La Grande rue - Evenement : Le tournoi pour la famille Agostino!

A peine avait-elle replongé dans son livre qu'Alexandro vint la rejoindre, remuant la queue. Il espérait surement une caresse ou autre chose comme ça, mais manque de pot, Lupo n'était pas très attirée par les boules de poils...Le loup fut suivi d'un jeune homme, a l'allure plutôt originale...Elle le fixa d'un air entendu, espérant lui faire comprendre quelque chose comme ''j'aimerais bien lire en paix, donc débarrasse le plancher ou jte fais décamper a coup de balles dans l'arrière train...'' ou un truc tout aussi sympathique du genre....
Malheureusement le garçon n'était pas sensible au message...


-Bonjour... En fait le maître de ce chien est sur l'arène, donc j'ai décidé de surveiller son animal mais il s'est arrêté devant vous. Je vous prie de m'en excuser.

Lupo lança un regard vers l'arène, en effet choco était dessus, mais seul...Alors, plutôt que de s'attarder a répondre au garçon au chapeau, elle retourna a son livre sans la moindre attention pour lui, ni Alexandro. Toujours aussi chaleureuse...

[organisateur]
Comme on lui annonçait l'impossibilité d'Emillio de venir pour l'instant, le juge choisit un nouveau combat. Pendant ce temps, l'organisateur partit annoncer la nouvelle à Solucci. Il râla mais comprit, et redescendit du ring. L'homme aux lunettes noires revint donc vers le juge qui lui tendit la feuille avec les prochaines données du combat.

-Rogue, enfin Emillio selon M.Solucci, étant dans l'incapacité de se battre actuellement, le combat est reporté à plus tard. Le prochain duel opposera donc Lupo Modennessi de la famille de Carten à Yan, de la famille de Raia. Le terrain sera une maison abandonnée. Le périmètre est toute la propriété, jardin inclut. Bonne chance à vous.

Puis il se retira en demandant au technicien d'initialiser la séquence de téléportation.

l'homme au chapeau avait détourné son attention d'elle, tant mieux. C'est a ce moment là qu'elle vit Choco descendre de l'arène...
Il y eut un peu de remue-ménage et le juge réapparut, une feuille a la main...

Le prochain duel opposera donc Lupo Modennessi de la famille de Carten à Yan, de la famille de Raia. Le terrain sera une maison abandonnée. Le périmètre est toute la propriété, jardin inclut. Bonne chance à vous.

-pas trop tôt...

Elle rangea son livre et se dirigea vers le ring en passant a coté de Bogus et Choco qui discutaient.
En silence elle monta sur l'arène, cherchant son adversaire des yeux, impatiente de l'écraser.

L'explosion du choc des attaques le propulsa loin, contre un rocher, c'est a ce moment qu'il perdit connaissance pour un court instant. Quand il se réveilla, KeiRyo était debout devant lui, lui tendant une main amicale. C'est à ce moment qu'il comprit qu'il venait de perdre... Carten... perdre... Pas possible! Sans vraiment y faire gaffe, il serra la main de son adversaire, et partit en marchant, sur la place de nouveau retrouvée! Il marcha comme ça, encore longtemps. Finalement, alors qu'il allait partir de la place, il sentit quelque chose de familier.

[ PS : EMILIO! L'ANNONCEUR FAIT SON BOULOT APRES LE POST DU PERDANT -_- Le juge met son jugement entre crochet, après le perdant post, et l'annonceur constate! En aucun cas l'annonceur n'a le droit de designer un vainqueur! Le vainqueur c'est le dernier debout! -_- Je croyait avoir été clair mais apparement non ]

Lupo allait combattre, son adversaire n'avait toujours pas pointé son nez et elle attendais sur le ring.
D'un coup elle vit les gens s'écarter, se faire bousculer et une demie-portion de diriger vers elle, Tsé, ou ''l'abruti de gamin'' s'arrêta devant le ring en criant tout exité.

LUPO ! LUPO ! J'SUIS LA ! J'AI BESOIN D'AIDE ! VIENS M'AIDER ! IL ME FAUT DE L'ARGENT ! J'AI BESOIN DE BEAUCOUP D'EAU ! VITE ! VIENS !

Elle leva les yeux au ciel et s'approcha du petit, se baissa pour être a peu près a sa hauteur et...lui asséna un coup de crosse dans le crane, comme le jour de leur rencontre.

-espèce d'abruti, tu vois pas que jvais combattre là? et en QUEL HONNEUR, JE t'aiderais hein? Allez file et reviens pas m'emmerder.

Lupo retourna sur le ring en rangeant son arme. Attendant toujours le-dit ''Yan''.

« Les femmes et les enfants d'abord, alors à toi l'honneur... »

Charlène poussa Josh sur le toboggan de glace et lança un regard courroucé à Terano - qui lui faisait parvenir ses soupçons. Elle n'arrivait plus à agir intelligemment, et toutes ses actions semblaient toujours prévues par le parrain. Si seulement ses pensées redevenaient claires, elle pourrait le manipuler sans problème. Mais pour le moment, elle devait se plier à cette contrainte et sauta à la suite de Joshua, résignée. Elle frissonna de plaisir au contact rafraichissant, faible réconfort, et maugréa lorsqu'elle arriva sur le sol.


« Bon, allons au café et bourrons-nous la gueule en racontant l'histoire futile de nos vies... »

La gamine l'attrapa par le bras sans tarder, avança -presque en courant- vers la terrasse d'un estaminet et prit place sur une des chaises libres. Elle claqua des doigts bruyamment, et l'effet escompté ne se fit pas attendre : un serveur visiblement contrarié d'un tel comportement, arrivait en trottinant bloc-note en main. Ce dernier pâlit en voyant le visage barbouillé de la jeune femme mais ne fit aucun commentaire.

« Une bouteille de Vodka, et une verre de grenadine pour le jeune homme - si ses goûts n'ont pas changé.»

Il opina avant de détaler vers l'intérieur du bâtiment, et Charlène tourna les yeux vers ceux de Joshua. L'envie de lui sonder l'esprit l'a titillé mais par respect pour le jeune homme, elle se contrôla et attendit patiemment qu'il prenne lui même la parole. Se moquant bien du regard des autres clients, elle posait ses pieds sur la table et fumait une cigarette en jetant ses cendres un peu partout.
Joshua finit par expliquer sa vie, et elle l'écouta patiemment, retenant le moindre détails qui aurait pu lui servir. Elle remercia le serveur quand ce dernier revint avec la commande, but directement à la bouteille, et faillit s'étrangler en captant les directives qu'avait prises Terano.

« ... Josh, excusez-moi de vous interrompre, mais je crois que la fuite sera prévue une prochaine fois.»

Et comme pour corroborer ses dires, un homme dont le pli de la veste voulait tout dire, vint s'asseoir à la table juxtaposée à la sienne et lui offrit un sourire railleur.
Charlène soupira. Non seulement, elle était coincée par ce détecteur et en plus, elle devait oublier toute intimité. Elle s'apprêtait à insulter l'intrus le plus copieusement possible, au moment où son regard s'arrêta sur des passants. Complètement déboussolée, elle resta un long moment à les fixer sans comprendre et secoua la tête à plusieurs reprises comme pour reprendre ses esprits. Mais quoi qu'elle fasse, elle reconnaissait cette façon si particulière de se mouvoir et ce port de tête si royal... Et même si ses cheveux étaient à présent brun et court, rien ne la faisait douter... C'était bien lui. Guillaume.
La personne qui l'accompagnait : un adolescent de petite taille aux longs cheveux d'ébène, tressaillit en apercevant la gamine, et légèrement hésitant, lui accorda de larges signes de la main. Guillaume se retourna pour voir à qui il s'adressait, et mécontent, lui décocha une baffe plutôt violente au sommet du crâne.
Visiblement hors d'elle, Charlène se releva en faisant tomber sa chaise et partit en courant vers les deux personnes, avant d'être plaquée au sol.

« Madame, si vous voulez partir, payez au moins la note...»

Fulminante, elle se débattit et releva la tête, sans réussir à trouver la moindre trace des deux personnes. Une hallucination due au chagrin ? Pourtant, elle n'était pas folle, elle les avait bien vu... Elle fit comprendre au serveur qu'elle ne désirait pas s'enfuir. Ce dernier s'excusa, l'aida à se relever en expliquant tous ses malheurs et s'excusa une nouvelle fois avant de déguerpir.

« ... Je vais aux toilettes pour enlever toute cette crasse. J'en ai pas pour trop longtemps alors attends moi bien sagement... »

Tout en buvant, la gamine dévisagea plusieurs personnes sur son chemin, notamment une jeune femme blonde à l'air revêche, visiblement seule. Cette dernière la regarda passer, et marmonna quelque chose sur la jeunesse d'aujourd'hui.

Charlène s'enferma dans une cabine et s'assit sur la cuvette baissée. Elle ferma les yeux, tout en inspirant profondément et projeta son esprit à travers son corps. Ce n'était que la deuxième fois qu'elle utilisait cette forme-là de son pouvoir et espérait que cela fonctionne. Chaque imperfection, chaque corps étranger passait sous la recherche minutieuse de la gamine, et l'émetteur finit vite par dévoiler sa cachette. Pourtant, même après avoir trouvé sa position, Charlène ne se sentit pas réconfortée, au contraire : il se situait entre deux côtes, au niveau droit de son dos.

Se laissant tomber au sol, elle se dévêtit de sa chemise et empoigna son poignard de la main gauche. L'opération risquait d'être fort dangereuse, et si elle dérapait un peu trop en profondeur, son poumon serait touché... Serrant les dents, elle appuya la lame contre sa peau et y appliqua une légère entaille, avant de la glisser plus ardemment. La douleur lui faisait tourner la tête, et les mouvements peu fructueux lui arrachaient des gémissements à peine contenue.
N'y tenant plus, elle laissa tomber son arme et voulut continuer sa chasse à l'aide de ses doigts. Mais avant qu'elle ait pu continuer, elle sentit sa chair céder et l'émetteur tomba dans sa paume. Rapidement, elle appliqua du papier contre la plaie et se releva, vacillante telle la flamme d'une bougie ( Désolée, j'étais obligée xD). Elle haussa les sourcils, se rappelant que ce n'était pas la première fois que les objets agissaient de façon suspecte...

Charlène tituba jusqu'à l'évier, sa chemise sous le bras, et inspecta son visage ravagé par le sang. Elle y passa de l'eau pour s'éclaircir la vision et soudain, la porte s'ouvrit. Elle se retourna vivement, poignard en main pour faire face à la jeune femme blonde.

« La gothique sataniste, si tu veux te scarifier, fais ça ailleurs. .»

Charlène porta un regard mauvais sur la jeune femme qui tomba contre le carrelage.

___

La gamine réajusta sa jupe, posa sa bouteille complètement vide sur le sol, et reporta son attention vers la glace, avant d'enfoncer son magnum dans la bouche. Du sang continuait de s'écouler dans son dos, mais elle ne semblait plus s'en soucier.

*Vous savez qu'avec le canon d'une arme dans la bouche, on ne prononce que les voyelles ? Sauf que là, ça fonctionne pas vu que c'est par les pensées. Ahaha. Vous vous rappelez que vous aviez dit que ce n'était pas sous vos ordres que je serais en oiseau en cage ? Et bien, vous aviez raison.*

Un coup de feu retentit.

___


« A l'aide ! Une gothique s'est suicidée dans les chiottes !.»

La jeune femme blonde déboula des toilettes, en chancelant et en réprimant un hoquet, troublée par les événements. Alertés par le coup de feu, les clients fuyaient en trombe et Josh s'empressa de s'enquérir de l'état de Charlène. Celle-ci, toujours consciente, gisait dans son propre sang, s'échappant d'une blessure grave au niveau de sa gorge. Paniqué, il la souleva, appela les secours, et ne prêta pas attention au clin d'oeil appuyé de la jeune qui les avait prévenu.

« Vu votre clientèle, je risque de ne jamais de remettre les pieds ici !.»

Toujours outrée, la blonde partit récupérer son sac à sa table, déposa des sous pour la note, et partit lentement en se forçant de ne penser à rien.

Le jeune homme venait de prévenir Charlène quand son téléphone vibra. Il hésita un moment, puis, se disant que ça pouvait être important, décrocha :

-Oui ?

-Boss, ici Atamar. J'ai croisé Charlène tout à l'heure.

-Pas de problème, je lui ai donné la permission d'aller faire un tour, elle doit revenir pour son combat au plus tard.

-Voulez-vous que je la suive ?

-Si ça peut te rassurer... mais suis-la de loin dans ce cas, évite de te faire repérer, et n'interviens que si elle est en danger. Compris ?

-Très bien patron.

Le parrain raccrocha, espérant que ses directives seraient suivies. En attendant, et décidant de laisser un peu de liberté de pensée à la jeune femme, il s'éloigna le plus possible de ses pensées, de façon à ne capter que celles qui pourraient lui être adressées.

*Elle se plaindra moins comme ça, pensa la jeune homme.*

Il perçut tout de même le pouvoir qu'elle utilisa afin de localiser le détecteur, et "observa" la façon dont elle s'y prit pour retirer le détecteur. Le jeune homme lui-même n'y voyait pas d'inconvénient, c'était une mesure qu'il jugeait inutile.

Il se laissa ensuite distraire par le dialogue des plus étranges qui avait lieu entre une Lupo relativement en colère et le jeune gardien de l'Eau de Carten, visiblement pas très doué et assez perturbateur.

C'est alors qu'il capta une pensée forte venant de Charlène :

*Vous savez qu'avec le canon d'une arme dans la bouche, on ne prononce que les voyelles ? Sauf que là, ça fonctionne pas vu que c'est par les pensées. Ahaha. Vous vous rappelez que vous aviez dit que ce n'était pas sous vos ordres que je serais en oiseau en cage ? Et bien, vous aviez raison.*

Puis il perçut à travers les sens de a jeune femme le coup de feu, et le lien télépathique fut rompue momentanément : la jeune femme s'était tirée une balle dans la gorge.

-Maciro, attrape ça, lui dit Terano en lui lançant son second téléphone portable. Si jamais c'est à moi de combattre, appelle le premier numéro de la liste. Je dois y aller.

Puis il invoqua sa balle qu'il changea en flingue, et tira plusieurs balles isolantes devant lui. Il courut, sauta du toît et rebondit sur une balle, le propulsant en avant. Il fit de même avec toutes les balles, et en tirait d'autres à chaque fois afin de gagner en vitesse : il n'y avait pas de temps à perdre. Son téléphone sonna : de sa main libre, il décrocha :

-Boss ! Charlène s'est tirée une balle dans la gorge.

-Je sais, Atamar, je suis déjà en route. Je suis là dans un instant.

Quelques secondes plus tard, et le jeune homme atterrit brutalement à côté de son subordonné. La terrasse était déserte, mis à part quelques personnes qui restaient près de l'entrée des toilettes des femmes, observant quelque chose.

-Qu'est-ce qui s'est passé ?

-Et bien... Je me suis assis à une table de la terrasse, pas loin d'elle et de son ami. elle m'a vu, et a essayé de partir. Mais elle n'a pas pu partir, un serveur a cru qu'elle voulait partir sans payer...

Terano choppa son subordonné par la peau du cou. Pour la première fois depuis quelques temps, il perdait son calme.

-Espèce de crétin ! Quand on te donne un ordre, tu le suis, idiot ! Si je t'avais demandé d'être discret et de ne pas te faire repérer, c'est parce que je craignais qu'elle ne tente quelque chose si elle se croyait surveillée.

Le garde était visiblement effrayé, mais il pensait que c'était fini. Cependant, ce n'était pas le cas de Terano. Alors qu'il venait de le lâcher et regardait à nouveau vers l'endroit où avait eu lieu "l'accident", le jeune homme se retourna et flanqua un coup de pied dans les côtes de son subordonné. L'homme se plia en deux de douleur, et le parrain, énervé, donna un coup de genoux dans le menton de l'autre : on entendit le bruit de plusieurs dents qui se brisaient.

-Que ça te serve de leçon. La prochaine fois, tu mettras de côté tes à prioris et tu obéiras à tes ordres.

Puis le parrain se dirigea vers les toilettes, montrant ostensiblement son revolver afin qu'on le laisse passer. Il s'approcha du corps de Charlène. Le sang coulait, et elle était encore consciente.

*Bon sang, Charlène, mais qu'est-ce que tu nous as fait, espèce d'andouille.*

Il perçut une vague réponse insultante venant de l'esprit de la jeune femme. De cela, et d'un deuxième indicie personnifié par une bouteille de vodka vide, le jeune homme comprit qu'elle était bourrée.
Calmement, mais rapidement, il commença à étudier le corps : elle était tombée sur le dos, les jambes pliées et les bras le long du corps. Doucement mais avec fermeté, il retourna le corps. Il y avait deux tâches de sang : un dans le dos, et une dans le cou.

*Dans le dos, c'est là où devait être le détecteur... et la balle a du ressortir du cou. *

Comme pour confirmer ses dires, il retrouva la dite balle à quelques mètres. Mais cela indiquait également que la blessure était grave, et qu'il fallait appeler une ambulance d'urgence. Par chance, cela avait déjà été fait, et les ambulanciers seraient là d'ici une minute.
C'est alors que, observant la blessure dans le coup, le jeune homme sentit une bosse sur l'arrière de la tête de la jeune femme : mais bien sûr, elle avait du se cogner lors de sa chute.
C'est alors qu'il se rappela d'un détail marquant : la fragilité de la tête de la jeune femme. Avec une simple petite tape sur la tête, il avait réussi à la sonner. Se cogner la tête sur un sol carrelé, après une chute d'une telle hauteur aurait pu briser le crâne de Charlène, entrainant un coma et une commotion cérébrale. L'évidence était là : il s'agissait d'une illusion créée par la jeune femme. Comment elle avait fait pour qu'il sente son esprit et voit son corps à la place d'un autre, il n'en avait aucune idée, mais le piège était presque parfait : sans ce détail, il n'aurait jamais deviné.

Il alla donc demander qui avait alerté les gens de la "tentative de suicide". Il s'agissait d'une jeune femme blonde, qui était revenu des toilettes en courant quelques instants après le coup de feu. Il sembla clair au mafieux qu'il devait donc s'agir de Charlène, qui avait du utiliser ses dons pour créer une illusion dans l'esprit des gens.

Ils s'éloigna de la terrasse et lança un appel mental à l'esprit de Charlène :

*Jeune homme brun cherche jeune femme blonde, si ce n'est pas sa véritable apparence, c'est pas grave, une simple réponse suffira.*

Windy réfléchissait. Elle allait presque piquer un somme. Quand la défaite de Carten fut annoncée, elle n'y crut pas ses oreilles. C'était simple, si Carten n'avait pas gagné, eh bien les gardiens se démèneraient pour vaincre et reprendre la place. Elle avait besoin de ça si elle voulait s'améliorer et pouvoir un jour prendre sa revanche sur son père, par exemple. Elle réfléchissait à comment exploiter la technique qu'elle avait découverte pendant son combat lorsqu'une voix retentit en bas de son batiment. Elle se redressa vivement et regarda en bas. C'était un garçon au cheveux violets qu'elle avait déjà apreçu à la place de la fontaine de Domingo. Elle sauta du toit et atterrit légèrement à coté du garçon.

" Là haut, je m'ennuyais =D... Tu sors d'où ? "

Pasque bon, ce garçon avait pas franchement une tête de mafieux et il y avait de quoi se poser des questions quand à sa présence ici. Puis Windy se rendit compte que sa manche déchirée laissait apparaitre des cicatrices sur ses bras, elle tira discrètement sur sa manche pour cacher, l'air gêné, et remit son attention sur le type qui lui faisait à présent face.

Exténuée, Charlène continuait de courir.
A chaque foulée, les ondes partaient de ses talons, remontaient ses jambes jusqu'aux hanches, puis se propageaient le long de sa blessure pour se terminer à la base de son crâne. Les chocs répétés exacerbaient son mal de tête qui semblait empirer avec chaque mètre parcouru. Elle ne pouvait plus réfléchir, son corps n'était plus qu'un mouvement monotone poussé par l'envie de retrouver les deux personnes. Séparer une partie de son esprit pour l'implanter dans celui de la jeune femme, plus créer une importante illusion l'avait énormément affaiblie d'où la migraine et la transe.

*Jeune homme brun cherche jeune femme blonde, si ce n'est pas sa véritable apparence, c'est pas grave, une simple réponse suffira.*

Cette pensée directement adressée à Charlène la sortit brusquement de son état second, et elle manqua à peine de percuter un passant. Son esprit redevenait peu à peu clair, et se cacher du parrain s'avérait trop fatiguant à ses yeux : elle était certaine que son plan aurait fonctionné parfaitement, alors qu'il s'aperçoive de la supercherie aussi rapidement la désespérait et lui sapait tout espoir de fuite. Peut-être qu'il voudrait lui prêter son aide si elle se montrait assez persuasive...

*... Vous êtes moins bête que vous en avez l'air, faudra que vous m'expliquiez comment vous avez compris si vite. Mais pour le moment, je voudrais retrouver deux personnes... Ça risque de sembler assez dément et vous risquez encore plus de me prendre pour une folle, mais j'ai vu...*

Un choc brutal la fit basculer, et sans comprendre comment, elle se retrouva dans un espace gris en face des deux personnes citées plus tôt. Guillaume - elle en était sûre à présent, la fixait de toute sa hauteur et paraissait irrité d'arriver à une telle extrémité. Quant à l'adolescent, les joues creuses, les traits tirés, il semblait être la proie d'une grave maladie mais arrivait tout de même à sourire à pleines dents.

« Nous pensions te laisser errer dans la ville en vain, mais puisque tu ne nous laisses pas le choix en réclamant l'aide des Gioli...

- Désolé pseudo-soeurette, mais c'est Guillaume qui me l'a ordonnée. »

Charlène écarquilla les yeux. Pseudo- Sœurette ? Ça voulait donc dire que ce garçon était Gabrielle ? Mais pourtant, c'était une fille qu'elle avait rencontré des années plus tôt et non un ...

« Tu m'as longtemps compliqué les choses Trysha, et ne fais pas cette mine-là. Si pour une fois, tu avais pris le temps d'accorder de l'importance aux gens, tu aurais pu comprendre que ce n'était pas une sœur jumelle, mais un frère jumeau que tu possédais. Et tu aurais pu en tirer les conclusions que cet accident n'était qu'un coup monté.

- Mais je... Un frère... »

C’est alors qu’un autre évènement se produisit. Une ombre se répandit et la plongea dans le noir. Charlène regarda autour d’elle et constata que Gabriel était encore visible.
La gamine grinça des dents. Le combat n’avait pas encore commencé et ses deux adversaires semblaient manifestement prendre le dessus. L’obscurité était vraiment partout, impossible d’y voir quoi que ce soit. Elle voulut alors croiser le regard de son frère jumeau pour connaître ses intentions, mais il avait disparu.

« C'est une technique que j’ai mis un certain temps à maîtriser, intervint la voix de Gabriel, Guillaume m’a ensuite demandé de l’utiliser contre lui pour simuler la vitesse de Mathilde. Cette dernière se déplace tellement vite qu’elle devient invisible à l’œil nu. J’ai donc usé de cette technique pour l’aider à trouver un autre moyen de la défaire. Le concept est plus que simple : je peux rendre invisible tout ce que je veux dans cet endroit, mais seulement à tes yeux. Tout ce qui se trouve ici nous reste parfaitement visible à Guillaume et moi-même. Ceci à une double utilité : tu es obligée d’attaquer en aveugle et tu n’a aucun moyen de prévoir nos attaques étant donné que tu ne nous vois pas. Alors, que comptes-tu faire maintenant ?

- Gabi... Je sais pertinemment que tu aimes exposer les détails de cette technique mais en parler à une personne comme elle ne sert à rien. »

Au même instant, la gamine eut l’impression de devenir complètement sourde. Il n’y avait plus le moindre bruit. C’est alors qu’elle sentit une lame se planter dans son dos. Charlène réalisa alors que le silence ne régnait pas complètement dans cet endroit. Il y avait encore un son qu’elle pouvait entendre parfaitement : les battements de son cœur.
La douleur devenait de plus en plus difficile à supporter, d’autant plus qu’entendre fonctionner ses organes internes était de plus en plus déstabilisant. Il y a peu de temps,Charlène était persuadée avoir entendu ses glandes buccales sécréter de la salive.
La gamine murmura des excuses à leur attention, mais n'entendit pas le son de propre voix. Peu de temps après, elle se mit à capter des chuchotements. Le son revenait, l’image ne tarderait pas à en faire de même. La lame se retira de sa chair et le voile d’ombre se dissipa au même moment.

« Charlène ?! s'écria Guillaume, visiblement confus. Gabriel !

- Hein que quoi comment ? Ce n'est pas de ma faute si tu as dit que Trysh était complètement siffonée et que ma véritable sœur l'est aussi ! Comment tu voulais que je fasse la différence entre les deux, hein ?

- Soit, vu ainsi, tu n'as pas tout à fait fort... Pourquoi nous as-tu poursuivi alors que c'est toi-même qui nous a donné nos directives ? Tu ne fais pas confiance à tes fidèles serviteurs ?

- ... Gné ?

- ... Alors, les événements se sont véritablement passés comme tu le prévoyais à ce que je vois... Je... Soit... Gab, supprime-lui ses souvenirs et soigne-la. »

Et en l'espace d'une seconde, tout devint noir.

___


Charlène rouvrit les paupières, debout au milieu de la rue. Les passants la regardaient étrangement, et pour cause : depuis plus de cinq minutes, elle restait figée, les yeux vairons perdus dans le vide.
Elle n'arrivait plus à se rappeler ce qu'elle cherchait avec tant de vigueur, mais sentit une profonde détresse, lancinante, déstabilisant surgir en elle.
Tout à coup, une souffrance terrible envahit l'esprit de tous les gens qui se trouvaient dans la rue. Charlène hurlait en silence, les mains plaqués sur ses yeux humides.

La réponse ne se fit pas trop attendre :

*... Vous êtes moins bête que vous en avez l'air, faudra que vous m'expliquiez comment vous avez compris si vite. Mais pour le moment, je voudrais retrouver deux personnes... Ça risque de sembler assez dément et vous risquez encore plus de me prendre pour une folle, mais j'ai vu...*

A cet instant là, le lien télépathique fut rompu. Le jeune homme parrain haussa les sourcils : la jeune femme avait-elle trouvé en même temps un moyen de se défaire du lien télépathique ? Enfin une bonne nouvelle.
Le problème pour Terano, c'est qu'il y avait de trop fortes chances que la coupure soit liée à une autre raison bien moins plaisante, raisons parmis lesquelles on trouvait la mort de Charlène, ou, un peu moins grave, un coma de la part de la jeune femme.

*Ca aurait quand même été plus jouissif qu'elle ait trouvé un moyen de rompre le lien, mais elle m'aurait prévenu avant de le faire... Bon, on va essayer de voir de quoi il retourne.*

Par chance, le jeune homme avait à peu près pu déterminer la direction dans laquelle se trouvait la jeune femme lorsqu'elle lui avait parlé. Il commença donc par se rendre dans cette direction. Il arriva dans un quartier composé principalement de petits immeubles, signe qu'on devait approcher de la banlieue de la ville technologique. Cependant, cela n'empêchait pas le fait que les rues soient toujours aussi encombrées. Le jeune homme parcourut encore quelques rues, puis s'assit sur un banc. Il devait faire le vide, ça ne servait à rien de chercher ainsi. La jeune femme cherchait elle-même deux personnes. Peut-être ces deux personnes l'avaient-elles trouvé avant qu'elle ne les trouve (je me comprends).
Cependant, le jeune homme n'avait aucune idée de ce qu'était la réalité, aussi, il décida que le plus sage était d'attendre. Si d'ici dix minutes il n'avait pas capté à nouveau son esprit, il appellerait ses hommes et verrait ensuite quoi faire. Cependant, le parrain ne pensait pas qu'il arriverait à une telle extrémité.

Il avait raison : quelques minutes s'étaient écoulées quand il sentit la conscience de Charlène lui parvenir. Elle fut cependant immédiatement suivie d'une souffrance terrible, indescriptible, si forte que Terano se recroquevilla sur lui-même durant un court instant, avant de réussir à reprendre ses esprits. La jeune femme souffrait psychologiquement, et pas de façon anodine. Il ne doutait même pas que la moitié des habitants du quartier avaient ressenti dans leur tête au moins en partie la souffrance de la jeune femme, sans comprendre ce qu'il leur arrivait.
Cependant, cela servait de signal à Terano, et s'isolant l'esprit tant bien que mal, il se dirigea vers l'endroit où devait se tenir Charlène. Il la retrouva deux rues plus loin, debout, les mains devant les yeux, ne pouvant dissimuler entièrement les larmes qui coulaient. Le jeune homme ne savait pas ce qu'il se passait, mais il s'approcha d'elle et se tint debout devant l'adolescente, décidant de patienter jusqu'à ce qu'elle arrive à se calmer.

La jeune femme aggripa son polo. Elle commençait à délirer un peu, et prononçait des phrases à priori sans queue ni tête. Le jeune homme la fixa dans les yeux et tenta quelques paroles destinées à la calmer et à la rassurer, afin qu'elle oublie la détresse qui l'envahissait. Mais il sembla à Terano qu'elle n'entendait rien, ou bien que c'était complètement inefficace. Le parrain voyait au fur et à mesure les personnes autour d'eux commencer à s'évanouir, sans rien pouvoir faire. Charlène se recroquevilla sur elle-même, et son hurlement mental cessait alors que son esprit s'éclaircissait doucement. Il la vit regarder autour d'elle, et voir tout le monde autour évanouit, sauf Terano, qui avait su créer une barrière de façon à se protéger partiellement des hurlements. Elle l'avait lâché à présent, et la vue de ce qui l'entourait sembla la surprendre. Il était vrai que le spectacle était plus que saisissant, effrayant même : au moins une centaine de passants étaient allongés au sol, inconscients, et peut-être y'en avait-il encore plus dans les alentours.

L'adolescente se mit soudain à rire et s'exclama :

« Nom d'une bistouquette rabougrie ! Ca fait du bien de se lâcher ! Faudrait que je fasse ça plus souvent. Wahoo, j'ai l'impression que je pourrais m'envoler, faire cui-cui et ch... Je m'égare... »

Le parrain soupira. Elle pouvait dire ça, il en savait assez sur elle maintenant pour savoir qu'elle se forçait à rester relativement calme, mais le jeune homme se doutait qu'elle devait encore souffrir. D'ailleurs, il le sentit en suivant le cours de ses pensées. Elle culpabilisait aussi un peu d'avoir laisser son ami, et elle eut une remarque qui fit hausser les sourcils à Terano, car en même temps qu'elle la prononçait dans son esprit, elle se relevait et fixa ensuite Terano. C'est alors qu'elle lui adressa le premier sourire qu'il eut vu de sa part, et elle dit :

« Vous êtes un tantinet maso, vous, non ? Je plains votre mère si elle vous as pas tout simplement renié...»

Le jeune homme sourit devant la gêne qu'afficha la jeune fille ensuite. Malheureusement pour elle, il était spécialement doué dans les mauvais jeux de mots (si si) aussi il comprit au bout de quelques instants le sens caché de ce qu'elle venait de dire. Mais il ne fit aucune remarque, notamment parce qu'il n'en eut pas le temps, car elle enchaina :

« Je me rappelle maintenant ! Les deux joyeux lurons que j'ai essayé de scalper toute à l'heure, quand j'étais à la terrasse ! C'était un type brun, assez grand, flanqué d'un gamin/gamine, race non identifiable... D'ailleurs ce ou cette dernière ressemblait plus à un spectre qu'autre chose et...»

Elle s'arrêta soudain, et malgré lui, le parrain avait suivi le cours de ses pensées. Il se gratta la tempe d'un geste gêné, qu'on aurait facilement pu interpréter par un "non mais j'y suis pour rien si t'as de drôles d'idées hein." Tournant la tête, il se rendit compte alors que les gens tout autour commençait à reprendre doucement conscience. Il sentit le regard de Charlène se poser sur lui, et elle lui dit :

« J'ai tellement eu peur, c'était insupportable ! Mais, tu-tu ne m'as pas laissé tomber.. Je-je..»

Alors qu'elle disait ça, le jeune homme capta d'étrange pensées dans la tête de la jeune femme... mais il n'eut pas le temps d'en apprendre plus, car un instant plus tard, la jeune femme se jeta sur lui et plaqua ses lèvres contre les siennes. Terano, trop surprit par le geste, ne put rien faire pour esquiver, d'autant qu'il était en partie affecté par les pensées étrangères que captaient Charlène, et qui devaient être la cause de ce geste. Seulement, il eut vite fait de reprendre ses esprits. Aussi, à peine deux secondes après que le baiser ait commencé, le jeune parrain se dégagea de l'étreinte de la jeune femme et secoua la tête pour reprendre ses esprits.

-Hmpf, fit le jeune homme en soupirant. Désolé, mais je pense pas trop que c'est le moment de s'embrasser, d'autant que je trouve ça un peu prématuré et que j'en avais pas franchement envie. Enfin bon, pour cette fois, on va rejeter la faute sur ta réceptivité mentale et sur le couple un peu plus loin, là, qui semble afficher plus qu'ouvertement ce qu'ils ressentent.

Le parrain recula d'un pas et étira brièvement son cou, puis enchaina :

-Quand tu auras complètement tes esprits, peut-être voudras-tu aller t'excuser auprès de ton ami ? A moins que tu ne veuilles rentrer tout de suite à l'arène, ou une troisième option ? J'ai passé un portable à Maciro, dans le pire des cas il m'appellera si jamais c'est à un de nous deux de combattre.

KeiRyo en avoir finit avec son combat, décida de réunir tout les Sciabola, car ceux-ci tout comme lui avait finit leurs combats. KeiRyo appela Marcel, et lui demanda de lancer un sort d'illusion de groupe sur la ville de Fortenze et là un bruit grave perça le ciel, et celui-ci se vit marquer en lettre de feu :

"Cher combattant Sciabola, veillez vous regroupez à votre repaire, merci."

Pendant que les gens de la place regardèrent l'illusion de Marcel, KeiRyo en avait profiter pour partir de la Grande rue, lançant qu'en même Marcel pour maintenir l'illusion qu'il était encore resté là.

=> Hangar 7

[Yan]
Son nom fut prononcé. Se séparant de son équipe qui lui souhaitait bonne chance, Yan grimpa sur l'arène. La gardienne des ténèbres était déjà là. A son tour, il se positionna sur le téléporteur. Le sol brilla pendant un instant, puis ils se trouvèrent dans une maison. Seulement ils étaient séparés : lui se trouvait dans le jardin et elle devait probablement être dans une des pièces. Ce terrain lui était avantageux : il avait le pouvoir de la téléportation. Mais son adversaire était de l'attribut ténèbres, donc elle avait aussi un avantage dans cette zone remplie de recoins sombres. Préconisant le calme et la stratégie, il vérifia chaque fenêtre avant de revenir à sa place initiale. Elle n'était pas dans une pièce accolée à la façade, donc elle se situait dans la maison ou au sous-sol. En condition de combat, Yan était très sérieux et concentré, et pas très aimable. Il prit une grande inspiration, et se retint de justesse de crier le nom de sa technique : "Flash Info". Elle consistait en une série très rapide de téléports dans le but de faire une inspection détaillée de toute la zone. C'était la technique qu'il utilisait le plus souvent, en tant qu'éclaireur. Au bout d'une dizaine de secondes, il aperçut une chose suspecte. Annulant alors la série, il se rendit dans la pièce juste à côté. Discrètement, il jeta un oeil par la porte entrouverte. Son ennemie était là, au milieu de la pièce. Elle cherchait apparemment elle aussi à le trouver pour lui tendre un piège. Yan ne connaissait pas bien la femme qu'il avait en face de lui, aussi il ne savait pas comment l'attaquer : de front, dans le dos, par au dessus, par en dessous ? Il pouvait aussi utiliser le "Flash Aveuglant" tout de suite, mais c'était à double tranchant : elle fatiguait énormément et demandait de changer de position très rapidement. Cependant, c'était le plus sûr pour l'instant. Aussi il ouvrit un peu plus la porte pour repérer l'endroit de sa première téléportation. Son adversaire était à l'affût : elle devait sûrement l'avoir repéré lors de son premier repérage. Mais il fallait agir... Après une concentration intensive, il se lança dans sa série. C'était le même principe que son enchaînement de repérage, sauf qu'il restait toujours à proximité de l'adversaire pour lui assener des coups et pouvait bien sûr changer d'endroit si l'autre contrait. Le mauvais côté de la technique était l'éventuelle vivacité de la cible. Quand il apparut en dessous de Lupo, il lui assena un coup de pied dans la mâchoire mais s'arrêta avant le choc pour qu'elle place sa défense vers le bas. Puis il se rendit au dessus de sa tête dans la même seconde, tout en observant la victime se protéger les dents. Il sourit et plaça ses pieds ensemble en direction du crâne de la gardienne des ténèbres.

*Je suis désolée pour tout ça... Je suis une loque humaine et j'assume parfaitement ce statut. Et je ne peux que comprendre pourquoi vous vous êtes reculés si rapidement...*

*J'ai jamais dit ça, ne put s'empêcher de penser le parrain sur un ton blasé.*

Il captait également ses difficultés à échapper aux émotions environnantes, de même que sa souffrance à cause de la blessure qu'elle s'était infligée afin d'enlever le détecteur.

*J'irai engueuler Aiendro pour ça, il aurait pu s'en passer...*

Chose plus inquiétante par contre, c'était le développement inattendu qu'avait pris ses pouvoirs, alors que jamais ça n'aurait du arriver, visiblement, et Terano non plus ne savait quoi en penser. Puis la jeune femme se décida à répondre à sa dernière question :

« Pour aller dans l'arène, il faudrait au moins que je récupère mes armes... Quant à Josh, il a même pas été capable de comprendre tout ce bordel, je suis profondément déçue, et je ne vais plus le demander en mariage, c'est décidé.. Et pour la troisième option...»

Terano vit alors un homme passer dans le dos de Charlène. Cette dernière se retourna brièvement, le temps de le voir, puis soudain elle lança à Terano :

« Ça te dit d'aller à l'hôtel ? C'est moi qui paye ! »

Il fallait préciser quand même que Terano avait perçu à travers l'adolescente les pensées peu salaces de l'homme, aussi, si il avait quand même été surpris sur le coup, il avait vite compris la raison. Mais la jeune femme ne devait pas être concentrée sur leur lien quand il raisonna ainsi, car un instant plus tard, elle prit la fuite tout en lui disant par la pensée :

*Je vais voir Josh ! Et une femme semble très mal en point dans je ne sais quel immeuble, alors je compte sur vous pour mener votre enquête, byyye !*

Le jeune homme soupira encore une fois. Bon, soit, elle allait voir Josh. De son côté, le jeune homme isola ses pensées et partit à la suite de l'obsédé qui était passé un peu avant.
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Un coup de bouclier sur l'arrière du crâne plus tard, le parrain regarda autour de lui. Il vit une ambulance en train de se garer dans un parking juste à côté. Visiblement, la femme mal en point dont Charlène lui avait parlé allait avoir ses soins. Terano avait le choix maintenant : retourner à la terrasse, idée qu'il désapprouva dès qu'elle lui vint, et choisit donc la seconde solution, à savoir, retourner à l'arène.
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Après un dernier saut, le Sicilien atterrit sur le toît à côté de Maciro. Ce dernier, sans un mot, lui lança le portable prêté un peu plus tôt. Le jeune homme l'attrapa au vol et le rangea dans une de ses poches. Il observa brièvement la scène : le combat entre Lupo et Yan venait de réellement commencer visiblement : les deux participants avaient perdu du temps à cause de la configuration du terrain de combat, qui était assez spéciale.
Puis le parrain s'éloigna un petit peu, se rendant à l'autre extrémité, et sortit son portable. Il sélectionna un numéro, et une voix masculine et familière répondit :

-Ouais ?

-Salut Ien. Tout se passe bien au QG ?

-Oui, aucun problème. De votre côté ?

-Carten Agostino a perdu son combat, mais les autres gardiens se démènent pour ne plus perdre davantage de terrains. La plupart des participants ne sont pas hors de niveaux, mais la victoire va être dure à obtenir. Ah, et tant que j'y pense, rappelle moi que tu auras droit à un entrainement gratuit quand je rentrerai à la base.

-Qu'est-ce que j'ai encore fait ?

-La prochaine fois que tu places un émetteur sur une personne directement sous mes ordres sans que je te le demande, tu prends mon coup de pied au cul et une balle explosive en bonus.

-Super... Autre chose, Boss ?

-Non, rien d'urgent. A plus tard.

Terano raccrocha, et retourna observer le combat entre sa voisine et le gardien de la Lumière de Raia.

Son adversaire s'était enfin pointé et ils pouvaient partir pour l'arène. Ils entrèrent dans le téléporteur et se retrouvèrent là où devait avoir lieu la mise a mort de cet homme ils devaient combattre. Lupo avait attéri dans une pièce, visiblement une cuisine désaffectée, puisque tout ce qu'il subsistait a l'intérieur était un vieil évier et un plan de travail couvert de taches marron...Elle réfléchissait encore quand elle entendit un bruit derrière elle, un craquement. Le plancher certainement, mais il n'avait pas craqué seul. Donc son adversaire était là...Il l'observait, ou il était déjà parti, va savoir...mais une chose était sure, le combat allait commencer. A ce moment la, la porte s'ouvrit, et en un clin d'œil, elle vit un pied s'approcher de sa mâchoire, qu'elle protégea immédiatement...Seulement c'était une feinte de son ennemi, qui disparut en un éclair et il se retrouva au dessus d'elle, pour lui assener un coup de pied sur le crane, qu'elle ne put éviter. La vieille se retrouva donc au sol, mais elle se releva bien vite, histoire d'éviter un nouveau coup. Mais une fois debout, la même chose, sauf que le premier coup fut réel, et qu'elle le pris dans les cotes, mais elle resta debout, ayant prévu ses mouvements. En effet, c'était souvent de cette façon que procédaient les personnes dotées d'une extrême vitesse...Ils frappaient d'un coté pour réapparaitre a l'opposé. Au moment ou elle le vit disparaitre, la vieille se retourna et ferma son poing, ses doigts se refermèrent autour de quelque chose, la cheville de son adversaire pour être précis. A ce moment alors, elle mit toutes ses forces pour le balancer contre le mur. Autour d'elle, la maison était complètement sombre, Il y avait de l'ombre dans tous les coins...C'est a ce moment là que Lupo se décida a tester sa nouvelle technique, a laquelle elle avait seulement pensé, mais n'avais jamais pu mettre en pratique. Elle recula donc jusqu'au mur, là où l'ombre était la plus épaisse, la plus étendue...Le corps de lupo se fondit complètement dans l'ombre, invisible a quelqu'un d'insensible aux ténèbres...Ainsi camouflée, Lupo pouvais se rapprocher de lui, mais pas trop non plus, sous peine de se faire repérer. A quelques mètre de lui, des bras se déployèrent sous Elle et se dirigèrent vers lui, de déplaçant dans l'ombre, Ils agrippèrent ses chevilles pour l'empêcher de bouger, et Lupo sortit de l'ombre, braquant la tête de Yan, s'assurant qu'il ne pouvais pas bouger, elle tira.

Emillio revint des toilette, quand on l'appela, il avait un petit problème, de dia-ré passagère. ()
Il sauta sur le toit attendant à nouveau son combat, il soupira, et s'allongea, il pensa à Josh. Il l'aimait beaucoup, il souriait, puis s'alluma un cigarette. Il la fuma en s'amusant à faire des ronds, il s'amusait à faire passer du sable entre les ronds. Il s'ennuyait, certain des combats le saoulé.

- " Choco est énervé."

Il soupira avant de bailler.

- " Bon, comment le défoncer. "

* Hum... *

Après quelques minutes Josh vit Charlène arriver en le cherchant visiblement puisqu'elle prononçait son nom en scrutant chaque personnes. Il resta immobile pendant un moment, plus occupé à manger son dernier morceau de chocolat puis se résigna à aller voir la jeune fille tout de même, après tout si il n'avait plus voulu lui parler il serait retourner sur les toits. Il soupira, s'approcha de la jeune fille et s'arrêta derrière elle.

- "J'ai l'impression que tu cherche quelqu'un que tu as quitté sans un mot et dans des circonstances plutôt étranges, je me trompe?" Sa voix était froide et toute l'affection qu'il avait pour Charlène semblait avoir disparut.

Charlène se retourna, les yeux de Josh se fixèrent aux siens mais ils étaient aussi froids que sa voix.