Rue Maria-rosa

=> Place de la fontaine

Carten arriva au numéro 102. C'était un studio banale, qui se trouvait en fait au numéro 10. Seulement, c'était le deuxième apartement ( ahahaha ca explique pas mal de trucs =D ) Il essaya de trouver le propriétaire, sans succès... C'était vraiment quelque chose cet endroit. L'agence n'avait pas de nom.... En clair : un apart vide que personne ne réclamait. Il descendit alors, se disant qu'il allait chercher autre part. Il tomba alors sur un vieil homme, donc les cheveux, rare, partait comme les poils hérissé d'un chat enervé.
Vous voulez quelque chose?
Vous êtes le propriétaire ?
Oui?
Eh bien je suis intéressé par l'appartement 2! J'aimerai y loger.
ooh! Eh bien soit. Voila les clés!
HEIN? Euh....
Carten était perplexe, faut dire que ca allait vite!
Cet appartement n'est pas à louer, mais si vous voulez y loger! Alors je vous donne la clé.
HEIN ? HEIN? HEEEEEEEEEIN?
Carten monta les escaliers, et se trouva en face de la porte. Il tourna la clé et sentit tout d'un coup une forte odeur.
La vision qu'il eu de la pièce était vraiment singulière.
Il n'y avait aucun mur, toutes les fenêtres était cassée, aucune installation. En clair : une salle vide sans rien.
Comme vous le voyez, cette pièce n'est pas habitable, mais si vous voulez toujours rester.
Carten saisit l'occasion!
Avec plaisir grand-père!
Ohohoh c'est bon à savoir.
Ainsi disparût le vieil homme, qu'on ne reverra pas de sitot.

Place de la fontaine

Windy suivait le blond de près, les maisons toutes collées les unes aux autres le long de la rue l'arrangeaient pour pouvoir le suivre sans difficultés. Elle le suivit jusqu'à arriver à la rue Maria-Rosa. Là il s'arrêta et partit voir des appartements. Il ressortit et discuta avec un vieil homme, surement le propriétaire. Ils échangèrent quelques mots puis le blond sembla content. Il entra. Windy chercha un peu autour par où elle pourrait continuer de l'observer. Elle fit donc le tour du bâtiment et s'installa sur la rambarde d'un balcon, en face d'une des fenêtres brisées. De son point de vue, elle voyait le blond, dans une pièce apparemment unique et vide. L'homme s'allongea et elle ne le vit plus, mais elle décida tout de même de rester ici, profiter de la brise qui traversait la rue et faisait voler ses cheveux. C'est ça qu'elle aime la demi-poRtion. Finalement elle décida d'aller à sa rencontre... =D

QG de la famille Agostino

Place de la fontaine

Un regard derrière lui pour vérifier si le trou était bien rebouché, et il admira la vue. Une vieille rue classique. Tous les bâtiments étaient assez délabrés... Un en particulier, où il manquait des vitres. Ça l'intrigua un peu, et il s'éleva au niveau des trous sur un piédestal de terre. Il aperçu une jeune fille et... Tsé ! Il lui fit un grand signe et rentra à l'intérieur.

QG des Agostino

=> Place de la fontaine

KeiRyo avança dans la rue sachant qu'il était suivit, il continua de marcher jusqu'à arriver à une petite ruelle perpendiculaire à la rue. KeiRyo entra dans la ruelle qui était un cul de sac et une fois arriver au bout, il se retourna et vit trois hommes.

"Bonsoir messieurs, que me vaut cette accueil ?".

"Tais-toi, c'est nous qui posons les questions, que viens-tu faire ici? Étranger!"

"Je suis ici pour finir mon apprentissage et ..."

"... Tu crois que tu vas pouvoir finir quoi que se soit avec des tueurs professionnels en face de toi."

L'homme du milieu fit signe aux deux autres d'attaquer, ceux-ci sortir un couteau.

*Pas le choix. Ça me permettra de me dérouiller.*

KeiRyo, dégaina son katana, puis s'élança sur l'un des hommes, qu'il frappa avec le plan de sa lame. L'homme s'écroula en crachant du sang, le coup de sabre, avait toucher ses organes internes. Le second se jeta sur KeiRyo, qui se retourna et lui mit le même coup. Le troisième s'énerva puis sortit un revolver.

"Chien, tu vas mourir."

L'homme tira sur KeiRyo, qui mit sa lame en face du canon du révolver et la balle vient se faire trancher par le katana de KeiRYo, et les deux parties de la balle, passèrent de chaque coté de celui-ci, sans atteindre sa cible.

"Dommage, mais je crois que c'est toi qui va mourir."

KeiRyo, tendit sa main vers l'homme et une flamme apparut dans celle-ci, KeiRyo la lança sur son adversaire, qui partit rapidement en fumée.

*Sympa cette ville mais j'espère que les autres mafieux sont un peu plus fort.*

KeiRyo, sortit de la ruelle et alla dans l'hôtel de rue Maria-rosa. IL prit une chambre et y passa la nuit.

=>Rue Maria Rosa.

Après avoir déclencher la panique à l'entrée de la ville Bruno volait accéder à la mairie mais du passer par le contour pour ne pas se faire remarquer mais...

"Qui es-tu toi?"

"Quelle manière antipathique de vouloir avoir des informations sur des inconnus?"

"Tu commence vraiment mais vraiment à m'énerver avec ton air hautain?"

"Mais qui de nous énerves plus l'autre en le prenant d'une manière prompt et brusque comme ceci?"

"Les gars on est tombé sur un rigolo qui ne nous prend pas au sérieux."

Bruno sortit son MK-13 et tira partout et les personnes lui barrant le passage furent littéralement déchiquetés. Bruno partit en direction de la fontaine où il vut le même garcon à l'entrée de la ville

=>Place de la fontaine.

KeiRyo, qui était tranquillement dans sa chambre d'hôtel en train de regarder les plans de la ville qu'il avait demander à l'hôtelier, entendit des voix dans la rue puis des coups de feu. Il regarda par la fenêtre et vit un homme qui en avait tué plusieurs.

*Il a l'air différent des trois d'hier.*

KeiRyo, observa l'homme qui prit la direction de la place de la fontaine. KeiRyo, sortit de l'hôtel après avoir réglé sa chambre et non le compte de l'hôtelier.

=> Place de la fontaine

Salle 03 du Hall d'Entrainement.

Un bon entraînement avait calmé la jeune femme. Enfin, disons qu'elle s'était défoulée et se sentait plus reposée, à présent. Elle avait laissé sa moto en ville, plus près de son appartement après avoir été y faire un somme. Un peu de marche ne lui faisait pas bien mal. Vi était arrivée sans même s'en rendre compte dans cette rue. C'était ici qu'il y avait le QG Agostino. D'ailleurs, de là où elle était, une petite rue en descente rejoignant la rue principale, elle pouvait regarder par la fenêtre de l'appartement qui servait de planque à sa soeur et à tout ce beau groupe. La jeune femme ne se gêna pas pour y jeter un coup d'oeil, de là où elle était elle ne voyait pas grand chose de toute façon.
Un réjouissement : Sa soeur y était. Elle était donc en sécurité. Choco et le boss aussi y étaient. Avec probablement deux autres membres de la Famille. Une dernière personne était dans cette pièce. Violence dut se concentrer un peu plus pour voir de qui il s'agissait... Et se décala brusquement, limite paniquant, pour sortir du possible champ de vision de... Matt. Elle espéra qu'il ne l'ait pas vue. Enfin, elle croyait qu'elle espérait cela. Comment interpréter ses sentiments ? C'était si brouillon dans sa tête, elle avait du mal à s'y retrouver.
Inspirant un bon coup, elle partit s'asseoir sur un banc, simplement, et attendit. Elle regardait les passants, les saluait. Certains étaient des civils renfermés, malheureusement arrivés dans cette ville alors qu'ils n'avaient rien demandé. D'autres, des habitués, souriants et si rares qui rendaient son salut à la jeune femme. Il y avait aussi les racailles, les drogués, les mafieux, surtout. Bref, la vie à Domingo quoi.
Elle se dit qu'elle devrait peut être partir avant que Matt ne sorte. Puis, soupirant, s'avoua qu'elle n'avait pas envie de bouger. Et que peut être avait-elle encore le temps de glander ici.
Peut-être.
Distraitement, elle commença à passer en revue son arme, qu'il faudrait changer un jour ou l'autre avant qu'elle ne casse.
Si ce n'était pas son esprit qui casserait avant.

Edit :
L'agitation n'avait fait que croitre, et en quelques minutes, le coin semblait plongé dans la panique. Au loin, des volutes de fumée noir s'élevaient dans le ciel.
C'était quoi le bordel ?!
Des mafieux et des civils apparemment surs d'eux s'organisaient pour lutter contre l'aggresseur. Après avoir glané quelques informations, Vi suivit de loin ce groupe de combattant, qui avait commencé à former une foule avide de combat et de revanche enver cet attaquant inconnu qui voulait détruire leur ville...

Terrain vague

=> allée Commerçante

Toujours complètement paniquée, et trainant le corps de son jumeau, Lupo débarqua au pied de l'immeuble où se trouvait leur QG. Elle s'était dirigée là d'instinct et ne savait plus trop où aller après ça, elle se laissa glisser contre le mur de nouveau, son frère se retrouvant sur ses genoux.
Ses mains tremblaient toujours. A vrai dire son corps entier tremblait, et elle n'avait pas cessé de pleurer depuis la découverte du corps, complètement chamboulée.

Elle porta une main toujours tremblante au visage de livio, écartant les cheveux qui collaient a son visage a cause du sang qui coagulait lentement.
Au bout d'un moment, le corps refroidissant, elle comprit qu'il ne se relèverait pas, et que ses yeux ne se ré-ouvriraient pas non plus. Il était bien mort, et elle n'avait rien pu y faire, complètement inutile, 16 ans de recherches inutiles, 16 ans a essayer de devenir plus forte, pour le retrouver, pour le protéger, et on arrivais a ça...Une jumelle pitoyable qui laisse son frère se faire atrocement tuer...Plus que de la colère, c'était de la rage, contre elle que Lupo ressentait a cet instant, ajouté a la peine horrible d'avoir perdu la seule personne qu'elle aimait.

Secouée de sanglots, elle serra le cadavre inerte de livio contre elle, c'était la première fois en 16 ans qu'elle pouvait le faire, et surement la dernière...

allée commerçante.

Arrivée là, Windy ne put qu'être étonnée : Deux bâtiments étaient détruits. Quand à leur QG ? ... Il y avait... une CHOSE autour. Que se passait-il là dedans ? Aucune idée. Mais pas moyen de s'en occuper... Ils sauraient se débrouiller. Il n'y avait qu'à l'espérer. La gardienne suivait toujours la vieille, qui était complètement effondrée. C'était bien la première et elle espérait dernière fois qu'elle voyait la vieille dans un tel état.
Mais que faire pour l'arranger ? Windy mourrait d'envie d'agir, mais comment ? Elle ne connaissait pas la vieille assez, et tout ce qu'elle pouvait se permettre de faire pour le moment, c'était veiller sur elle, et la laisser seule. En espérant que ça passe. La jeune fille n'était responsable en rien mais s'en voulait de ne savoir que faire... Alors elle demeurait là, assise sur le rebord d'un toit, non loin de Lupo, guettant le moindre danger. Elle s'était toujours dit qu'elle donnerait sa vie pour ses coéquipiers. Maintenant, elle en était encore plus persuadée.
Elle était purement et simplement morte d'inquiétude.

[=>Place noire]

Misa dut éviter un troupeau de gens affolé. La ville était en pagaille à cause d'un certains groupes de personnes. En interrogeant quelques passants, elle put apprendre que Domingo était en train de devenir un champ de ruine. Elle avançait à tout allure en direction du QG Agostino, dans le but premier de récupérer sa faux. Mais dans second temps, elle allait pouvoir s'informer de ce qu'il se passait et peut-être avoir des nouvelles des autres. Elle avait emprunté un petit raccourci en passant par les toits restants. Il y avait beaucoup moins de monde là-haut et la vue était plus général. Ici et là, elle pouvait voir de la fumée et d'autres choses qui n'annonçait rien de bon.

Après un petit moment, Misa arriva dans la rue où l'immeuble se trouvait. La rue Maria-Rosa. Cela faisait un certain temps qu'elle n'y avait pas mit les pieds. Elle fut surprise de trouver la rue dans un état pareil. Il ne restait plus grand chose...Quelque part au fond d'elle, la demoiselle ressentait comme un pincement au cœur. Voir la ville où elle a grandit, être détruite en si peu de temps la rendait triste. Mêlé à cela, de la rage envers les abrutis qui osaient saccager autant de bâtiments et massacrer les habitants innocents. Toujours en pensant à cela, elle avança un peu plus dans la rue regardant autour d'elle. C'est la qu'elle vit quelqu'un.
Devant elle se trouvait une femme. Mais ce n'était pas cela qui attira le plus son attention. Son regard était porté sur ce qu'elle tenait dans les bras. Un cadavre ensanglanté qui était à peine reconnaissable et puis...cette odeur...Une odeur désagréable et nauséabonde. Après un instant à analyser la scène, la jeune fille remarqua enfin l'état de la femme. Femme qui devait être plus vielle qu'elle, cheveux gris, costume, sûrement mafieuse... Sans savoir pourquoi, Misa eut l'envie de l'aider. Elle s'approcha un peu plus vers l'inconnue et lui lança d'un ton neutre mais pas non plus agressif ou autre du même genre.

"-Vous devriez le laisser reposer en paix..."

Misa ne se douter alors absolument pas de l'identité du cadavre qui était dans les bras de la femme aux cheveux gris.

C'était le bordel complet dans la rue Maria-Rosa, mais lupo restais là, avec son frère dans les bras. Un peu plus loin, ses ''collègues'' Choco, Carten, Ganbino et Raia se battaient contre un des requiem, un des tueurs acharnés qui détruisaient la ville. Domingo allait finir par être complètement anéantie si on arrêtais pas ces fous, et c'était déjà en bonne voie.

Lupo releva un peu le nez quand elle entendit une voix s'adresser a elle, voix qui appartenait d'ailleurs a une jeune fille, plutôt jolie. Mais pourquoi diable cette gamine s'intéressait a elle? Le laisser en paix, elle n'allait quand même pas laisser le corps de son jumeau dans la rue, comme ça? Et puis quoi encore? Pour toute réaction, Lupo le serra un peu plus contre lui, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire après ça, que faire du corps? bonne question.

Ce que lupo ne savait pas, c'est que la jeune fille avait connu son frère de son vivant, et qu'elle ne l'avait pas encore reconnu...

Les bruits de combat aux alentours ne perturba pas Misa. Elle était concentrée sur la personne en face d'elle. Comme elle le pensait, elle n'eut le droit à aucune réponse. Résonner une personne dans cette état n'avait jamais été chose simple. Misa s'accroupit alors juste devant la femme. Elle était maintenant plus près de son visage mais aussi du cadavre. Son attention s'attarda un peu plus sur les traits du visage de l'inconnue. Ce visage lui semblait familier. Elle réfléchissait. Se demandant à qui cela pouvait lui faire penser. Ses souvenirs lui envoya des images de la rue commerçante et du bar. Puis un jeune homme si ajouta. La jeune fille ne prêtait pour le moment pas plus attention aux divagations de son cerveau. Mais prise d'une soudaine curiosité, elle regarda un peu plus le mort. Il était dans un piteux état, pourtant on pouvait quand même y voir une chevelure grise. Tiens, comme la femme, c'"tait plutôt étrange. Son regard se posa également sur le visage du cadavre. Elle le fixa pendant un moment.
Soudain, elle eut un flash et son cœur fit un bon. Une expression de mauvaise surprise s'afficha sur son visage. Elle se relava vivement, reculant de quelques pas. La main devant sa bouche, elle murmura en même temps.

"-Livio..."

Elle était choquée de la découverte qu'elle venait de faire. Pourquoi ne l'avait-elle pas remarqué plus tôt ? Que lui était-il arrivé après qu'ils se soient quittés dans la rue commerçante ? Beaucoup d'interrogations prenaient place dans le cerveau de la demoiselle. Ce n'est d'ailleurs qu'à ce moment qu'elle remarqua la ressemblance frappante entre la femme et Livio (de son vivant hein XD). Après un long silence, et un moment pour que Misa puisse récupérer une expression un peu plus normale. Elle s'approcha de nouveau de l'inconnue mais sur le côté afin de poser sa main sur l'épaule de celle-ci. Puis, elle demanda.

"-C'était votre frère, n'est-ce pas ?"

Tiens ? Voilà qu'une jeune femme s'occupait de Lupo. Enfin quelqu'un de bien qui pensait à la raisonner.... Windy ne put suivre cela plus longtemps. Juste à coté, il se passait des choses assez énormes. C'était vraiment trop le bordel. La gardienne en tremblait d'angoisse. Elle secoua la tête, vivement, pour se remettre les idées en place. Il ne fallait PAS avoir peur... hein ?
Et pour le moment, c'était Lupo le plus important. Windy jugea que c'était un bon moment pour arriver. Elle sauta donc se son toit pour se réceptionner près de la vieille. Au passage, la fille qui tentait de la réconforter lui paraissait familière. Mais bref. Elle se tenait debout, près des deux femmes. Elle hésitait. Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Elle ne savait pas, mais alors vraiment pas quoi dire.
Peu importait l'odeur nauséabonde du cadavre, c'était pas ça qui était important. Elle s'agenouilla à coté de la gardienne et ténèbres et d'un mouvement hésitant, presque tremblant, la serra dans ses bras.
Elle n'avait rien à dire. Elle ne connaissait pas la vie de Lupo, elle ne connaissait pas son frère, mais s'il y avait quelque chose qu'elle pouvait faire, elle le ferait.

=> Ex-QG Agostino

Au moment ou le calme et la tristesse envahissait les lieux, une grosse explosion se fit entendre. Cette explosion, c'était l'immeuble Agostino qui venait d'exploser en mille morceau, un bout de mur manquant de tomber sur Windy. Le QG n'était plus.
Carten avait valser, comme tout le monde en fait, par terre, est été entouré de flammes, de débrits et plein d'autres choses. Quand le pire semblait être passé, Carten releva a tête. Il vit d'abord Misa. Misa? Que faisait-elle ici, il n'en avait aucune idée, mais sa faux vint se planter juste a côté de Carten. Il vit alors une chevelure noire, celle de Windy, derrière un mur. Mais ce qu'il constata après était pire que tout. Il vit Lupo, avec un corps... Mais ce corps, il compris vite que c'était un corps pas inconnu pour Lupo. En effet elle était en train de sanglotter, en train de serrer un corps mort dans ses bras, et avec Windy qui l'enlassait.

Lupo....

Carten ne l'avais jamais vu comme ca en fait, et la surprise était figée sur son visage.

Raia ( oui j'anticipe ) arriva en même temps que Gambino pour assister a la chose....

MERDE.

Les planques - Ex-QG de la famille Agostino

Ganbino attérit violement sur le sol. Le souffle de l'explosion l'avait propulsé lui et Raia, mais heureusement pour cette dernière, il avait fait en sorte d'attérir sur le dos, pour ne pas qu'elle se blesse.

*Quel con, ça fait mal. -_-*

Il se mit debout et aida Raia à se lever. Puis il apercu la gardienne des ténèbres adossée à un mur, un corps dans les bras. Bien que l'identification était difficile, il vit que le corps calciné avait un air de famille avec la gardienne. Ce devait être son frère. Windy enlaçait Lupo, afin d'essayer de réconforter la peine de cette dernière.

"..."
*On doit absolument arrêter ce massacre.*

ex QG Agostino

Choco sortit en vrillant de son tunnel, ça allait plus vite. Il retomba sur les pieds, juste à côté du trou et jeta un œil en l'air : Acker partait à toute vitesse s'écraser contre une cheminée plus loin et apparemment, il ne restait plus rien de l'immeuble du QG... Ils feraient le deuil plus tard. En fait, ils auraient plusieurs deuils à faire : en effet, Lupo tenait un corps entre ses bras. Contrairement à tous les autres, il ne remarqua pas du tout la ressemblance avec Lupo et ne comprit pas qui ça pouvait bien être. Mais il se dit que ça serait déplacé de demander. Levant la tête, il vit que la plupart des gens étaient partis. Quelques passants baissaient la tête en signe de compatissement (?) avec les parents des victimes. En effet, quelques autres cadavres étaient disséminés dans la rue...
Solucci remarqua que Misa était présente. Il ne 'lavait plus vue depuis l'attaque des Sapiento : autant dire que ça faisait un bail.

-Oh Misa tu es là ! Fait gaffe, c'est dangereux par ici, y a des malades.

Puis il l'enserra amicalement (voir un peu plus) et lui sourit. Il s'éloigna de quelques pas et jeta un nouveau regard à Lupo. Qui pouvait bien être cette personne à qui elle tenait tant ? Comme tout le monde semblait le savoir, ou du moins l'avoir compris, il fit semblant de faire de même et alla poser sa main sur son épaule. C'est ce qu'ils faisaient souvent, dans les films, et ça avait l'air de réconforter un peu.

Alors qu'elle était toujours à côté de la femme, Misa vit une jeune fille arrivait. Elle était plutôt de petite taille, cheveux long. Elle devait être un peu plus jeune que Misa. D'ailleurs, en regardant avec plus d'attention, elle avait une tête familière mais elle n'arrivait pas à remettre un souvenir dessus. Cela devait dater de trop longtemps. Et il fallait avouer que ce n'était pas le plus important pour l'instant. En revanche, la naine devait connaitre la vieille car elle vint lui faire un câlin. Elle devait n'avoir rien trouvé à dire et avait préféré agir. C'était compréhensif, en fait. Misa s'était alors reculée de quelques pas, après tout, elle ne les connaissait pas. Cela devait être bizarre qu'une inconnue essaye de remonter le moral de quelqu'un. Mais ses pensées furent vite coupées.
En effet, le QG fut complétement détruit. Un homme non identifié vola pour s'écraser dans une cheminée. Puis d'autres personnes furent projetées aussi. Elle put reconnaître Carten et...Choco ! Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu. Elle s'était inquiétée pour lui depuis l'attaque des Sapiento. Il avait l'air d'aller bien, c'était rassurant. La demoiselle vit également sa faux se planter dans le sol, juste à côté de Carten. Un léger sourire (très très léger hein XD) apparut sur ses lèvres. Quelques bonnes nouvelles après cette découverte ne faisaient pas de mal. Avec son pouvoir, elle fit ramener sa faux dans sa main et la replia pour la ranger à sa place, c'est-à-dire, à sa ceinture. Son regard se reporta de nouveau sur les nouveaux arrivants dans la rue. Choco était venu à sa rencontre lui annonçant quelque chose.

"-Oh Misa tu es là ! Fait gaffe, c'est dangereux par ici, y a des malades."

Elle eut une expression du genre "j'avais pas remarqué v_v..." qui changea rapidement. Le jeune homme venait d'enserrer la demoiselle ce qui eut pour effet de la surprendre. Elle ne s'y attendait pas. Elle en fit de même. Il fallait avouer que ce n'était pas du tout déplaisant. Mais ce n'était pas le moment de profiter d'un moment pareil. Elle lui répondit.

"-Choco ! Ça me fait plaisir de te revoir. Je sais que ce n'est pas une chose à dire vu ce qu'il ce passe mais...tu as l'air en forme...plus que la dernière fois quoi."

Elle termina sa phrase par un petit sourire à l'attention de ce dernier. Elle aurait bien voulu revoir les autres aussi: Vi et Matt mais vu le bordel général de la ville cela risquait d'être difficile. Elle n'était pas toute seule dans un moment pareil et ça, c'était déjà bien. Mais ce que Misa ne savez pas, c'était que l'homme non identifié n'était pas n'importe qui et elle risquait d'en garder un mauvais souvenir...

Acker

Ex QG Agostino

Acker observait avant d'attaquer. Il avait retrouvé son calme pour quelques minutes. Apparemment, la taupe arrogante connaissait pas mal de monde dans cette rue... Il faudrait prendre des précautions. En regardant les faits et gestes de Solucci, le Requiem se rendit compte qu'une relation plus ou moins intime existait entre lui et la fille aux cheveux bleus. Rapidement, une idée de vengeance germa dans son esprit. Rapide, efficace, pas trop fatigant, extrêmement sadique. Le rictus de folie de l'homme aux bandelettes s'afficha de nouveau sur son visage. Se relevant du toit où il s'était couché pour espionner, Acker plongea dans le vide la tête la première. A quelques centimètres du sol, il se stoppa net, toujours à l'envers, et balança des impulsions à tout le monde sauf Misa et Choco pour les mettre à terre. Puis, d'un mouvement de bras, il défit ses bandes pour la seconde fois et attacha les membres de tous ceux à terre.

-Vous bougez, vous êtes démembrés.

Acker se retourna, vrilla et partit comme une fusée vers Misa tout d'abord. Il l'agrippa d'une main, puis passa prendre Choco avec l'autre. Une fois ses deux cibles attrapées, le Requiem commença son affreuse vengeance et fit flotter la fille aux cheveux bleus à quelques mètres devant eux, à la même hauteur. Elle semblait étonnée et très inquiète. Des bandes vinrent flotter tout doucement autour d'elle, en suspension en attente des ordres de leur maître. Ce dernier agrippa Solucci de ses deux mains, toujours au dessus du vide.

-Écoute moi bien. Tu veux que je retienne le nom des Agostino : ne t'en fait pas pour ça, je vous aurai. Mais pas tout de suite, j'ai un objectif à remplir. C'est à toi de retenir des mots. Je suis Acker Deadman, des Requiem, et on va détruire ta ville et tous les déchets qui la peuplent.

Le gardien Agostino ouvrit la bouche pour rétorquer, mais comprit qu'il n'était pas en position de se défendre. Pour être sur d'avoir le temps de finir son discours, Acker tendit sa main ouverte ver Misa et commença à rapprocher ses doigts de sa paume. Doucement, autour de la fille, les bandes se rapprochaient de son corps.

-Je ne vais pas tuer tous tes amis, ça me demanderait trop d'énergie et j'en ai besoin. Maintenant, observe ça et souviens-toi en jusqu'à ta mort prochaine.

D'un coup, le Requiem de l'air ferma son poing. Les bandes autour de Misa vinrent se plaquer contre elle pour la momifier : plus aucune partie de son corps n'était visible. On entendit un grand cri sortir de la momie. Acker attrapa Choco par la tête de sa main restante et le tourna vers la scène de crime. Il serait obligé de suivre la mort en direct et en entier. Le pouce du poing fermé du tueur se leva : il était pointé vers le haut. Légèrement, il pivota vers le bas de quelques millimètres seulement. Les bandes se resserraient. Le corps de Misa se contractait, ses membres se tendaient pour se libérer de l'étreinte. Ses cris résonnaient dans la rue, toujours plus forts et emplis d'un mélange de peur et de douleur. Solucci comprit et commença à se débattre. Le pouce de Acker pivotait toujours doucement, jusqu'à mi course : ici il s'arrêta quelques secondes.

-Non, non...

Le sourire du tueur psychopathe atteint son ampleur maximale. D'un coup, il baissa son pouce vers le sol. Du sang gicla des bandes, et un ultime cri en provint. Choco et Acker furent totalement aspergés. Les muscles de Misa se tendirent une dernière fois, le sang sortant dans un jet fulgurant. Acker ramena son bras contre son corps, et le cadavre de la fille chuta vers les autres, attachés au sol, ne pouvant rien faire. Il rebondit mollement. Pour finir sa vengeance, le Requiem plongea vers le sol, le gardien Agostino toujours en main.

-C'est pour ton insolence, et pour la côte que m'a cassé votre putain de clébard !

Le visage de Solucci s'écrasa contre le sol, juste à côté du corps de Misa. Un filet de sang coulait dans les fissures créées au sol. Choco était impuissant, il laissa son corps sans forces s'étaler à côté de ce qui aurait pu être sa petite amie, le visage plaqué au sol. Acker, quand à lui, se releva et s'essuya là où le sang avait giclé.

-Je vous laisse. A bientôt, vous aurez chacun droit à votre torture ne vous inquiétez pas. Les 8 tortionnaires, c'est notre surnom au gouvernement. Allez, je vous laisse une petite astuce : si vous voulez éviter de souffrir, laissez vous toucher par nos premières attaques. Quand on sort nos techniques douloureuses comme celle de la momification, c'est qu'on est pas contents. Oh, et croyez-moi, j'ai des camarades qui font bien plus mal. Salut, bon rétablissement !

Libérant les personnes au sol de son emprise, Acker s'envola de nouveau vers les toits. Il avait laissé échapper qu'ils étaient envoyés par le gouvernement mais qu'importe : ces mafieux allaient mourir.

Mairie (ça va faire mal.)

Carten fût totalement bloqué, impossible de faire quoi que ce soit, et il n'eut pas d'autre choix que d'assister a la mort de Misa en direct. A ce moment la, il s'en voulu de s'appeler Agostino, il s'en voulu pour sa faiblesse, il s'en voulu pour ne pas avoir pu la sauver, pour ne pas avoir pu sauver Alexandro, pour voir Lupo dans cet état.
Une fois relevé, il ne put que voir que le sang qui était au sol, il n'avais même plus la force d'essayer de remonter le moral de Choco, il en avait marre. Il se mit face à un mur, un mur quelconque, et envoya un coup de poing, le plus fort et le plus rapide possible dedans, ce qui fit exploser le mur.

MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE!

Il s'adossa au peu de mur qu'il restait, avant d'entendre une sonnerie dans sa poche. Il en sortant un portable, un peu cassé sur les bords, et décrocha.

GIOLI? Non j'ai pas le temps NON !

Il venait de crier a Terano Gioli, qui l'appelait pour une trève.

MA base? QUELLE BASE? J'AI PLUS DE BASE! Ces... enfoirés.... quel carnage.....

Un air triste était figé sur son visage, les Agostinos était vraiment au plus bas.

Ok............... J'arrive....

Dit-il d'un air pitoyable, une obligation en somme. Il raccrocha. Cet homme, Acker, il y avait longtemps que Carten n'avais pas eu envi de tuer quelqu'un, et la franchement, c'était une cible à abattre.

Je vais.... chez Gioli. Faites ce que vous voulez, mais si vous me suivez, on pourra ptet... aller enterrer tout ces morts......

Puis il s'en alla en direction de la maison à côté de l'immeuble.
IL rentra dedans en explosant la porte, marchant sur des gravas poussièreux venant de l'immeuble qui s'est éffrondré. De même, il redoutais plus que tout de trouver le corps d'alexandro, même si sa technique l'a surement totalement anéanti. Il arriva alors devant un trou dans le sol, qu'il regarda.

C'est par la?

Il s'en était passé des choses depuis que la jeune fille aux cheveux bleus avait débarqué, tellement que lupo, dans son état actuel n'avait pas vraiment su comment réagir a toutes les situations...
D'abord, comment réagir a windy? Jamais elle ne l'avait serrée dans ses bras, et jamais, en temps normal, Lupo ne l'aurait laissée faire. Mais cette fois-ci, surprise, elle n'osa pas vraiment réagir. Et plus tard, il aurais fallu la tuer pour qu'elle avoue qu'elle avait apprécié le geste de la petite a ce moment la.

Entre temps Carten était arrivé et il paraissait lui aussi peiné...Ganbino aussi, puis choco arriva, toujours égal a lui même, un peu a coté de la plaque. Les retrouvailles furent de courte durée, un homme, qui devait appartenir au groupes de clowns qui saccageaient la ville débarqua et cloua presque tout le monde au sol.
Un peu paniquée par la rapidité de la chose, lupo chercha a se soustraire aux bandelettes contrôlées par l'homme, qui les entravaient. Elle ne put que lever la tête, juste assez pour voir le spectacle que l'homme au casque offrait au gardien de la terre.
En effet, la demoiselle aux cheveux bleus, Misa, était totalement momifiée, les bandelettes se resserrant autour d'elle, jusqu'à ce qu'elles la compresse tellement que d'horribles jets de sang s'échappèrent de la momie...Le corps retomba lourdement au sol, étalant du sang partout...Solucci fut lui aussi balancé a terre, a coté du cadavre.
Ils furent relâchés, et l'homme s'en alla, il avait laissé échapper que le gouvernement avait envoyé ce désastre sur eux...Ils allaient donc devoir se battre eux même, tous les habitants de la ville, contre cette menace.

Lupo fixa le corps de misa un moment, c'en était vraiment trop, trop de morts. Elle avait l'habitude, elle avait déjà tué, mais voir des personnes auxquelles on tiens, ou qui sont précieuses pour certaines personnes se faire violemment assassiner, c'était trop.

Je vais.... chez Gioli. Faites ce que vous voulez, mais si vous me suivez, on pourra ptet... aller enterrer tout ces morts......

C'est vrai ça, elle n'avait pas du tout pensé a ce qu'elle ferait du corps de son frère...l'enterrer? oui mais où? Elle se souvint alors que son frère avait travaillé pour les Gioli...Pour son cher voisin. Elle se leva alors, le corps toujours dans ses bras (pas le lâcher comme ça hn.) et s'adressa a carten.

-jvais...Rester ici mais...si tu voit terano, dis lui que......livio..........

Elle avait du mal a parler, certes,elle avait accepté que son jumeau avait trépassé, mais le dire a haute voix, c'était autre chose.

-livio est....

elle abandonna, il avais déjà surement bien compris, et elle ne trouvais pas le courage de formuler la fin de sa phrase de vive voix.

il est mort...

Windy fut tout d'abord étonnée que Lupo ne la repousse pas violemment. Qu'elle ne la repousse pas tout court, en fait. Alors elle ne la lâcha pas. Si c'était la seule chose qu'elle pouvait faire...
Rapidement, tout dégénéra, autour du groupe. Il y eut une grande explosion. Le QG était détruit. Windy entendit les Gardiens parler. Alexandro était mort. Deux morts dans la journée. C'était déjà trop pour la jeune fille. Puis Carten, qui avait perdu un oeil... Sans que la gardienne du vent n'en comprenne la raison, elle se retrouva emprisonnée, comme tous les autres Agostinos et personnes présentes. Les membres enserrés par des bandes. C'était qui, ce type là ?!
Alors tous durent assister au spectacle horrible et désolant du meurtre violent et purement sadique de celle qui avait connu le frère de Lupo. Windy n'avait pas fermé les yeux. Étais-ce du courage ? Elle était morte de peur, plutôt. D'un côté, cela la confortait dans sa décision de lutter pour sa survie. Il était hors de question de mourir d'une telle manière...
Ils furent relâches, et cet enfoiré était parti sans aucun mal... La tête baissée, Windy frappa du poing au sol. Il fallait les arrêter ! Même si ça semblait impossible, même si elle tremblait rien qu'à penser à ces types, elle était persuadée qu'ils sauraient le faire. Ils ? Eux, mais aussi tous les mafieux de cette ville. Si ils arrêtaient de guerroyer comme des imbéciles finis...
Il fallait tous les sauver. Leur remonter le moral. Les venger ? En tout cas, la première étape serait de se débarrasser des Requiem.

Carten annonça qu'il partait voir Gioli. Le connaissant, elle imagina que c'était pour unir au moins quelques familles pour ce combat qui serait des plus difficiles...
Windy se leva aussi, en même temps que Lupo. La vieille semblait complètement atterrée. Et c'était compréhensible. La gardienne du vent lui adressa un pâle sourire qui se voulait réconfortant. Qui aurait voulu dire "Je serais toujours là." Ou plutôt "On sera toujours là". Derrière elle, pour l'aider, biensur. Comme elle le ferait avec Toute la Famille. Elle prit enfin la parole :

" J'reste avec toi, Lupo. "

Ses raisons étaient faciles à percevoir, mais elle ajouta tout de même, de manière plus raisonnée :

" Si un de ces fous furieux nous retombe dessus, j'pense pas être de trop... "

Elle gardait les poings serrés. Elle était contre le combat et la mort, mais ceux là... ils n'y échapperaient pas.

Tout...s'était passé très vite. Ganbino s'était retrouvé ficelé au sol, ainsi que la plupart des gens présents ici. Le Requiem avait ensuite enroulé la jeune fille présente sur les lieux dans un cocon de bandelettes et l'avait executée devant Choco. Ce dernier fut extrêmement choqué par la mort de cette fille, qu'il conaissait sûrement. L'assassin s'en été alors allé, tout en laissant échapper un élément intriguant : c'était le gouvernement qui avait envoyé son groupe à Domingo.
Les bandelettes qui retenaient Ganbino se relachèrent. Il n'avait rien pu faire. Envoyer Batty aurait été trop risqué pour eux, il s'était donc résigné à ne rien faire. Il se releva et regarda le ciel. Il ne croyait pas en dieu, il rejetait les religions de toute sorte, mais là...il aurait aimé que ce sois-disant "Dieu tout puissant" l'entende.

*Tu es satisfait maintenant? Nous avons été assez puni pour toi?*

Tant de mort...pour rien. Les innocents mourraient les uns après les autres, simplement pour annihiler quelques hommes et femmes.

*Ce monde est une pourriture sans limite...qui dépasse un peu sur les bords.*

C'était cette phrase qui avait mené sa vie durant ces dernières années, et désormais elles avaient un meilleur sens à ses yeux.
Il reporta son attention sur ce qui se passait actuellement. Carten avait hurlé sa colère et avait fini par recevoir un appel, l'obligeant à quitter les lieux pour le moment. Lupo avait enfin réagi et avait fait une requête au petit boss. Windy elle, avait décidé de rester auprès de la gardienne des ténèbres. Il avait remarqué qu'il y avait un lien profond entre ses deux personnes. Lupo serait donc entre de bonnes mains. Puis Ganbino vit que Choco, n'avait pas l'air de s'être remis de la mort de la jeune innocente. Il passa à côté de lui et lui fit une tape sur l'épaule, afin de montrer qu'il partageait sa peine.
Un choix s'imposait désormais. Soit il restait ici et essayait de réconforter les autres, soit il partait avec Carten chez un certain Gioli. Son choix fut rapide. Il n'avait aucun talent dans les relations humaines et ne ferait que rouvrir les plaies. Il rejoint alors Carten, se plaça devant lui et mit un genou à terre.

"Señor Carten, permettez-moi de me joindre à vous. Je ne serai d'aucune utilité ici, et je préfère m'assurer de votre sécurité moi-même."

Oui, c'était le meilleur choix à faire...

Des larmes et du sang. C'étaient les meilleurs mots pour décrire le goût qui envahissait la bouche de Choco. Il serrait les dents, les poings, en sanglotant. Encore un mort, et pas des moindres. Il pouvait bien entendre tout le monde s'organiser pour la suite mais... Ne pouvaient-ils pas s'arrêter DEUX SECONDES pour penser à ce qu'ils avaient perdus ? En valait-il vraiment la peine de continuer ? Et si ça ne s'arrêtait pas là, et que tout le monde mourrait comme l'avait prédit Acker ? Acker Deadman... Si il y avait une chose qui permettrai à Solucci de poursuivre le combat, c'était bien lui. Il s'était déjà vengé des Sapiento : le ciel lui envoyait un nouvel objectif. En espérant que ça ne soit pas si sanglant à chaque fois... En sentant un contact sur son épaule, Choco revint à lui. Il devait se reprendre. Il se redressa douloureusement avec les bras, le visage neutre regardant le sol. Il s'agenouilla et se tourna vers le cadavre de Misa, juste à côté de lui. Les bandes étaient parties : on pouvait voir la peur et la souffrance sur le visage de la jeune fille. Le gardien Agostino lui ferma les paupières et tenta de lui rendre une apparence plus ou moins sereine. Une fois qu'il obtint un résultat convainquant, il lui fit une bise sur le front et se releva. D'un geste du bras, il s'essuya les yeux pour en chasser le sang commençant à coaguler et les larmes. Il se tourna vers Carten.

-Je vais avec toi. J'ai quelque chose à demander à toutes les personnes présentes... Une faveur. Je veux achever Deadman.

Puis, se tournant vers Windy et Lupo :

-Prenez bien soin de tous ceux qu'on a perdu. On saura leur faire honneur. Oh, et Lupo... N'oublie pas qu'on souffre tous autant que toi ici. Il y a une légende à Tardez qui dit que les âmes des morts à la mine imprègnent les lieux pour toujours : je suis sûr que celle de ton frère restera avec toi jusqu'à ta mort.

Il eut un regard dans le vide, et une pensée pour l'accident Sapiento plus d'un an auparavant à Tardez. Le drame se reproduisait à l'échelle locale de Domingo, en plus sanglant. Choco secoua la tête, puis enfonça ses yeux dans ceux de Lupo. Il lui fit un petit sourire et leva la main.

-A toute, faites gaffe à vous.

Un dernier regard à Misa, et Solucci s'avança vers le trou. Il attendait les instructions de son chef pour aller plus loin.

Dès que son sosie lui avait donné les instructions, Maciro se rendit en volant au dessus de l'immeuble où était l'ascenseur n°2. Il attendit là-haut, pendant quelques minutes, observant les alentours. Il entendit soudain une explosion, puis, peu après, des voix de discussions. Parmi celles-ci, il entendit le nom de Carten. Ah, ce devait être lui qui avait produit l'explosion... Il devait donc déjà être à l'intérieur. Pas de problèmes, le jeune homme utilisa ses flammes pour planer et passer par la fenêtre, arrivant face au trio qui était devant le trou. Il s'adressa alors au jeune blond, qu'il devinait être Carten Agostino :

-Vous êtes bien Carten ? Terano m'a demandé de vous montrer le chemin jusqu'à sa base. Je suppose que vous venez avec lui, tous les deux ?

Cette question était tournée vers les deux autres personnes, dont le montagnard ignorait évidemment l'identité. Cela n'avait pas de réelle importance à ses yeux, de toute façon : il était venu donner un coup de main, pas vraiment pour se faire des amis.
Voyant que les deux répondaient affirmativement, il enchaina alors qu'il sautait dans le trou :

-C'est par là. Il y a environ deux mètres cinquante, donc attention. Je vais faire un peu de lumière.

Le jeune homme utilisa son pouvoir afin de créer une flamme d'assez bonne intensité qui éclaira toute la pièce. Alors que l'appartement était à moitié dévasté, le mur où était placé la porte de l'ascenseur -bien évidemment dissimulé par de la peinture - était, lui, intact, grâce à un certain entretien. Il ne fallait pas que des personnes puissent tomber sur l'endroit par hasard, cela pouvait attirer des ennuis.
La flamme créée, Maciro alla ouvrir la porte de l'ascenseur et attendit que les trois Agostinos descendent.

Carten vit Maciro. Du moins, c'est ce qu'il compris quand il entendit sa voix, en effet, il l'avais confondu avec Terano au début, et allais un peu l'engueuler, quand il compris qu'il s'adressait en fait à un étranger. Il avança donc vers le trou, quand son " hôte " sauta dedans. Il fit donc de même, en prenant appui plusieurs fois sur le mur pour ne pas se casser la jambe en atterrissant au fond du trou. Finalement, il continua son bonhomme de chemin vers le QG de la famille Gioli, et surtout, ses retrouvailles avec plusieurs personnes qu'il connait.

Choco le suivit vite fait, en atterrissant brutalement au sol, mais évidemment, vu sa constitution, il n'avais rien.
Ganbino utilisa, comme Maciro d'ailleurs, ses flammes pour atterrir en douceur.
Le groupe de 4 continua le chemin pour arriver à l'ascenseur que l'homme des Gioli ouvrit. Le groupe entra alors dedans, les portes se refermant, les emmenant au QG sur une musique d'ascenseur très énervante, couvrant la lourde tension qui résignait dans la zone resserrée.

[ca va chier ] => QG Gioli ( avec Choco, Ganbino et Maciro )

» Maria Eoneun <3