivre qui lui sera la plus insupportable !

La chose sembla hésitante, mais soudainement sa forme vaporeuse sembla se mouvoir de façon … joyeuse. Elle regarda Cross cinq minutes avec ce qui semblait être un sourire. Puis l'Ombre s'approcha de Ernesto Gialepi, parrain des Gialepis, avant de l'entourer et de le faire disparaître dans les replis de son être. Puis, dans un tourbillon de ténèbres elle disparut, laissant l'épéiste seul, livré à ses doutes et à son échec.


Dernière édition par Cross Alone le Sam 18 Déc - 23:49, édité 3 fois
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Cross Alone
Morazzani - Maître d'Armes
Cross Alone


Fiche : Ta gueule ...
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Localisation : Vous êtes sur de vouloir savoir ?
Pouvoir spécial : -Maîtrise des lames.
-Endurance.
-Contrôle de sons, des ondes et des vibrations.
-L'œil de Rân
Niveau de combat : 66
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptySam 18 Déc - 22:11


*****

Antonio s'avança au milieu des cadavres et des blessés. La plupart de ses hommes étaient morts, d'autres, peu nombreux, étaient gravement blessés. Mais seul la vie d'un homme se situant ici l'inquiétait vraiment.
Il avait mal gérer son coup, il aurait dû mettre Ernesto dans la confidence et lui donné de plus grandes responsabilités. Maintenant il était partis après avoir tué son gendre et en laissant Cross au bord de la mort.
Cross Alone. C'était le seul des Trois As restant. L'un des meilleurs éléments des Morrazanni. Il fallait qu'il soit vivant, il fallait qu'il vive. Il était dorénavant l'une des pierres de la famille. Beaucoup de jeunes qui rejoignaient la famille avait pour modèle Cross, l'épéiste aux yeux jaunes, grand gagnant de l'Arène.
Il serra fortement sa canne d'ébène au pommeau d'or sous l'effet de la colère et de l'inquiétude. Ernesto devait payer.
Sans s'en rendre compte, il se tenait maintenant a coté du corps de Cross entouré de deux médecins qui essayaient de le tirer du coma et d'une mort quasi-certaine si sont état continuait de se dégrader. L'électrocardiogramme qui était relié aux Maître d'Armes ne montrait que de faibles battements qui allaient en s'affaiblissant. Antonio serra encore plus fort sa canne en soupirant.

-Même toi tu n'as pu arrêter Ernesto, Cross, et l'on dirait bien que tu vas mourir ici, juste après Matthéï, laissant son fils tout seul. Tu sais que dans son testament, il te demandait de devenir le précepteur de son fils ? Ernest a gagné sur toute la ligne on dirait …

Soudain, la machine capta un battement de cœur plus fort que les autres, puis un autre, et un suivant, jusqu'à que le cœur s'activa de manière intensives, comme après une course.
Cross releva le haut de son corps, arrachant d'une main les électrodes situés sur son torse et de l'autre le bandage qui lui entourait la ta tête afin d'apaiser le brûlure de sa joue, tout en criant un nom, un seul.

-GIALEPI !!!!!!!

Chapitre 5: On the road again !!!

Italie, ville de Domingo à l'entrée de la ville …

Cross eut un petit soupir de soulagement tandis qu'il remontait sa braguette. Il s'était retenu d'aller aux chiottes depuis que lui et Lissandru étaient partis de Corse. Lissandru qui était partie devant sans faire attention à ce que son mentor lui disait, a savoir qu'il allait pisser un coup et que ça serait sympa si ce dernier pouvait l'attendre.
Chose que visiblement le petit parrain n'avait pas entendu vu qu'il était maintenant bien loin, même complètement hors de vue.
Ils avaient dues faire une partie du chemin jusqu'à la ville a pied car un barrage de l'armée empêchait quiconque de passer tout en aidant à l'évacuation de la ville. Une attaque terroriste avait dit les gardes. L'épéiste avait alors proposé a son jeune disciple de passer en force mais grâce a ce dernier l'usage de la force n'avait pas été une obligation: il s'était transformé en ombre et les avaient transporté en toute discrétion de l'autre coté du barrage militaire.
Tout en se rhabillant correctement le Maître d'Arme insulta son disciple dans les quatre langues qu'il connaissait, c'est à dire le français, l'anglais, le corse et l'italien. Le fait qu'il puisse parler sans problème et avec une grande dextérité ces quatre langages en avait troublé plus d'un, car Cross n'était pas spécialement connu pour être un grand futé. Mais passons !!!
Suite a cette intermède, l'épéiste aux yeux jaunes remonta sur la route et continua son chemin sans plus se presser que ça. Après tout, Lissandru était son disciple et il serait donc se débrouiller en cas de problème. Il s'en était occupé depuis la mort de son père, comme son propre fils suivant ainsi les dernières volontés de Matthéï qui était que Cross deviennent son mentor.
Le Maître d'Armes avait tout d'abord eu du mal avec le jeune parrain. Il fallait dire que Monsieur Alone et les gamins, c'était pas vraiment ça, l'entente n'était pas des meilleurs, d'un coté comme de l'autre. Mais bizarrement ça c'était rapidement développer et rapidement un vrai lien se créa entre le petit garçon qui avait perdu son père et le grand homme aux cheveux noirs qui avait perdu ses deux amis et sa femme, qui l'avait quitté peu après la fuite de Ernesto. Cross avait été un instructeur difficile et dur, cependant il savait quand féliciter, encourager et prendre soin du petit bonhomme. Lissandru quant à lui, malgré son air endormi, c'était rapidement rendu compte que Cross était un tuteur compètent malgré sa grossièreté et sa mauvaise humeur. C'est ainsi que plusieurs années passèrent pendant lesquelles l'épéiste entraîna son disciple à maitriser toutes les armes que lui même savait utilisé, même celle qu'il détestait comme les armes à feu, afin d'en faire un parrain exemplaire et surtout un chef qui ne ferait pas les même erreurs que son grand-père.
Cette période, il l'avait vécu comme un ressourcement. Bien sur il effectuait toujours des missions pour Antonio, certaines très dangereuses dont plusieurs avait mis sa vie en danger. Sa vie était toujours hanté par la mort de Matthéï et la trahison de Ernesto, mais sa vie depuis qu'il s'occupait de Lizzu avait été particulier pour lui: s'occuper du gamin lui avait permis de moins culpabiliser, de s'occuper et de se ressourcer, ce qui lui permit ainsi de reprendre des force et de faire le point sur lui même. Il c'était ainsi entraîné et il avait développé de nouvelles techniques, tout en augmentant sa force et sa puissance. De plus, ces années de « repos » lui avait aussi permis d'avoir une meilleur perception de son œil, l'œil de Rân, qu'il soupçonnait hériter de son père, et d'ainsi mieux maîtriser l'énorme pouvoir que contenait son orbite droite. Il avait ainsi mis au point une nouvelle technique pour contrer Ernesto.
A cette pensé son poing se serra. Domingo, selon les sources, c'était ici qu'était venu s'installer Ernesto Gialepi, et depuis son arrivé, il avait fait de sa famille la deuxième plus puissante organisation mafieuse de la ville. Malheureusement pour lui, les Morrazanni, après cette ré-organiser et panser leurs plaies après la trahison des Gialepis, avait rapidement réagis afin de garder sa place en tant que famille régnant en Corse et dans le sud de la France. Et elle avait opter pour une stratégie d'attaque afin de maintenir sa main mise sur ses régions où grondait la révolte. Maintenant, Antonio s'intéressait à l'Italie, et à la première ville mafieuse au monde: Domingo.
Lissandru était partis il y a un an afin d'installer le prémisse d'une famille, mais il avait échouer et était revenus la queue entre les jambes. La colère d'Antonio, et sa honte, avait été monumentale. Cross n'avait pas apprécié la réaction de ce dernier: D'accord, Lissandru avait foirer, mais il n'était encore qu'un gamin et son potentiel d'évolution était énorme, sans doute beaucoup plus élevé que son père. Si Antonio voulait tellement s'introduire en cette ville, il aurait dû l'envoyer lui ou ses Gardiens … Cependant, le Maître d'Arme n'avait rien dit, ni à son disciple, ni a son parrain. Tout le monde avait cru qu'il était en colère contre Lizzu à cause de sa défaite comme il avait gardé le silence, lui dont la colère était particulièrement redouté, mais il n'en était rien. Pendant l'année qui suivit, il entraîna encore plus intensément son fils par procuration, lui apprenant de nouvelles bottes et le familiarisant avec son don d'Ombre. Puis, la veille du départ du jeune homme, il était allez voir son supérieur pour lui demander accompagner le petit-fils du Boss. Ce dernier avait tout de suite accepté, sur qu'ainsi l'implantation serait une réussite. Et c'est ainsi qu'ils étaient partis pour l'Italie …
Une explosion le sortit de ses pensées, elle était loin et il n'avait pas à s'en inquiéter mais il fut néanmoins surprit quand un pilier de terre poussa comme par enchantement au milieu de la ville.
Son sang se mit à bouillir. Sa fièvre des combats était toujours présente en lui, moins fort qu'avant la trahison, mais toujours présente au fond de lui. L'homme aux yeux jaunes était un prédateurs, et quoiqu'il se passerait, il le resterais: seuls les êtres forts survivent, mais ils n'en sont pas pour autant respecté. C'était sa devise. Mais maintenant, il avait la responsabilité de Lizzu et il comptait faire tous son possible pour le jeune parrain. Il briderait son instinct pour lui s'il le fallait. Mais ces … terroristes étaient un danger et un obstacle pour les Morazanni, un obstacle à abattre.
Alors qu'il s'avançait, sa détermination renforcé, sa fièvre des combats présentes et son envie de vengeance brûlant son être, Cross entendit un camion arrivé. Il n'y fit tout d'abord pas attention, mais quand le bruit du véhicule se fit plus fort, une question vint à son esprit: comment ce camion avait-il pu franchir le barrage ? Il sortit alors de la route et se cacha dans des ruines la bordant, là, il regarda le poids lourd passé devant sa cachette. Qui était donc à l'intérieur ? Pourquoi cette exception ?
La réponse le laissa figé. Au volant se trouvait un homme aux cheveux rouges, qui conduisait d'un bras et qui disait vaguement quelque chose a l'épéiste. Mais ce qui attira véritablement son attention, ce fut le bras que l'homme passait par la fenêtre du véhicule: un bras d'acier, un bras d'acier avec une rose gothique gravé sur le dos de la main artificielle.
Cross Alone resta là, aussi dur qu'une statue et surement aussi immobile. Avec une lenteur effrayante, il sortit des ruines et il se mit à marcher en direction de la ville. Soudain, un groupe de jeunes, dont la plupart portaient des habits sales et tâchés de sang, l'entourèrent mais il ne leur prêta pas plus d'attention que ça. Cross avait vécu dans la rue, il savait donc reconnaître des pilleurs pour l'avoir été pendant une époque. Simplement l'homme aux yeux jaunes s'en foutait, qu'il fasse donc comme bon leur semble pensa-t-il en haussant les épaules. Et sans s'arrêter, il continua son chemin, seulement, les quatre hommes l'entourant ne l'entendaient pas de cette oreille et deux sortirent des couteaux avant de se ruer sur lui.
Le premier des pilleurs arriva rapidement au niveau de son dos, prêt a le trouer de pars-en-pars, cependant, tout ne se passa pas comme prévu. Cross saisit soudainement la poignée de l'individu de son bras droit avant de le faire passer avec une force horrifiante pour un être humain normal devant lui, l'éclatant littéralement sur le dos au sol. Une fois la chose faîte, il donna un coup de talon au niveau de la pomme d'Adam de son adversaire, lui promettant ainsi une mort lente et douloureuse. Alone se retourna alors avec vivacité avec le deuxième attaquant qui arrivait a sa hauteur.
L'homme qui fonçait sur lui avait troqué une splendide épée contre son poignard. Le Maître d'Armes ne songea même pas à utiliser Sonate contre un type pareil. Tout ce qu'il fit fut d'esquiver avec une facilité déconcertante les assauts maladroits de son assaillant avant de rentrer dans son périmètre et de saisir sa tête de sa main gauche. Puis, Cross libéra une vibration particulièrement agressive directement dans la tête du pillard avant de l'envoyer valser contre un mur dans un arc-de-cercle. La sang qui s'écoulait des oreilles de l'homme, maintenant au sol contre la battisse en ruine, n'était pas seulement dû au choc.
Le regard des deux derniers hommes se mit a virevolter entre les corps de leurs camarades et le monstre à la cape rouge bordé de fourrure se tenant devant eux. Leurs fronts étaient perlés de sueur tandis que leurs corps tremblaient sous l'effet de la peur. Cet homme n'était pas normal, ils avaient attaqués la mauvaise personne ! Même dans cette ville on trouvait rarement une personne comme elle, capable de tuer si vite et si brutalement avec un minimum d'effort. Oui, il était monstrueux. Avec un cri d'effroi et de panique, l'un des pillards encore en vie sortit un fusil de chasse d'une housse situé dans son dos.
C'était une arme de bon calibre, probablement fabriqué pour la chasse aux sangliers, donc une arme assez puissante capable de faire pas mal de dégâts si utilisé correctement.
L'homme, avec rapidité, visa Cross et lui tira dans la tête. Mais une fois que la poudre se dissipa, les deux hommes purent voir que l'épéiste était encore debout, les regardant d'un air mauvais en se frottant le front.
Sans demander leur reste, ils s'enfuirent en hurlant. Alone les regarda partir tout en se frottant la tête puis, une nouvelle explosion ramena son regard sur Domingo. Le ciel était lourd et il pleuvait. Dégainant Sonate dans un son de clochette, il s'avança, prêt a faire face à son destin. Oui, tout d'abord il s'occuperait des terroristes afin de mettre Lizzu en sécurité et avant qu'ils ne détruisent la ville: bref il fallait les éliminer. Ensuite, ce sera au tour de l'Ombre et de Ernesto. Et enfin, dans quelques années, quand son disciple n'en sera plus un et qu'il pourra prétendre au titre de parrain, Antonio et ses Gardiens y passeront, étant à l'origine de la trahison. Un plan simple, comme il les aimait.
Un sourire féroce sur les lèvres, son sabre noir sur l'épaule, il s'avança au milieu des ruines. Un nouveau chapitre s'ouvrait a ses pieds.


Description physique :
Le visage de Cross est plutôt allongé mais sa mâchoire est plutôt carrée. Ses oreilles sont petites et sembles déchiquetées. On peut voir une boucle d’oreille en forme de croix accrochée à son oreille gauche. Ses pupilles sont de couleur jaunes, telles les loups. Alone a un nez assez long et plutôt pointu. Ses dents sont blanches, toutes présentes, et les deux canines sont particulièrement acérées. Une cicatrice horizontale est présente sur son nez tandis qu’une autre ressemblant à une brûlure, se trouve sur sa joue gauche et s’étend dans son cou. Il porte un cache œil sur son orbite droit, cachant l’œil de Rân, un œil qui, lorsqu’il est découvert, voit sa pupille prendre la forme de la glyphe de Jupiter. Ses cheveux sont noirs, à part une mèche blanche, longs et pas peignés. Ils tombent sur les côtés en encadrant son visage. Seules quelques mèches lui tombent devant les yeux. Plusieurs clochettes, moins grosses que des balles de ping-pong et de couleur dorées, sont accrochées à ses cheveux. Il porte une alliance au bout d’une chaîne autour du cou, seul témoignage de son premier mariage. Cross Alone est grand, très grand, il fait 2 mètres 10 et pèse 105 kilos. Son poids est plutôt bien réparti et il profite ainsi d’une silhouette imposante et impressionnante. Sa peau est très légèrement et intégralement halée. Il est musclé et est plus fort que la plupart des hommes. Si ses muscles ne sont pas aussi développés et impressionnants que certains body-builders, c’est que dans son cas, ce n’est tout simplement pas de la gonflette. Bien qu’il soit « L’Homme dont on ne connaît la couleur du sang », son corps et couturé de cicatrices : en effet les rares hommes qui ont réussis à le blesser se sont avérés des adversaires particulièrement coriaces et puissants. Sa main gauche, main où il porte sa nouvelle alliance, est plus ou moins paralysée depuis un accident qui a eu lieu durant son enfance dont la cicatrice ressemblant à une étoile se trouve sur l’épaule. Du coup, il a du mal à bouger ses doigts qui sont devenus assez raides. Mais cette paralysie n’empiète pas sur ses capacités de combat, vu qu’il ne se sert essentiellement que de sa main droite pour manier son épée. Cette main est cependant dotée d’une force démentielle. Sur le dos de sa main droite, il porte l’insigne des Morazzani, un emblème pouvant devenir invisible a volonté, bien que Cross le porte le plus souvent a la vue de tous.
On ne peut pas vraiment dire que Cross soit un bel homme, et pourtant il émane de lui un charme animal et de danger qui attire certaines femmes. Il est ainsi marié depuis quelques années à la plus belles femmes de corse qui est beaucoup plus jeune que lui, et c’est son deuxième mariage. Les putains qu’il fréquentait regrettent d’ailleurs le temps où ce dernier était libre.
La façon de s’habiller du Maître d’Arme est très particulière. Il porte généralement un pantalon noir, des chaussures en cuir de la même couleur, une chemise de couleur rouge pourpre, une cravate noire et par dessus le haut, il ajoute une jaquette de la même couleur sombre que ses chaussures et sa cravate. Il aime bien s’habiller aussi avec une simple chemise noire au col entrouvert. Par dessus tout ça, il porte une cape à l’extérieur noir et à l’intérieur pourpre, dont le col est bordé de fourrure grise, marron et blanche. Elle est attaché, non pas devant, mais au niveau de l’épaule droite par un gros bouton doré sur lequel est gravé l’emblème des Morazzani, et juste en-dessous par une chaînette d’or reliant les deux pans. Autour du cou, il porte une longue écharpe blanche zébrée de rayure rouge horizontale qu’il laisse tomber sur son torse et dans son dos. Alone s’en sert pour essuyer le sang qui se trouve sur son épée, et bien qu’il le fasse s’en faire attention, par un pur hasard, les rayures sont perpendiculaires.
Dans son dos accroché à sa ceinture de cuir, se trouve deux flasques de whisky pur malt qu’il fait venir directement d'Écosse.
Il porte un fourreau rigide fait d’un ensemble et d’un mélange de métal extrêmement dur à la ceinture au niveau de son flanc gauche. Dans celle-ci se trouve l’épée de Cross, Sonate.

Cross Alone, le Maître d'Armes Cross_11


Description mentale :

Avant la trahison de Gialepi, Cross était un individu qui ne vivait que pour se battre, et qui prenait plaisir à le faire. Son dicton était « Un meurtre est un meurtre, ne cherche pas à lui donner de signification. Ne prend pas de plaisir à tuer, seulement à combattre ». Il n’obéissait aux ordres d’Antonio, le Parrain de la Famille, que pour le plaisir qu’il retirait des combats qu’il menait lors de ses missions. C’était un fou du combat qui ne se lassait jamais de jouer avec la vie et la mort. Pour lui, seuls les plus forts pouvaient survivre, idée qu’il a toujours maintenant, sûrement un syndrome résultant de son passé.
Depuis la fuite de son ami Gialepi après avoir tué Matteï et après avoir été battu par ce premier, la personnalité de Cross changea de tout au tout. Il devint plus sombre, plus froid, plus réservé et une certaine mélancolie pouvait se sentir dans ses gestes. Ses deux seuls amis étaient soit morts, soit partis. Il ne peut s’empêcher de penser à tuer le traître, lui qui n’a jamais combattu que pour le plaisir de combattre, il ne comprend pas ce sentiment. Il est aussi devenu beaucoup plus loyal envers la famille qu’il ne l’était auparavant.
Aujourd’hui, Cross Alone reste toujours un fou des combats qui adorent se battre, seulement, il prend moins de plaisir quavant a se battre contre des hommes puissants voir à se battre tout cours. Sa philosophie de la vie est simple, seuls les hommes forts survivent, mais il y a différentes formes de force. Cross divise l’humanité en deux : les humains ayant des dons et ceux n’en n’ayant pas. Attention par don il n’entend pas des pouvoirs, mais des capacités comme la force, l’intelligence, le savoir faire … Les personnes en ayant sont appeler à suivre un destin prédestiné ou alors ils doivent se le forger eux-mêmes : Cross suit les deux voies, il a été fait pour se battre mais il a mis cette force au service de sa famille mafieuse corse. C’est quelqu’un d’assez rustre et froid, qui peut paraître « je-m’en-foutiste » sur les bords, mais au fond c’est quelqu'un de gentil même s’il n’hésitera pas a tuer et à blesser pour protéger la famille Morazzani et Lissandru; Malgré son changement de personnalité assez brutal, c’est une personne ayant largement foi en ses capacités et ne doutant pas souvent de lui. Du coté intellectuel, Alone est loin, très loin, d’être une lumière et ne marche pratiquement que par instinct, néanmoins quand il s’agit de stratégie et de plan d’attaque, il égale les plus grand généraux.

*Informations complémentaires
Aime : le café, le crabe, la musique (en fait tout bruit qu’il entend comme une note claire et limpide ), la pastèque, le melon, les combats, sa femme, fumer au narguilé, l’alcool en général …

Déteste : Gialepi, les bruits assourdissants, les discours longs et difficiles à comprendre, les choses chiantes à faire, les mecs trop intelligents et ceux qui se la ramène, le thé, les sirops, les dromadaires, la menthe …

Particularité : Est partiellement paralysé de la main gauche et a une oreille musicale sur-développée si bien qu’il est capable d’entendre très loin, de donner une note à chaque son, de reconnaître n’importe quelle note et d’en connaître la vibration correspondante. Il sait jouer à merveille du piano.

Citations favorites : « Sonne, Sonate … », « Fais moi redevenir moi-même », « Lizzuuuu ~~~ », « Crétin de disciple ! », « Whou, on n’est déjà pas dans la merde … », « C’est chiant !!! » (et toutes les autres manières de le dire)

Chiffre favori : Le 6, car c’est celle ressemblant le plus a une note de musique.

Animal représentatif: Loup sibérien.

Cross Alone, le Maître d'Armes Croqui10

Pouvoirs :
-Maîtrise des lames : La maîtrise de Cross avec une lame, que ce soit une dague, un couteau ou bien une épée, est tout simplement prodigieuse. Ce n’est pas simplement une maîtrise liée à des années d’entraînement, c’est un pouvoir à part entière. En effet Maître Alone est tout simplement fantastique avec une épée, et très peu peuvent prétendre seulement l’égaler. Il suffit de l’observer pour se rendre compte que cette façon d’utiliser les lames ne peut-être qu’un pouvoir, qu’un don supérieur.

-Résistance : « L’Homme dont on ne connaît la couleur du sang », « The Undead », ce sont autant de surnom qui ont pour origine l’étrange capacité de Cross qui rend son corps sur-résistant et le protège. Cette résistance touche autant les os, que les muscles et la peau. Seuls les individus ayant une véritable force peuvent espérer le blesser. De plus cette capacité peut-être améliorée par l’autre pouvoir que maîtrise Cross Alone, à savoir la Maîtrise des Ondes, ce qui lui permet de créer des ondes, des vibrations, en son être, différentes de celles que produit l’attaque ennemie en l’atteignant et ainsi de ne pas se faire blesser.

-Maîtrise des ondes, des vibrations et des sons : Cross peut provoquer et maîtriser les différentes ondes qui existent dans l’espace humain. Par le mot Onde, il faut comprendre le mot vibration et les sons, et non les ondes téléphoniques, de radio … Il peut ainsi créer des Ondes de chocs ayant la puissance d’impact d’un camion à partir de ses mains, trouver la vibration qui permet d’affaiblir chaque chose, de renforcer la capacité de son épée Sonate, d’augmenter les vibrations émises par ses clochettes, de se propulser en l’air, d’écouter une conversations lointaines ... Cross Alone maîtrise totalement son pouvoir, grâce à son oreille musicale développé : il est en effet capable de donner a chaque bruit une note et donc d’en connaître la vibration de base et peut donc en déduire les vibrations propres a renforcer la chose ou a l’affaiblir. Il peut donc théoriquement connaître les notes particulièrement aiguës permettant de briser une vitre, par exemple.

-L’œil de Rân : Rân est la Déesse nordiques des Tempêtes. Dans l’orbite droit de Cross se trouve un œil jaune avec comme pupille la glyphe de Jupiter qui lui permet de maîtriser le temps, les phénomènes atmosphériques. Ainsi The Undead peut faire pleuvoir, neiger, grêler, provoquer des tornades, faire tomber la foudre, couvrir le ciel de nuage ou bien le découvrir pour que le soleil soit éclatant. Néanmoins, c’est le pouvoir que Cross maîtrise le moins, et le moins facile a manier. Son contrôle est très éprouvant pour Alone et s’il n’est pas maîtrisé, le pouvoir à tendance à se calquer sur le caractère de son possesseur, ce qui peut provoquer des conséquences plus ou moins terribles. Cependant, malgré ses défauts, c’est un pouvoir très utile et extrêmement puissant qui permet au Maître d’avoir une quantité d’Ondes très puissantes et incroyables.


Armement – Accessoires / Styles de combat / Technique :
*Armement et Accessoires

-Le bandeau : le bandeau que porte Cross sur son œil droit n’est pas un cache-œil ordinaire. C’est en effet un artefact magique mis au point par la section scientifique de la famille Morazzani et a deux fonctions essentielles. Premièrement, il permet à Maître Alone de diminuer sa puissance qui est tellement grande qu’il tue la plupart de ses ennemis sans avoir le plaisir de se battre. Même quand il le porte d’ailleurs. Sa seconde utilité est de sceller l’œil de Rân qui a tendance à s’activer n’importe quand sans que son possesseur le veuille. Cross Alone ne libère la puissance contenue dans son orbite droit que face aux meilleurs adversaires, et il ne l’utilisera pas, même s’il va perdre, contre un adversaire capable de le battre quand il a son bandeau mais qui perdrait s’il l’enlevait.

-Les clochettes : Dans les cheveux du Maître d’Arme se trouvent, accrochées, plusieurs clochettes, un peu plus petites que des balles de ping-pong et de couleur dorées. Elles sont maintenues dans la masse capillaire par des câbles et sont dotées à l’intérieur d’un système rétractable, ce qui permet au Undead de les envoyer et de les faire revenir à volonté. Comme le bandeau ci-dessus, elles ont deux utilités : elles compliquent un peu la tâche à Cross quand il se bat en tintant, ce qui permet aux adversaires de ce dernier, s’ils sont assez rapides, de suivre ses déplacements. Mais la deuxième utilisation qu’en fait Alone, après cette utilisation purement vaniteuse, c’est de les utiliser comme arme. En effet, avec son pouvoir de maîtrise des Ondes, il augmente la puissance et le nombre des ondes et des vibrations qu’elles produisent et peut donc s’en servir de différentes manières.

-La cape du Maître d’Arme ou Cape des Honneurs:
Cette cape est donné a la personne détenant le titre de Maître d’Arme et son origine se perd directement dans les fondations de l’Alliance Morrazanni. Cross la porte depuis qu’il a été intronisé a ce titre. Ce vêtement a la particularité de s’auto-régénérer comme un être vivant et donc de réparer un accroc ou un trou. Son extrême résistance, aux origine mystérieuse car nulle scientifique n’as pu déduire de quoi était fait cette cape, renforce encore la légende d’invincibilité qui entoure son porteur et le rend encore plus difficile a blesser. On prête a cette cape de grand pouvoir, cependant Cross a toujours démenti ces propos, et pourtant, ce vêtement semble amplifier l’aura de prédateur et d’autorité du Maître d’Arme ce qui aurait pour effet de provoquer une baisse de morale des ennemis de Alone. A moins que ça ne soit tout simplement du qu’a la puissance de Cross et a rien d’autre.

-Sonate : L’épée de Cross est une arme spéciale dans le sens dont elle est pourvu de certaines capacités mais aussi qu’elle est dépourvue de pouvoirs. C’est une épée en orichalque entièrement noire. Sa poignée est entourée de cuir de couleur sombre et elle est dépourvue de garde. Juste au-dessus de la poignée se trouve une petite sphère de métal, ressemblant à une petite cage dont les barreaux sont torsadés et forment des tourbillons reliés entre eux. Au centre de cette cage se trouve un petit grelot. La lame située juste au-dessus est longue, fine, d’un seul tranchant, à la pointe acérée et légèrement courbée. C’est une arme possédant déjà à la base, un tranchant supérieur à bon nombre d’épée voir supérieur à celui de toute arme tranchante. La particularité de cette lame, c’est que quand elle frappe une quelconque matière, la lame étant fine, elle se met à vibrer comme un diapason. Sous cette vibration le grelot s’agite, vibre et sonne. Une vibration contraire apparaît alors dans la petite cage et se propage ensuite à la lame. Elle devient ainsi capable de couper la matière précédemment frappée comme du beurre. Bien sûr, l’épée ne peut pas couper deux matières différentes à la suite, pour cela, le processus doit recommencer pour la deuxième matière. Cette capacité est nommée par Cross la Résonance. Alone est capable d’utiliser son pouvoir pour faire vibrer l’épée et utiliser la capacité de Résonance de manière exagérée.

Cross Alone, le Maître d'Armes Sonate10

*Style de combat

Cross Alone n’a pas vraiment de style de combat prédéfini, vu qu’il a grandit dans la rue et a développé son style en fonction des situations. Sa stratégie est simple, et ô combien efficace : il se contente d’approcher l’ennemi pour le découper, tout simplement, tout en profitant de la formidable capacité de protection que lui offre son corps. Sa tactique consiste à acculer l’ennemi de n’importe quel manière avant de lui porter un ou plusieurs coups fatals.
Bien qu’il puisse utiliser sa maîtrise des Ondes pour attaquer de loin en utilisant des Ondes de Choc longues portées, il ne le fait pas car il déteste le combat à distance qu’il trouve sans intérêt et aime éprouver la force de son adversaire de la pointe de sa lame.
Cross, par son titre de Maître d’Armes, sait aussi maîtriser nombres d’armes telle que la masse ou les armes a feu, bien qu’il dénigre ses dernières, et ce a un niveau élevé. Il se spécialise dans les armes tranchantes et plus particulièrement les épée.
Lors de combat il sait aussi mettre en avant et utiliser ses sens qui sont plus développés que la moyenne tel que l’odorat, le toucher, le son … ce qui lui permet de se faire une idée du style de combat et de l’arme qu’utilise l’adversaire.

*Techniques

- Opéra = Lors de cette technique, Cross fait naître une forte vibration sur la lame de Sonate, améliorant ainsi sa capacité de Résonance et sa capacité destructive. En effet, si l'épée est manié lentement rien ne se passe, mais si l'épéiste l'utilise avec rapidité, Sonate est alors capable de faire vibrer l'air et de le déchirer, créant ainsi une lame de vent invisible comme si la longueur de l'épée était devenu disproportionné. Cette « ajout de longueur » que connaît l'épée de Cross est capable de couper aussi bien le métal que la pierre. Certains Morazzani disent même que cette technique peut couper l'orichalque.

- Requiem = Pour cette technique Cross utilise ses clochettes pour créer un dôme autour de lui, un dôme de son et de vibration qui l'entoure et qui lui permet ainsi d'être au courant de toute attaque entrant dans cette zone. C'est la zone de défense ultime de Cross qui lui permet d'anticiper n'importe quelle coup tout en étant une zone de destruction: en effet, les vibrations émises par les clochettes fragilisent tous corps entrant dans le dôme, organiques comme inanimés, facilitant ainsi leur destruction par le Maître d'Armes. Cette zone s'étant autour de Cross sous la forme d'une sphère de rayon égale à la porté maximum de Sonate.


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Dernière édition par Cross Alone le Sam 18 Déc - 23:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptySam 18 Déc - 22:15

Voila, présa fini ^^
Alors pour ceux qui me noteront, merci de prendre contact parce que je n'ai pas eu envie de tout mettre dans ma présa afin de préserver le mystère mais j'aimerais quand même de pas être pénalisé, donc prenez contact. Ou alors que Slayer juge ^^ lui il s'est tout ^^
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptySam 18 Déc - 23:29

eh ben ça, c'est de la présa o.o bravo bravo ^^
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyDim 19 Déc - 11:37

style t'as écrit tout ça en combien de temps Oo là t'as 3-4 posts c'est un record :o
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyDim 19 Déc - 21:16

Hum j'ai "créer" le personnage de Cross avant les vacances ^^ il m'a fallu 4-5 jours pour mettre au point son physique son mental et ses pouvoirs et ... jusqu'à maintenant pour écrire son histoire ^^ ( bon j'ai pas fait que ça pendant 4-5 voir 6 mois, si on compte correctement, j'ai du mettre, si on arrondit a 8h par jour, 2 à 3 semaines ...)
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Yoh Asakura

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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyDim 19 Déc - 23:11

eh bah faut le vouloir pour écrire tout ça et surtout être très inspiré ;) je te souhaite bonne chance pour avoir un bon niveau ;)
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyMer 29 Déc - 20:59

Bon alors après moulte réflexion et discussion, nous nous étions lancé sur une base de 65, mais nous avons décidé de descendre ta note a 63 afin qu'il puisse y avoir des joueurs de ton niveau, ou tout du moins pouvant avoir une chance de te battre, félicitation ^^ la meilleur note du forum ^^
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyVen 31 Déc - 17:28

Merki =3
Au passage j'aimerais vraiment remercier Lupo et ses illustrations qui m'ont grandement motivés a finir cette présa dont je ne pensais pas voir la fin un jour et dont je pensais baclé la fin ^^ Merci Lupoooooooooooooooo !!!!!
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes EmptyVen 31 Déc - 17:31

*courbette* de rien mon cher ^^
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MessageSujet: Re: Cross Alone, le Maître d'Armes   Cross Alone, le Maître d'Armes Empty

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