Kaoni raccrocha son téléphone. Il venait d'avoir le parrain Gioli : les Requiem avaient lancé l'attaque. Même si ils risquaient beaucoup, le Maire voulait voir si ses citoyens sauraient empêcher la destruction totale de la ville... Il n'enverrait donc des hommes s'en occuper que si la situation tournait mal. Sa seule tâche pour l'instant était de surveiller KeiRyo. Pour cela, Anabelle et Devilman devraient faire très attention. Sa fille, son enfant adoptif... Ils étaient tous deux plutôt bons mais pas assez pour la troupe de Requiem. Ces gens là avaient des années d'expérience selon ses informateurs.
Le boss Kaoni fit appeler sa fille. Elle entra dans le bureau, toute souriante, mais sans sa peluche. Tant pis, elle irait la chercher après...
-Anabelle ! Tu sais, je t'avais parlé de surveiller un certain KeiRyo. Le moment de ta première mission est venu. Tu commence dès maintenant, voici sa photo. Ah, et n'oublie pas Devilman, vous devez faire équipe ! Et garde en tête que c'est très dangereux.
-Oui Papa ! Merci, j'y vais ♪
Ana partit en trottinant. Kaoni appuya ses mains sur son bureau ; la bonne humeur constante de sa fille l'épuisait. Il soupira et décrocha de nouveau son téléphone.
-Elena ? Oui, c'est moi. Je vais me rendre au QG de la Famille Gioli pour signer l'état de Trève et avoir plus d'informations sur l'attaque des Requiem... Oui, oui, ils ont déjà commencé. Je sais, c'est tôt. Dans tous les cas, je souhaiterai que vous m'accompagniez là bas ; j'aurai besoin de garder le contact avec les Conseillers et les Députés. Oh, et aussi il faudra que vous soyez attentive à ce que fait Ana, elle effectue sa première mission, et elle est plutôt ardue. Merci beaucoup Elena, nous partons dans cinq minutes.
Après avoir reposé le combiné, Kaoni fit apparaître un petit meuble secret dans un coin de son bureau. Il contenait les documents et les choses les plus confidentielles et/ou importantes pour lui et pour son métier. Il en sortit quelques feuilles dont il aurait besoin chez les Gioli, en l'occurrence sa permission écrite de lancer l'état de Trève et un recensement de tous les boss de familles mafieuses connues à Domingo. Le meuble disparut à nouveau. Le maire marchait d'un pas rapide vers la porte, empoignant sa veste au passage sur le porte-manteaux, et sortit. Il était en route pour la base des Gioli : le combat de Domingo contre Requiem pouvait commencer.