La salle informatique secrète

=> Deux blondes dans une infirmerie ( meme si a la fin c'était plus du tout le sujet )

Carten tomba alors dans une pièce sombre, trébuchant sur quelque chose et tombant carrement par terre, s'assomant à moitié. Se relevant avec peine, ses cheveux lui cachant la vue, il remarqua alors que des lumières et une bruits de vent était présent. C'était plusieurs ordinateurs, qui tournaient, [ surement un groupe éléctrogène pensa-t-il, vu que le courant est coupé dans le lycée ] et qui émettait un son très particulier, très inquiétant. Carten placa alors les lumières au plafond, comme il l'avait fait dans le couloir, et pu remarquer les 11 ordinateurs, très modernes, qui tournaient. Il les regarda, avec un air très particulier. Tout de suite, il se retourna, mais aucun signe de porte. Il tâta quelques secondes le mur, mais abandonna très vite. Il ne restait plus qu'a ésperer que les filles se débrouillerai de l'autre côté - et d'ailleurs il avait oublié que les lumières étaient à lui et qu'elle avaient disparut - et qu'il y ait une sortie ici.

Network était dans cette pièce depuis un bon moment déjà, a vrai dire, il y squattait depuis quelques jours. Il avais récupéré plusieurs ordinateurs qu'il avaient remis en état et améliorés, surtout pour passer le temps, attendant sagement que sa ''victime'' fasse son apparition.

Depuis un bon moment, il entendais les bruits de voix et de pas des trois visiteurs du lycée, et il savait très bien que l'un d'entre eux était Carten Agostino, le nouveau mafieux qu'il s'apprêtait a plumer. Les deux autres étant l'une de ses gardiennes, et une jeune allemande. Sans beaucoup d'intérêt aux yeux du Réseau.
Et comme il l'avais si bien prévu, Carten passa par dessus le mur et se retrouva dans sa pièce. Apparemment, même s'il y avait installé lui même de la lumière grâce a son pouvoir, il n'avait toujours pas remarqué Andropov, qui était assis au fond de la salle, dans l'ombre, mais complètement visible, pour peu qu'on le regardais.

-Carten Agostino, 5ème futur parrain Agostino, je serais toi, c'est par la porte que j'essayerais de sortir.

Conscient qu'il surprendrais certainement son ''otage'', il montrais distraitement la porte en métal rouillée a l'autre bout de la pièce, sur laquelle figurais un petit panneau ''Exit''.

-Malheureusement je l'ai bloquée. Et tu ne sortiras d'ici que quand j'aurais eu ce que je veux.

Un de ses tics nerveux le repris, et il se passa une main dans la nuque, avant de se relever et de s'avancer plus dans la lumière. Révélant vraiment son physique complet.

Son petit jeu eut l'effet espéré sur Carten, il l'avais bien fait flipper, et c'était tout ce qu'il espérait. Et il pensais vraiment pouvoir défoncer la porte? Vu son air résigné en regardant celle-ci, non, il n'y pensais pas sérieusement. De toute façon comment défoncer une porte scellée elle même par le temps? Le coup de la porte bloquée était en effet du bluff, Network était entré lui même par un conduit d'aération, avant de trouver le pseudo-passage secret qu'avais utilisé Carten pour atterrir ici.

Carten prit une position assez...Gay. Mais sachant beaucoup de choses sur lui, cela n'étonna pas le moins du monde Andropov, qui se contenta de le regarder sérieusement, derrière les verres de ses lunette. Qu'il remonta d'ailleurs d'un geste pressé.

-De l'argent.

Il lui avait répondu du tac au tac. Bien sur il savait que s'il ne développais pas, il avait fort peu de chances que quiconque accepte ce genre de demandes, c'est d'ailleurs pour ça qu'il avait pris la fâcheuse habitude de fouiller le passé de ses victimes.
Et de fait, il savait pas mal de détails somme toute croustillants sur la vie de Carten. Bien qu'il se fiche totalement de qui il embrasse dans les coins de rues ou autres choses assez humiliantes dans son enfance.

-En contrepartie...je garderais pour moi la photo que j'ai, de ta petite soeur Raia qui t'embrasse dans le coin de la rue Passeri, après le tournois avorté.

Sur ces mots, Andropov sortit de sa poche une photo parfaitement claire de Raia volant un baiser a Carten et la plaça a sa vue. Bien sur, qu'il prenne et détruise cette photo n'était franchement pas quelque chose de grave, de toute façon il pouvais facilement la reproduire en masse.

-A moins que tu tiennes tant que ça a ce que tes Gardiens sachent que tu caches des penchants pédophiles Sistercon...

Comme il le pensait, sa petite menace n'était pas vraiment efficace, elle avais déstabilisé le petit boss 5 minutes, mais il s'était bien repris. Andropov eut un léger sourire, après tout, il aurais été bien stupide de ne pas trouver autre chose pour faire chanter Carten. Et il avais effectivement autre chose, qui le ferait certainement réfléchir a deux fois avant de le provoquer.

.... Faudra plus que ca pour que je te file ton fric l'intello. Et puis bon, qu'est-ce que tu peux bien faire seul face à la mafia.

-J'ai pire que la mafia au derrière, c'est pas avec tes menaces de bas étage que tu vas me faire peur, mini-boss. Par contre...

et là il eut vraiment un sourire, presque malsain.

-Je suis pret a parier que la police sera ravie de connaitre l'adresse de la base de ton paternel. Ainsi que tous les noms, les adresses, et les informations sur les agents qui bossent pour vous. Et crois moi, j'en ai pas oublié un seul.

Network tenais dans sa main un petit paquet de feuilles, toutes entièrement noircies de lettres, contenant effectivement tous les noms, toutes les adresses et diverses informations sur les pouvoirs/capacités/armements des personnes liées de près ou de loin aux agostinos. Il avait bien mis plusieurs jours a réunir toutes ces informations, mais ça en valait le coup, il doutais franchement que mini-agostino soit prêt a mettre en danger tout ce petit monde.

Bingo. Cette fois Carten parraissait vraiment paumé. Network avait laissé le tas de feuilles en évidence, assez proche pour qu'il puisse y lire les noms et les informations, et visiblement, il prenais doucement conscience de la dangerosité de la chose. Il resta un bon moment sans rien dire...

Comment as-tu eu ces noms.... et le nom de mon père?

Network eut un rire discret, et il passa instinctivement sa main dans sa nuque, regardant toujours Carten fixement.

-ça tu voit, c'est mon petit secret.

Il était maintenant quasiment certain qu'il avait la main mise sur Carten, et qu'il pourrais lui soutirer tout ce qu'il voulais, avec cette petite pile de feuilles, c'était aussi simple que ça. Sinon, toutes ces informations atterriraient sur le bureau de commissaire, anonymement, bien sur.

-Maintenant, tu vas te débrouiller pour trouver de l'argent. Par quel moyen, j'en sait rien, mais fais vite, ou alors quelques pages de ce documents pourraient très bien glisser dans la boite aux lettres du commissaire...A commencer par la première.

Lentement, toujours souriant, il sépara la première page du reste du bloc, celle où apparaissait le nom du Padre Agostino. Ce même nom qu'il soupçonnait fortement d'être la cause du soudain ''malaise'' de Carten. Il lui lança la feuille en question.

-oh, et tu peux la détruire si tu veux, j'ai les moyens de la reproduire en masse. Tu n'y échappera pas.

Pendant un long...très long moment, carten observa la pauvre bout de papier qu'il lui avait négligemment lancé. Il s'attendait a ce que ça lui fasse de l'effet, mais peut être pas au point de le rendre muet. Légèrement désappointé, Network s'assit sur une table en attendant, l'observant toujours du coin de l'œil. Et c'est seulement après encore un certain temps de silence que Carten se rappela qu'il n'était pas seul, dans cette foutue pièce.

T'as... un bon plan. Franchement, c'était parfait. Tu as faillit m'avoir... mais malheureusement, je crois que tu es foutu... et moi aussi a vrai dire.

Carten bredouillais très vite, quelque chose n'allait pas, et pour une fois ça attirais l'attention d'Andropov, quoi? son ''plan'', une faille? ça, impossible...

Mon père... A été remplacé.

...Remplacé? Certes, il avait trouvé une infime information comme quoi il y avait un problème dans le comportement du padre dernièrement, mais Network avait compté cela comme quantité négligeable, et cela avait apparemment été une erreur. Remplacé, oui, mais comment? Tué, certainement, ce qui expliquais un peu l'état actuel de Carten.

-Remplacé ou pas, le reste des personnes sont toujours les mêmes, et si tu-

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Carten l'avait coupé.

Tu es en danger. Si celui qui a pris sa place découvre que tu as de quoi le discréditer, je suis sur qu'il va tout faire pour t'éliminer!

....en danger? Non franchement, le petit boss n'était vraiment pas au courant de toutes les merdes que se coltinais Network au derrière, entre l'ancien KGB et les services secrets d'Italie...Ni la mafia, ni un quelconque inconnu usurpateur ne lui faisait franchement peur.

-Écoute, j'ai plus dangereux qu'un imposteur aux trousses. C'est pas ça qui me fera changer d'avis, j'ai besoin de cet argent, et c'est toi qui vas me le filer. Parce que je doute que tous les membres de votre famille aient été remplacés. Ça serait dommage qu'eux tombent entre les pattes des flics.

Cette fois, ce fut a son tour d'avoir le souffle presque coupé par le mini-boss. Bosser pour lui, sérieusement? Lui qui essayait de se faire discret, s'engager dans la mafia, pour se faire encore plus remarquer dans divers braquages ou des associations de malfaiteurs, des petites opérations diverses et des meurtres? hmpf, fort peu judicieux, vraiment.
D'un autre coté, c'était clair que c'était une rentrée d'argent régulière et facile, pour le temps qu'il resterais dans cette ville, en tout cas.

Le mini-boss brûla sans merci tout le tas d'informations qu'avait rassemblé Network. Certes, il les possédaient toujours, mais c'était plus symbolique qu'autre chose, et Andropov en était conscient. Carten vint s'assoir près de lui, un sourire sur le visage, visiblement conscient.

Discutons un peu pour savoir les modalités de payements, et les avantages certains a travailler pour moi et donc pour une des familles influentes de Domingo... et encore plus dans l'avenir.

Après tout, ils ne perdaient rien a discuter. Network se tourna un peu plus face a Carten et planta son regard rubis dans le sien.

-Ça va pas être si simple que ça. j'ai beaucoup de conditions. Je suis recherché, donc note bien que je peux me barrer a tout moment, sans demander mon reste. Pas gentiment recherché par la police comme a peu près tout le monde ici, je te dirais simplement que les services secrets en ont après ma gueule. C'est pour ça que j'ai besoin d'argent. De beaucoup d'argent.

Même s'il se refusait a dévoiler le fin mot de son histoire (et même son véritable nom), Network faisait relativement confiance a Carten, après toutes les heures qu'il avait passées a rechercher la moindre de ses failles, il avait fini par se rendre compte qu'il était un jeune homme de confiance, et il avait beau être dans la mafia, il ne trahissait jamais ses ''camarades''. Du moins ceux de sa propre famille.
Ensuite il se rendit compte qu'il n'avaient pas encore abordé son pouvoir...Network attendrais que Carten lui pose lui même la question.

Network regardais carten, amusé par son petit jeu de ''nonc'estmoiquisuisleplusdanslamerdequetoi''. C'était tout a fait le genre de choses qu'il savait sur lui...oh il ne mentais pas, mais il ne se doutais pas non plus de quelle merde entourais le dit Network.
Network qui joua donc la carte de la diplomatie, en ne continuant pas ce petit jeu.

-bon, on est dans une merde similaire alors.

Il fit une pause et ajouta en regardant ailleurs.

-sauf que toi tu fuis pas.

Carten ne réagit pas plus que ça a sa remarque, et passa carrément a autre chose. Comme il s'en doutait, son pouvoir l'intriguais, enfin, il ne savait pour l'instant pas que c'était son pouvoir, mais pour être aussi bien informé, il devais forcément cacher quelque chose.

Ce que tu as fait... est normalement impossible seul. Qu'est-ce que tu es? Un espion surentrainé? Ou bien peut-être un caméléon? Un hacker de génie peut-être?

Toujours en souriant, Network se dit que Carten n'était vraiment pas si bête que ça, bien sur il était un peu gamin, et long a la comprenette, mais au final, il avais l'esprit assez vif, quand il n'allais pas chercher au fin fond de son cerveau des conneries a déblatérer.

-Un peu tout ça a la fois? Non, pour résumer....on peut dire que je suis le réseau internet a moi tout seul. Ca rejoint un peu le hacker de génie, puisque je peux craquer n'importe quoi en me concentrant un peu.

Pour lui prouver ses dires, il se retourna vers un ordinateur et ouvrit assez rapidement la page d'une quelconque banque de données importantes. Un message s'afficha, demandant un mot de passe. Andropov se concentra quelques secondes, fermant les yeux. Il lui fallut peu de temps pour trouver le code et il l'entra, valida, et toutes les données personnelles des personnes inscrites sur ce site se trouvèrent affichées au grand jour...devant lui et Carten.

-tu voit le genre?

Le menton dans sa main, Network observa le petit tour du gamin. Un tour de magie basique, dont il connaissait évidement le truc, ce n'était pas bien compliqué, mais si ça pouvais faire plaisir a son probable futur boss...
Le fugitif lâcha un petit rire et se releva a son tour.

-Alors comme ça...Je vais mourir hein? enfin, officiellement.

Il haussa un sourcil et regarda Carten. Il n'avais nul doute que s'il le voulais vraiment, Agostino pourrait très bien le désintégrer en moins de temps qu'il ne lui fallais pour faire son stupide tour de magie de débutant. Et c'était aussi le cas de tous ses gardiens, que connaissaient déjà très bien Network.

Andropov lui tendit la main, comme pour sceller leur accord.

-Bon. c'est quand que je rencontre les autres alors? j'ai encore jamais vu de taupe géante.

Il avait dit ça d'un air limite provocateur, histoire de faire comprendre a Carten qu'il connaissait déjà ses gardiens, ainsi qu'une multitude de petits détails sur la vie de chacun.

Network failli retirer ce qu'il avait dit sur Carten, il n'était pas spécialement intelligent comme gamin. Il leva les yeux au plafond et soupira lourdement, avant de pousser Carten de devant le mur.

-Laisse moi faire.

Il l'écarta pour de bon de devant le mur, et s'y plaça, regardant chaque pierres et le compta.
Une, deux, trois....jusqu'à 6 en partant de la gauche et une, deux....5 a partir de celle-ci, vers le bas. Il donna un énorme coup de poing, n'ayant pas la force, ni la résistance d'une brute, il se fit quand même assez mal, mais au moins, le mur recommençait a pivoter sur lui même, de la poussière lui tombant sur la tête.

-Faudra installer une vraie porte ici, si tu comptes vraiment t'en servir comme QG. Je compte pas me défoncer la main a chaque fois que j'veux rentrer.

Au fur et a mesure que le mur pivotais, il voyais apparaitre les silhouettes des deux jeunes filles.

Deux blondes dans une infirmerie (faudra changer le nom de ce truc tiens)


La porte secrète venait de s'ouvrir, révélant Aria et Windy aux deux hommes dans la pièce. La jeune blonde ne chercha pas à comprendre, elle venait tout juste de repérer Carten, elle ne voyait plus que lui désormais.

"CARTEN!!! On t'as retrouvé!"

Elle se jeta sans ménagement sur le jeune boss et l'entraina avec elle au sol.

"J'étais morte d'inquiétude! Tu avais disparu d'un seul coup!"

Aria se rendit soudainement compte que son agitation avait fait sauter un des boutons de son chemisier trop petit.

"_8D"

Elle s'empressa donc de se relever pour trouver un moyen de remédier à ça. C'est alors qu'elle remarqua, enfin, la présence de Network. Pas de ciseaux à la main,pas de corps translucide, ce n'était donc pas un fantôme.

"Hum...qui êtes-vous?"

Après une vaillante recherche de la part d'Aria, tandis que Windy se tournait les pouces en se disant que son boss finirait bien par réapparaitre, voilà que le passage secret s'ouvrait à nouveau.
La jeune fille malgré qu'elle arrivait pas trop mal à garder son calme extérieur, avait eu beaucoup de mal à tenir dans le noir de cet étroit couloir. Compte tenu de sa claustrophobie qui est loin d'être connue de tous.
Elle entra dans une pièce qui semblait être pleine d'ordinateurs, Carten était là avec un autre mec. Surement le tortionnaire de boss mafieux des environs. C'était plutôt bizarre.
Elle utilisa sa bague étrange afin de faire apparaitre un appareil photo, et en moins d'une seconde, la voilà détentrice d'un cliché de ce mec qu'elle ne connaissait pas. Appareil photo disparu.
Elle croisa les bras.

" Bon, dites, déjà t'es qui toi. Et on a rien d'plus pour le coiffeur fantôme ? "

Non, elle n'avait visiblement pas tellement envie d'en savoir trop sur ce mec.

Avec un léger (très léger) sourire en coin, Network s'approcha des deux jeunes filles, après que la blonde se soit relevée de son attaque strangulatoire contre son nouveau boss. En entendant parler du coiffeur fantôme, il se rappela que, lors de son arrivée dans le bâtiment, une espèce de forme gazeuse assez dérangeante avais essayé de lui couper quelques mèches, avant que Network pénètre dans la salle ''informatique'', là où apparemment, le spectre ne voulais pas pénétrer.
Pendant son temps ''libre'' Andropov avait non seulement constitué un dossier sur les Agostino, mais il avait aussi cherché qui pouvais être cet espèce d'ectoplasme étrange. Sans avoir a rechercher pendant des heures, il avais mis le doigt dessus.

-Suffit de demander. Il y a quelques années, le coiffeur qui habitais dans cette rue, Romeo Concetto, a été entrainé ici par des élèves particulièrement crétins. Ils ont voulu lui faire une blague, sauf que, manque de pot, le lycée a été fermé pour cause d'insalubrité...et il est resté enfermé dedans. Jusqu'à crever de faim. ou de soif. ou les deux.

Il marqua une pose et regarda derrière les deux jeunes filles.

-Et on dirais bien que c'est dans cette salle qu'il est mort. enfin je sais pas, mais il refuse d'y rentrer.

Il passa une main dans sa nuque et posa son regard sur la bague de windy, là d'où elle avait sorti son appareil photo pour le prendre lui même en photo. D'ailleurs son flash n'était pas très discret, et faisait bien mal aux yeux.

Windy garda les mains dans les poches tout au long de l'échange. Génial, un petit nouveau. Elle n'en avait à vrai dire rien à faire, bien qu'il pouvait peut être être un type intéressant dans le tout. En plus elle trouvait son pseudonyme marrant. Et peut être bien révélateur de son pouvoir que la jeune fille imaginait déjà, à entendre ce que venait de dire Carten.
Lorsque Network raconta la petite histoire du fantôme, la jeune Agostino se fit attentive. Elle avait déjà entendu parler de ça. Elle avait déjà causé aux élèves qui étaient la cause de tout ça, y'a un peu plus de deux ou trois ans. Elle avait été l'une des seules personnes au courant, et à leur recommander d'abandonner cette idée stupide. Y'avait des blagues à faire, d'autres non.
Cependant, se débarrasser de ce fantôme était pas une trop trop mauvaise idée. Elle se hasarda même sur une idée parmi d'autre, avec un sourire :

" Peut être en ramenant les coupables ici. J'pense pouvoir les retrouver facilement, j'les ai connus. Mais on sait pas comment réagirait le fantôme. Avec un peu de chance il ferait que leur retailler un peu le poil. "

Elle croisa les bras.

" Ou peut être pire. C'est pour ça que c'pas forcément une bonne idée. Mais le connaisseur doit avoir une ou deux idées de plus, non ? "

Finit-elle à l'attention de Network. S'il avait une idée, il gagnerait un peu plus du respect de la jeune fille.

Et on pourrais pas tout simplement le défoncer?

Répondit bourrinement Carten, qui réfléchit alors deux secondes se rappelant une histoire de mur. Il regarda alors à côté de lui, comme si il cherchait quelqu'un qui l'aiderait à se sortir de ce mauvais pas, mais personne ne répondait évidemment. Une autre idée germa dans son esprit, mais il l'oublia tout de suite, pensais que Gambino serait pas assez doué pour crée un corps artificiel.

Et si on lui disais de reposer en paix, tout connement?

Non... C'était pas possible non plus, pire, le fantôme pourrait être vexé par cette phrase un tantinet " je m'en fout que tu sois mort comme une merde ". Mini-boss réfléchit encore, et a part détruire la salle qui fût à l'origine de son supplice, il ne savais plus quoi faire. Marchant, pour réfléchir, sortant de la pièce et ..... tombant sur lui.

Une rafale de vent s'engouffra dans la salle informatique, et une table fût coupée en deux. Une manche de survêtement tachée de sang, flottante, tomba aux pieds d'Aria. Carten se tenait le bras, il avait été coupé par ce qui semblait être une lame de vent étrangement ressemblante à celle de Windy. Une deuxième rafale traversa la pièce et détruisit la porte en féraille qui était condamné, à l'autre bout. Le fantôme fonça dans le plafond, et réapparût, en redescendant, mais de l'autre côté de la pièce. Carten, en un Flash qui provoqua une bourrasque, fonça là où le fantôme se dirigeait.

J'VAIS BOTTER TON CUL PLASMATIQUE DE FANTOME!

=> Sous sol, chaudière et conduite d'eau.