La place de la fontaine ( en face de la mairie )

Terano perçut le sourire discret de son locuteur. Visiblement, une discussion codée semblait lui convenir parfaitement, il y était même presque plus à l'aise que Terano. Mais on apprend pas la diplomatie au parrain d'une famille pacifique. Cependant, la dernière phrase lui laissa de quoi réfléchir, le temps de deux petites secondes... la bourse a Gostino, hein ? Il commençait à lui plaire, ce petit. Terano avait compris le plus important : le jeune homme en face de lui était le possible successeur des Agostino, famille qui ne se portait pas bien, quoi que le jeune parrain le savait déjà : les Agostino était une des petites familles les plus touchées par les récents évènements, et sa puissance déjà moindre se voyait encore plus affaiblit.
Le mafieux se décida enfin à répondre :

-Il est bien dur de dire si le jeu est perdu tant qu'on a encore des cartes en main. Quand à un partenariat... si tu deviens patron, il est possible que je place quelques actions en ta faveur. Il est habituel dans mon entreprise de s'allier et d'aider les autres plutôt que de les concurrencer.
Mais la bourse à Gostino... c'est pas un nom bien connu, mais j'en ai déjà entendu parlé. Cela ne me surprend guère qu'elle soit touchée par la crise. En ce moment, une autre bourse m'intéresse, mais nous avons agit aux limites de nos moyens pour cette dernière. Comme quoi, tout ne va pas aussi bien qu'on voudrait nous le faire croire.

Terano s'appuya sur son dossier. Bon, son jeu de mot à lui était certes moins évident, mais l'autre lui semblait malin, si il connaissait bien les familles, il devrait comprendre.

Carten écouta chaque paroles, les avala et les assimila. Il reflechit à chaque sens que pouvais avoir les mots.
Il compris ainsi que cet homme faisait partit d'une des rares familles mafieuses pacifiques. Il continu d'écouter le récit attentivement. Seulement, la dernière partie fut la plus dur a decrypter. Limite des moyen? Agit aux limites de nos moyens? Il fit le lien. Les familles mafieuses pacifiques qui ont subit des pertes dernièrement, il n'y en a qu'une seule : La famille GIOLI. Ainsi tout pris son sens, Carten rigola un coup.

Tu me parait sympa. En tout cas, Ce fut une discussion amusante. J'ai quelqu'un que je doit trouver.... tiens si ca te dit quelque chose, j'ai un collègue, Emilio, qui a disparût... J'espère qu'il nous observe pas de la ou il est.....

Depuis 10 minutes, des voitures noires étaient arrêtées à côté de la mairie.

Bon j'ai quelque chose à faire... au plaisir...

=> Bar Dioniso

Terano salua de la main le jeune Agostino, remarquant lui-même son inquiétude vis à vis des voitures noires. A coté de lui, le second homme, qui n'avait pas bougé, le salua. Cordial, Terano le salua également, puis reporta son attention sur les voitures. L'air de rien, Terano posa son journal, mit ses lunettes de soleil et marcha nonchalamment entre les voitures, qui venaient de démarrer, et l'endroit vers où était parti le jeune homme. Les voitures s'arrêtèrent, et une demi-douzaine d'hommes en sortirent. Avant qu'ils ne soient trop proches, Terano se tourna vers le jeune garçon encore assis et dit :

-A moins que tu saches te battre, écarte toi un peu d'ici. Je vais essayer de discuter pacifiquement avec ces messieurs, mais je ne suis pas sûr que ça leur suffise.

Puis l'homme qui était à la tête du groupe l'interpela :

-Hé, toi, là. Ecarte toi de la route, s'il te plait.

-Si c'est pour poursuivre le jeune homme qui vient de partir, je crains que ce ne soit guère possible, capitaine.

L'autre leva un sourcil surpris, et Terano pouffa en silence. Il ne devait pas s'attendre à ce qu'on reconnaisse aussi facilement que lui et ses subordonnées étaient des gendarmes.

-Ecarte toi où nous devrons user de la force, jeune homme. Si tu sais ce que nous sommes, c'est une bonne raison pour t'écarter. L'homme que tu laisses partir est dangereux.

Terano, soudain, éclata de rire. Puis il regarda patiemment les gendarmes en croisant les bras, et répliqua :

-Je me vois dans l'obligation de refuser d'obtempérer. De plus... Il est fort probable que je sois moi-même plus dangereux que mon jeune ami.

Et soudain, Terano plongea sa main dans sa poche et sortit la balle de la trinité. Les gendarmes portèrent leurs mains à leurs armes, mais voyant que ce n'était qu'une balle, éclatèrent de rire. d'un geste de la main, le capitaine indiqua à deux de ses hommes d'aller se saisir de Terano. Ils arrivèrent, matraque en main. Alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres, le jeune parrain fonça. La balle en main, il fit un large geste alors qu'il arrivait au contact des deux hommes, puis se glissa derrière eux.
Les deux homems se retournèrent, et s'apprètèrent à le frapper, quand il y eut au sol deux bruits métalliques. Baissant les yeux, ils virent que leurs matraques étaient coupées nettes à la garde, le baton principal étant à terre. Tournant les yeux vers Terano, ils se rendirent compte que l'objet qu'il tenait en main n'avait plus rien d'une balle. Normal, puisque le jeune homme avait utilisé la troisième forme de sa balle : l'épée.

-Je vais redire les choses, car je ne me répèterai pas : partez, et laissé cet homme tranquille, ou bien vous ne vous en sortirez pas indemne, je vous le promets.

[Choco, la parole est à toi]

[la parole est à moi]
Si il devait y avoir de la bagarre, Choco ne refusait pas. Un petit entraînement ne lui ferait pas de mal. Il se leva du banc, se frotta un peu les fesses même si il était tâché partout, et s'approcha de son éventuel coéquipier. Il se mit en position de combat, quand il remarqua que ça avait déjà commencé. Il assura alors les arrières de son partenaire, faisant sortir des piques de pierre du sol pendant qu'il en faisait tomber d'autres du ciel, qu'il avait déjà envoyé en haut. Moins 3. Plus ceux de son allié, ça faisait 5, plus que leur chef. Choco engagea la conversation comme si de rien n'était.

-Au fait, c'est quoi ton nom ? Tu te bats bien.

Il détourna le regard du capitaine pour voir celui à qui il parlait dans les yeux. Ils étaient profonds, avec un air malicieux. Il avait l'air assez intelligent, assez calme mais pas trop patient, du moins c'est l'idée que Choco s'en faisait. Il lui sourit.

-Dites donc, c'est quand vous voulez vous deux ! Je suis toujours là, et je vous annonce que vous êtes à présent en état d'arrestati... Oh mais n'est-ce pas là le jeune homme qui voulait chercher des crosses aux Sapiento... A ce que je vois tu est passé de l'autre côté, contre la loi !

-Figurez vous cher monsieur que Tulpen m'a mis une raclée. Je vous remercie encore de votre aide monsieur l'agent. Mais si vous vous mettez en travers de mon chemin, je vous préviens que je n'aurais pas de pitié.

Une autre fille débarqua, apparemment elle connaissait Terano. Comme ils l'avaient complètement oublié, il s'écarta un peu et entreprit de... creuser ! En effet cette occupation lui libérait complètement l'esprit, car il devait se donner à fond pour retenir chaque parcelle de terre afin d'éviter l'éboulement. Il atteint une bonne distance quand les 2 frères et sœurs s'en allèrent. Il s'essuya le front, et se dit qu'il fallait sûrement reboucher pour les gens, il entreprit alors de reboucher à l'arrière alors qu'il avançait à l'avant. C'est ainsi que, pendant un certain temps, il erra sous terre sans savoir où il allait. Ce silence, cette obscurité... Choco était bel et bien dans son monde. Il s'arrêta un moment. Estimation de la profondeur : une vingtaine de mètres. Il envisagea de remonter à la diagonale, pour atterrir à un endroit inconnu et quitter un peu cette place mouvementée. Il remonta donc jusqu'à entrevoir de la lumière... Il passa la tête : rue Maria-rosa. Ce nom le fit pouffer, et il sortit complètement en rebouchant le trou d'un coup de pied au sol.

Rue Maria-rosa

=> Entrée de la ville

KeiRyo, arriva d'un pas léger sur la place, il avait remarqué les regards des autres se poser sur lui. Ne voulant pas crée une bataille en plein milieu de la place qu'il trouvait fort belle, KeiRyo, décida d'aller s'assoir en terrasse d'un café.

"Garçon, un verre de martini, s'il vous plait."

"Bien monsieur."

KeiRyo, en attendant son verre observa et écouta les gens parler autour de lui. Il bu son verre puis se leva et prit la direction d'une rue, celle de Maria-rosa.

=> Rue Maria-rosa

Violence se baladait en ville. Simplement qu'elle n'avais pas de travail en ce moment, avec ce qu'elle avait gagné avec ses quelques primes précédentes elle avait de quoi se détendre. Elle habitait un appartement dans le centre ville, mais n'y restait que le minimum de temps et y laissait le moins d'affaires possibles. En ce moment elle arrivait donc sur la place de la fontaine, son katana dans un sac ressemblant à une housse de guitare, pour se camoufler. Elle avait prévu de prendre quelues jours de repos. Peut-être irait-elle voir sa soeur, Windy. Elle ignorait où était celle-ci depuis ces derniers jours mais n'aurait pas trop de mal à la retrouver, bien que celle-ci se fasse discrète. Pour le moment, elle s'installa à un bar, peu importait le nom, elle voulait juste boire un coup.

"Hep ! Garçon ! Un amaretto !"

On lui apporta donc. Elle avait étendu ses jambes sur le dossier de la chaise d'à coté, buvant sa boisson tranquillement. Une fois fini, elle rappella le serveur.

"Oh, apportez m'en 4 autres comme ça..."

Elle indiqua la quantité à mettre dans les verres, pas qu'un peu. Le serveur fit donc. Elle régla l'addition et vida les verres à son rythme, un par un. Elle aimait l'alcool mais ne tenait pas du tout. C'est donc avec l'esprit léger, si on peut dire ça comme ça, qu'elle resta sur sa chaise, les jambes toujours étendues, à regarder les passants. Elle resterait peut-être ici un moment, pour décuver, ou pas. La meilleure manière pour elle se désaouler restait de se battre, et, étant donné que l'alcool la rendait assez aggressive, ça ne serait pas bien dur.

KeiRyo, suivait l'homme qu'il avait vu précédemment, comme il n'avait aucun talent pour l'espionnage, il savait qu'il serait vite remarquer par sa cible. KeiRyo, vit que l'homme se mit à courir juste après sa discution avec un jeune garçon.

*Il a un comportement étrange, pour un homme rester le plus discret possible depuis qu'il était dans la rue. Dois-je suivre ou pas ? De toute manière c'est la personne la plus intrigante que j'ai rencontrer depuis mon arriver dans la ville.*

KeiRyo, suivit du mieux qu'il pu l'homme, jusqu'à ce qu'il arrive devant la mairie.

Le temps qu'elle arrive, le premier homme était visiblement entré dans la mairie. Enfin surement. Le second qui avait évidemment vu la jeune femme s'avancer vers lui s'était retourné dans sa direction. Bon, il n'en restait plus qu'un avec qui converser. Arrivée à sa hauteur elle fit d'une "magnifique" voix genre blasée à cause de l'alcool :

" Hep ! ... Je suppose que toi et la personne que tu suis êtes nouveaux en ville... "

Elle eut un regard sur le sabre du jeune homme. Il devait surement savoir en faire bon usage pour le porter sur lui aussi visiblement dans une ville telle que celle-ci. Violence ne la mettait pas dans une housse de guitare par peur, mais bref, elle revint à fixer le jeune homme qui lui faisait face.

=>Caffé forte.

Bruno voit une fille et un garçon qui était entrain de discuter mais il reconnut le visage du jeune homme qui le suivait alors il s'approcha du garçon et le tapota sur l'épaule

=>Place de la fontaine.

KeiRyo, fit enfin face, à la jeune fille, qui venait visiblement converser. Il avait remarquer sa housse et il se demandait se qu'elle pouvait contenir. Mais la demoiselle lui avait posé une question, il était de son devoir de lui répondre.

"Heu! Pour la personne que je suivait, je ne sais pas, je l'ai suivit après qu'il est fait un petit nettoyage dans une ruelles à coté. Et pour moi, je viens d'arriver, comme tu as pu le constater, je suis de Kobe, j'ai un peu de mal à m'habituer à l'italie. Je suppose que vous par contre, vous n'êtes pas juste arrivé en ville dernièrement."

Alors que KeiRyo, conversait gentillement avec la gente demoiselle qui venait de rencontrer, l'homme qu'il avait suivit apparut derrière lui et lui fit un geste amical sur l'épaule. KeiRyo, surprit que quelqu'un ici le touche de la sorte, se retourna rapidement en restant calme, quand il reconnu cette personne, il sourit.

*tiens, je l'ai retrouver, enfin il m'a trouvé*

[XD mets le truc du lieu que quand tu changes et arrive d'un lieu sinon c'est inutile)

KeiRyo, attendit une remarque de l'homme, qui ne se fit pas attendre. Lorsqu'il voulut répondre à la question, l'homme lui cria de se mettre à terre, KeiRyo le fit puis il se retourna. Il vit une forme en haut de la mairie, de suite il utilisa un Ice make bow, un arc de glace se forma, puis KeiRyo, lança trois flèches gelé en direction de la forme. Quand il pu s'assurer que la forme avait disparut, il se retourna vers l'homme qui lui avait sauver la vie.

"Tu voulais savoir pourquoi je te suivait, la raison est simple, tu es la personne la plus forte que j'ai croiser dans cette ville depuis mon arrivée. Donc je t'ai suivit pour voir si tu étais réellement fort et aussi pour savoir de quelle famille tu étais. Sinon, j'ai oublié de me présenté avec tout ça, je suis KeiRyo, la lame du tokaido."

Dès que le trio arriva sur la place, Lilith se dégagea brutalement de sa mère et lui bloqua la route. Le menton du gamin se releva fièrement, les mains posées sur les hanches, il réclama son dû. Trysh le contourna et fit mine de se diriger vers la fontaine. Lilith serra les poings jusqu'à ce que ses ongles s'enfoncent dans ses paumes et ravala un cri de rage. La jeune fille s'approcha de l'eau, laissa courir son index sur cette surface rafraîchissante. Furieux, Lilith s'élança derrière elle. Il la rattrapa, lui saisit le bras et la fit pivoter vers lui.

<< Donne-moi de l'ananas ! >>

Son ton impérieux vexa l'adolescente qui s'immobilisa en le fixant d'un air glacial. Personne ne s'adressait à elle de cette façon, et surtout pas un gamin incapable de se contrôler.

<< Il était question d'un comportement convenable. Crois-tu vraiment, qu'avec cette attitude, ce soit le cas ?

- Tu as promis, hurla-t-il >>

Son éclat de voix attira l'attention de Zack qui vaquait à une quelconque occupation, et il accouru à toute vitesse dans la crainte d'un affrontement magique entres les membres de sa famille. Tellement vite, qu'il rentra en collision avec sa mère, et la projetta sur le sol. Le sac en toile de la fille se déchira, déversant tout son continu. Un objet elliptique roula jusqu'aux chaussures de Lilith, qui se pencha d'un air ravi.

<< Pineapple ! >>


Oubliant toute présence, Lilith serra l'ananas dans ses bras, avec amour. Trysh essaya de se mettre sur ses pieds, lorsqu'un coup puissant l'envoya de nouveau sur le carreau. Pour seule réaction, elle décocha un regard incrédule à Zack, qui se préparait à assener une nouvelle attaque.

<< Pourquoi ne lui as-tu pas donné tout de suite ! Ca aurait évité de se faire remarquer ! s'époumona Zack, positionné tel un boxer. >>

Lors d'un laps de temps, son attention se porta sur un jeune homme, utilisant des flèches de glace. Sentant le poing de Zack s'approcher à vive allure, elle détourna les yeux de la scène de combat, et plongea dans l'esprit du gamin.

<< Stop. >>

Le blond se figea en plein mouvement. Il ferma les paupières, effrayé par le châtiment qui s'en suivrait. Lilith, quant à lui, continuait d'exprimer sa joie, en esquissant des pas de danses.
Retrouvant le contrôle de son corps, Zack rouvrit les yeux, stupéfié. Trysh se laissa tomba sur le bord de la fontaine, puis leva les yeux vers lui et son autre fils. Elle avait le teint gris, et ses mains s'entrechoquaient.

<< Je vais me reposer un peu, profites-en pour ramasser mes affaires. Surveille ton frère, et reste les yeux bien ouverts. Des types louches traînent ici. Mais interdiction de me réveiller. Compris ? >>

N'attendant pas la réponse, elle s'allongea de tout son long sur la bordure, et ne tarda pas à tomber dans une semi-inconscience.

L'homme pu être sauver et la réponse qu'il dit plais à Bruno mais Bruno devait partir pour s'endormir après les différentes péripéties de la journée. Il dit au revoir à Kei-Ryo et partit en direction d'un hôtel.
=>L'hôtel de Domingo:Burner.

[là par contre tu as changé de lieu, faut mettre la balise... u_u]

Violence resta incrédule devant la scene qui venait de se dérouler. Tout d'abord le 1er homme qui était de retour, puis le second qui matérialise une arme et abat un tireur posé sur le toit d'un batiment.

"Interessant..."

Le premier homme s'adressa au second. Ok. Alors ils étaient tous deux doués apparemment. Pendant cela, elle avit aperçu une étrange scene se dérouler à coté de la fontaine. Encore des gens qui lui étaient inconnus, dont une fille assez palotte qui venait de l'allonger. Elle verrait cela plus tard. Elle connaissait le nom d'un des hommes à présent.

"Et c'est censé être normal de se faire remarquer autant à peine arrivé en ville ?"

Ce fut la remarque que la jeune femme lança à celui qui lui faisait face, l'autre étant parti.