La salle informatique secrète

Bien avant que Carten ne pète son câble et décide de ''botter du cul plasmatique de fantôme'', Network prit le temps de répondre a Windy.

-Peut être en ramenant les coupables ici. J'pense pouvoir les retrouver facilement, j'les ai connus. Mais on sait pas comment réagirait le fantôme. Avec un peu de chance il ferait que leur retailler un peu le poil. Ou peut être pire. C'est pour ça que c'pas forcément une bonne idée. Mais le connaisseur doit avoir une ou deux idées de plus, non ?


-Euh franchement j'en doute. Vu comment il est agressif. S'il faut ramener quelqu'un dans ce lycée, c'est certainement pas les gamins qui ont tué ce pauvre mec. Mais plutôt un exorciste...

Et c'est a cet instant que Carten lui coupa la parole (une sale manie chez lui, apparemment.) Surtout pour sortir des inepties.

-Et on pourrais pas tout simplement le défoncer? ...Et si on lui disais de reposer en paix, tout connement?

-Euh non, je dirais que c'est une des pires choses a f-...

Encore une fois, il eut la parole coupée, mais pas par Carten. Enfin pas seulement par son mini-boss. En réfléchissant, celui-ci était sorti de la pièce et était tombé nez a nez avec le spectre, qui, plutôt agressif de base, avait lancé une lame de vent en direction de la petite troupe. Coup de chance pour eux, elle ne fit que les frôler. Mais Carten n'eut pas autant de chance, et son bras avait été éraflé...Encore quelques minutes, et Carten, dans un flash, avait complètent perdu l'esprit.

-J'VAIS BOTTER TON CUL PLASMATIQUE DE FANTOME!

Et avant qu'aucun d'eux n'ait pu réagir, le nano-boss avait filé dans la direction qu'avais prise le dit ectoplasme.

-....C'est une blague? Ce mec peut carrément oublier quelque chose en trente secondes chrono, et se jette dans une des plus grosses merdes possibles....Enfin bref, faut bien que quelqu'un le suive et l'empêche de se faire tuer.

Sur ces mots, Andropov prit le chemin qu'avais emprunté Carten pour suivre le fantôme.

Sous sol, chaudière et conduite d'eau.

Pendant un moment, Aria regretta d'avoir posé cette question. Les propositions faites n'étaient pas franchement pratiques car elles débouchaient obligatoirement sur une prise de contact directe avec le fantôme, chose que ne voulais absolument pas la jeune blonde. Elle voulut donc protester, mais elle n'en eut pas le temps. Carten, voulant sortir pour réfléchir, tomba nez à nez sur le fantôme, qui avait soudainement décidé qu'il n'était pas content (na!). S'ensuivit une bourrasque, puis un plongeon de manche de survêtement ensanglantée, qui attérit molement juste devant Aria.

"Que...?!"

La surprise de cette soudaine attaque et sa phobie du sang lui firent perdre le fil de ses pensées. C'était beaucoup pour elle en peu de temps. Mais elle lutta et parvint à rester consciente. Elle put donc voir que Carten, ainsi que Network s'étaient lancés à la poursuite du fantôme.

"Carten..."

Dans sa tête, tout s'enchaina très vite.

*Non n'y va pas...c'est trop dangereux...si tu y vas dans cet état, tu risques de ne pas t'en sortir...Carten!*

Et c'est sans hésiter (ou sans réfléchir, à vous de voir) qu'Aria s'élança à son tour dans le sous-sol.


Sous sol, chaudière et conduite d'eau.

Rapidement, le petit débat s'était clos avec la violence et la rapidité d'un coup de vent tranchant un p'tit bout de blondinet. Dommage pour lui. Enfin, ça serait resté comme ça si celui-ci ne s'était pas précipité comme une âme vengeresse à la suite du fantôme. (Qui d'ailleurs, avait été particulièrement agressif avec les autres tandis qu'il lui avait seulement coupé les cheveux, à elle. )
Il avait déjà oublié qu'il était JUSTE passé à travers, il n'y a pas si longtemps, et que ces choses là c'était du genre impalpable ?

"Mais qu'il est con mais qu'il est con !"

Eh oui, une fois de plus voilà Carten qui se jette dans une merde noire de son plein gré. Il comprenait vraiment rien à la vie ce type, et Windy ne pouvait pas s'empêcher de le lui reprocher. Oui bon en même temps c'est facile de reprocher des choses à un crétin. Elle croisa les bras, en deux deux tout le monde était parti à la suite du blond. Non mais vraiment. Il aurait sauté dans le vide, ils auraient tous suivi, aussi ?
Elle aurait pu songer à une technique pour s'occuper du coiffeur tranquillement, elle aurait pu rester ici et attendre qu'ils reviennent. Mais non.
Plus par désespoir de cause et par curiosité de ce qui allait se passer là bas, la jeune fille se décida à suivre le groupe plutôt varié dans leur galère.
La voix d'Aria qui criait encore le nom de l'Agostino retentit, arrachant un soupir désespéré à la jeune fille, qui passa une main dans ses cheveux noirs.

"Et c'est parti..."

Sous sol, chaudière et conduite d'eau. (Poil au dos)