La Grande rue - Evenement : Le tournoi pour la famille Agostino!

Charlène déposa son sac - qu'elle avait récupéré à la terrasse où avait eu lieu la scène de crime- à ses pieds, et commanda immédiatement de la Vodka à la cerise - une envie subite provoquée par l'apparition illusoire d'Ambre. La gamine sirota tranquillement son verre, et loucha en portant un regard dégoûté à la tasse de Terano. Comment pouvait-on boire quelque chose aussi infecte que le café ?
Elle observait le combat en espérant également que ce soit la femme qui gagne, non pas parce qu'elle était la voisine de Terano ou encore qu'elle était la gardienne de l'agostino, mais pour la simple raison qu'elle avait les cheveux gris. Soudain, elle ressentit l'inquiétude du parrain, et détourna les yeux pour les plonger dans ceux du jeune homme, qui prit la parole.

« Euh, dis-moi, Comme tu m'as l'air une peu hémophile sur les bords, il faudrait peut-être cautériser tes blessures aux mains et au dos avant que ne continues à perdre ton sang, non ? Je vais demander à Maciro de s'en occuper si tu veux... »

Aussitôt, Charlène cacha ses mains sous la table, et lui décocha un regard froid. Elle avait temporairement oublié que ses plaies étaient à nouveau ouvertes, et elle ne désirait plus être soignée par Maciro.

« Je ne suis pas hémophile ! Et pis d'abord, j'y peux rien si votre sosie est aussi bon à rien que vous, et qu'il est incapable de soigner une plaie si superficielle. Et c'est pas ça qui va me tuer, alors matez plutôt votre voisine plutôt que de m'embêter avec des inepties pareilles... »

Bien sûr, le fait qu'elle ne soit pas hémophile était un pur mensonge, et si le sang continuait de se déverser à flots, elle finirait tôt ou tard par s'évanouir. Pour détourner l'attention du jeune homme, elle déversa intégralement le contenu du sac, qu'elle avait emprunté à la jeune femme blonde, sur la table.

« Bon, et bien, voyons voir... Puisque je n'ai plus mes armes, faut bien que je trouve quelque chose pour faire des brochettes avec mon adversaire... Alooors... Une pince à épiler, c'est pas mal ça. La torture des poils du nez a toujours eu son petit effet. Une bombe au poivre ? Mh, pas mal non plus pour aveugler... Et je peux toujours la balancer en faisant croire que c'est une grenade... Ooooh ! C'est pour vous ça ! Et votre copine ! »

D'un geste rageur, elle lui balança un préservatif en pleine tête. Terano se contenta simplement de l'esquiver, en se penchant légèrement sur le côté, et sembla irrité par le comportement de la gamine. Cette dernière réprima un sourire en captant son incompréhension, et opina comme pour confirmer qu'elle n'avait rien de mieux à faire.
Ensuite, alors qu'elle continuait son investigation, elle dénicha une petite boîte ornait de lettres d'or.

« Qu'est-ce que... Waïe no eka porromorant medh... C'est... Le dialecte de... Saturne..»

Charlène se figea. Plus qu'étonnée, elle resta un long à moment à fixer les phrases qui s'étalaient sur la surface du bois. Une énigme ? Mentalement, elle se mit à réciter les noms des personnes connaissant ce langage, et finit par froncer les sourcils. Ces derniers étaient tous morts, et par conséquent, le dialecte aurait du être perdu, connu que par elle seule... Alors pourquoi cette femme possédait cette relique ? Rapidement, elle la cacha dans son propre sac et fit mine de rien.

« C'est meugnon, je pourrais faire une belle boîte à bijoux avec ça... A la votre ! »

Au moment où elle allait porter sa boisson à ses lèvres, une violente émotion l'ébranla.

« Je veux me battre ! »

Le verre éclata, et les débris entaillèrent sa bouche et la paume de sa main gauche. Muette par la douleur et la surprise, Charlène écarquilla les yeux avant de les tourner vers Emilio.

*Sale blondasse... Terano, j'espère que vous avez compris que moi, c'est pas mon cas... Et je vais me débrouiller, c'est bon...*

Elle attrapa la pince à épiler, et entreprit de retirer les morceaux de verre un à un, les dents serrés. Sa souffrance augmentait de plus en plus à chaque débris enlevé, et les émotions environnantes l'empêchaient de la réprimer. De plus, ressentir leur sentiments la révulsaient totalement, elle qui détestait profondément la race humaine et leur côté si égocentrique et si superficiel... Le goût de sang dans sa bouche la fit frissonner de dégoût, elle alluma une cigarette pour essayer de se calmer, mais en vain, et les larmes coulèrent sur ses joues une fois de plus.
Par orgueil, Charlène se pencha sur le côté pour cacher son chagrin et faire croire qu'elle cherchait quelque chose, mais son mouvement soudain la fit basculer sur le sol. Elle essaya de se relever, avant de chuter à nouveau. Honteuse, elle se mit à marmonner :

« Je ne veux pas que tu... rlututu chapeau pointu ! Hm... que vous m'aidiez. Et n'appelez pas Maciro, sinon... Je mettrai mes menaces sur votre progéniture en exécution... »

Elle roula sur le dos, et se mit à fixer le ciel, la cigarette dans sa bouche blessée, malgré que ses yeux embrumés ne lui permettaient plus vraiment de voir quoi que ce soit.

Maciro s'était vite remis dans son observation du combat dès que son sosie fut parti. Il avait placé le portable dans une poche de sa veste et observait calmement un combat qui faisait s'affronter des adversaires plutôt rusés, qui n'hésitaient pas à utilser tout ce qui était à leur portée pour vaincre leur adversaire. Ce n'était pas vraiment le genre de style que le montagnard approuvait, mais il devait reconnaître que ça avait une certaine efficacité.

La porte qui menait à la place s'ouvrit soudain, faisant tourner la tête à Maciro, qui haussa un sourcil en voyant Charlène et Terano arriver. Visiblement, le parrain pensait à autre chose car il ne vint pas lui redemander son portable. Ou alors il s'était dit que le montagnard viendrait lui rendre lui-même quand il aurait vu qu'ils étaient revenus.
Alors que les deux jeunes gens se mettaient du côté de la terrasse, il vit des gouttes de sang à plusieurs endroits sur le sol, derrière le passage d'une des deux personnes - il n'aurait su dire laquelle. Observant plus attentivement les deux personnes, il se rendit compte qu'il y avait une tâche rouge visible au niveau du dos de la jeune femme.
Comme pour en rajouter, le verre qu'elle tenait se brisa dans sa main alors qu'elle le portait à ses lèvres. Aucun doute qu'elle devait en souffrir maintenant. Si le jeune homme lui en voulait toujours pour avoir tenté de fouiller son esprit, il avait aussi l'habitude d'aider les gens quand il le pouvait.

Ce fut donc la raison pour laquelle le montagnard descendit de son toît et se rendit vers les deux jeunes gens. Terano hocha la tête en le voyant venir, mais la réaction de Charlène sembla moins joyeuse.

-Désolé de vous déranger, fit-il avec un air contrit, mais je dois déjà rendre son portable à Terano, et ensuite, je suppose que l'on aurait fini par me demander de venir, puisque je vois que la demoiselle a à nouveau des blessures...

En même temps, il tendit à son sosie le téléphone portable, puis ce dernier lui répondit :

-J'en avais l'intention, mais Charlène n'a visiblement pas envie de recevoir un autre traitement semblable à celui de tut à l'heure. D'autant que ses blessures aux mains se sont rouvertes, bien que...

Il ne put en dire plus car aussitôt le jeune homme s'était rapproché de l'adolescente et avait observé ses mains. Il secoua la tête et dit :

-Ce n'est pas normal... Il n'y a plus aucune trace de cautérisation, comme si au final je n'avais rien fait. Et je connais la puissance de mes flammes, jamais ça n'aurait pu arriver.
En plus, à voir les gouttes de sang que vous semez derrière vous, dit-il ensuite à Charlène, on dirait que vous vous videz de votre sang. Je me prétends pas être expert en médecine, mais quand il n'y a pas de médecin dans le village où on grandit, on apprend à se soigner par ses propres moyens. Si vous ne voulez pas être traitée avec mes flammes -ce que je comprendrais-, alors il faudrai au moins bander vos mains et trouver un autre moyen de stopper l'écoulement de sang dans votre dos, sinon vous pourriez finir par tomber dans les pommes, et je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.

Terano hocha la tête. Prit d'une intuition, il alla voir le barman, et revint un instant plus tard avec un un rouleau de bandage de couleur blanche.

-Avec le tournoi, il semblerait qu'on ait donné aux commerces du coin de coin pallier à des blessures légères, au cas où il y aurait un incident ou deux. Par contre, pour ton dos, Charlène, je vois mal comment on va pouvoir faire autrement que cautériser, on a pas ce qu'il faut. En attendant, pour tes mains, je m'en occupe ou bien tu préfères peut-être t'en occuper toi-même ?

Maciro fut surpris par le fait qu'il demande à la jeune femme si elle préférait se soigner elle-même. Il fallait dire aussi qu'il ne savait pas à quel point elle détestait qu'on la touche. Terano en revanche savait à quel point ça la dérangeait, c'est pourquoi il avait laissé le choix à l'adolescente.

Alors qu'elle avançait encore, elle remarqua que sa proie s'était défaite de ses liens et avant qu'elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit, il était apparu derrière elle et la bloquait par dessous les bras. Il y eut un flash de lumière et Lupo se retrouva a ne dizaine de mètre du sol, chutant a une vitesse incroyable. Yan lui était en dessous, prêt a la réceptionner et l'achever s'il fallait. C'était un cas d'extrème urgence et elle n'avait que quelques secondes pour réfléchir...et c'est là qu'elle aperçut une ombre au sol, qui se déplaçait a même vitesse qu'elle...sa PROPRE ombre...Alors tout s'enchaina rapidement.
Arrivée a quelques mètres du sol, des bras surgirent de l'ombre qu'elle projetais et clouèrent Yan au sol, le maintenant dans sa position. Elle avais compris comment il s'était échappé de sa dernière entrave, c'était quitte ou double, elle sortit son arme et tira droit sur son adversaire.

[POST EDITE, MAINTENANT JE N'Y TOUCHE PLUS ceux qui sont pas contents ''merde'']

Toujours allongée sur le dos, Charlène écoutait distraitement l'échange entre les deux jeunes hommes, totalement dans le brouillard. Tellement qu'elle ne réagit pas lorsque, Maciro l'appela mademoiselle - alors qu'elle était mariée- et lui adressa la parole. C'est seulement au moment où Terano lui demanda sa préférence pour les bandages, qu'elle daigna répondre :

« Je-je... Vais m'en charger c'est pas super compliqué... »

S'asseyant en tailleur avec difficulté, l'adolescente tenta de distinguer ce qui l'entourait, sans y parvenir. C'est donc sans rien voir qu'elle se mit à tâtonner à la recherche des bandelettes, le bras levé devant elle. Au bout de quelques secondes, elle sentit qu'on lui déposait quelque chose dans sa main tendue, et comprit avec embarras que c'était grâce au parrain. Heureusement pour elle, ce dernier ne fit aucune remarque sur sa cécité temporaire, bien que intérieurement, il paraissait légèrement inquiet.

La jeune femme déroula lentement le rouleau de bandages et entreprit de ceinturer sa main droite avec. Sa tentative fut un véritable échec puisque les bandelettes pendaient mollement dans le vide, et par conséquent n'arrêtaient en rien l'écoulement de sang. D'un geste rageur, elle les arracha avant de les jeter au sol d'un air outré et essaya quelque chose de plus douloureux : appliquer sa cigarette sur chacune des plaies. La démarche était longue et lui soutirait une grimace constante, mais c'était toujours mieux que de se faire soigner par un incapable. Sa main droite était à présent complètement ravagée par les brûlures de cigarettes, et il ne lui restait plus qu'à faire de même avec l'autre.

Lassée, Charlène opta pour une idée bien plus rapide, mais bien plus violente. Sa main gauche était encore imbibée de Vodka, alors si elle utilisait son briquet... Cependant, elle devait d'abord trouver un moyen d'arrêter la propagation du feu, au risque de finir en torche humaine. C'est donc sur cette pensée qu'elle voulut se relever, avant de retomber à nouveau sur ses fesses. Elle ragea à haute voix, en maudissant le frère du parrain, et commença à avancer entre les tables à quatre pattes.

Après quelques écorchements de genoux, elle se cogna contre une chaise, se hissa sur ses pieds en s'agrippant sur la surface de la table, piqua un verre sans savoir le contenu, et d'un air sadique alluma son briquet contre la paume de sa main gauche - qui prit immédiatement feu- sous le regard effaré des clients. L'opération eut son petit effet : ces derniers oublièrent le vol et fuirent à toutes jambes. Aussitôt, Charlène déversa la boisson sur sa main, étouffant les flammes et allégeant la souffrance.

« Nom d'un Schtroumf hétérosexuel ! De la grenadine, comme par hasard ! Admettez Monsieur Gioli et Monsieur Ventigo que je suis tout à fait capable de... »

La jeune femme se sentant défaillir, saisit le coin de la table - qui bascula sous le brutal changement de poids. Elle réprima un gémissement lorsque toutes deux tombèrent au sol, et qu'elle lui coupa la respiration. Écrasée par le meuble, et par la douleur, elle se lamenta en silence, se traitant d'épave et autres insultes du genre avant de cracher le sang qui stagnait dans sa bouche.

« Je-je... Vais m'en charger c'est pas super compliqué... »

Le parrain hocha la tête, mais il fronça légèrement les sourcils quand il vit qu'elle n'arrivait pas à atteindre les bandages. Discrètement et en douceur, il rapprocha sa main et les rouleaux tombèrent d'eux-même dans la main de la jeune femme. Il avait compris que la jeune femme ne voyait plus grand chose, et même si il était un peu inquiet, il n'en laissa rien paraître sur son visage.
Il l'observa échouer lamentablement dans son essai afin de poser les bandages, et finalement opter pour une solution plus radicale, à savoir, utiliser sa cigarette afin de brûler les plaies. C'était douloureux, et la grimace de la jeune femme montrait qu'elle n'aimait pas ça, mais elle semblait également déterminée à ne laisser personne intervenir - du moins, c'est-ce que le Sicilien cru lire dans son esprit.

Il la regarda d'un air presque choqué lorsqu'elle décida de faire autre chose pour brûler les plaies de son autre main... Mais il se ressaisit bien vite, et l'observa tenter de se redresser, échouer, et tout en maudissant le grand frère du parrain - fait que ce dernier ne releva d'ailleurs pas-, reprendre son chemin à quatre pattes. Puis elle fit s'enflammer sa main sous le regard choqué dees clients que Terano fit s'écarter avec un visage impassible. Un instant plus tard, elle jetait le verre qu'elle avait "emprunté" sur sa main, et le feu s'éteignit immédiatement.

« Nom d'un Schtroumf hétérosexuel ! De la grenadine, comme par hasard ! Admettez Monsieur Gioli et Monsieur Ventigo que je suis tout à fait capable de... »

Le jeune homme sentit dans son esprit Charlène défaillir à l'instant où elle cessa de parler. Elle voulut se raccrocher à la table, mais cette dernière, mal équilibrée, se renversa brusquement et la jeune femme se retrouva finalement bloquée sous la table. Le parrain se précipita alors, et quelques instants plus tard, il parvint à libérer l'adolescente, qui était au bord de l'évanouissement. Puis il se mit à genou près d'elle, et vit, comme elle était légèrement de côté, que sa blessure au dos laissait toujours s'échapper autant de sang, ce qui n'augurait rien de bon.

-Ecoute, Charlène, je sais bien que t'en as pas vraiment envie, mais il faut faire quelque chose pour ton dos. Laisse Maciro le faire, s'il te plait.

Il lui sembla que l'adolescente soupirait d'exaspération, bien que faiblement : elle risquait de tomber dans les pommes à tout moment. Il reçut du coup la réponse dans son esprit :

*Yeux bandés... Pour qu'on soit à égalité ! Et même si j'ai pas confiance en vous, vous veillerez à ce qu'il le fasse... Pas de triche. Vous vous mettrez en face de lui, et regarderez que sa tête jusqu'à temps qu'il ait fini... Y aura des vérifications ultérieures... Rien de suspect, sinon.. Et-et je fais pas ça pour vous faire plaisir, ou pour pouvoir combattre, c'est juste que je dois tenir mes promesses.*

Le jeune homme reporta les paroles à son sosie, qui se contenta d'hocher la tête. Puis le parrain des Gioli entreprit de redresser la jeune femme. Elle tenta de se débattre faiblement, mais elle manquait d'énergie, et perdit conscience pendant un bref instant avant de finalement revenir à elle. Terano la portait comme il pouvait, en la soutenant par dessous les bras. Maciro voulut aider, mais le sicilien secoua la tête, pour dire qu'il y arrivait sans trop de problèmes.
Ils allèrent donc sur un toît, et firent de leur mieux pour installer la jeune femme sans lui causer de souffrances supplémentaires. Terano examina assez rapidement son esprit : elle était vraiment mal, mais elle parvenait à rester à peu près consciente. Puis Maciro parla :

-Vu le sang qu'elle a perdu, cautériser la plaie ne suffira pas : il faudrait faire une transfusion...

-Pas de problème, répondit Terano. On s'occupe de la plaie, ensuite j'irai chercher ce dont on aura besoin pour la transfusion.

Maciro acquiesça, puis se banda les yeux comme promit à l'aide d'un morceau de tissu tiré de sa poche. Le montagnard, sous l'oeil attentif de son sosie, releva le vêtement juste suffisamment pour arriver au niveau de la blessure, et sans aucune hésitation, approcha sa main droite de la blessure, sans sembler être véritablement gêné par la bandeau : ses gestes étaient lents mais précis, et il faisait preuve d'une forte concentration. Une flamme s'alluma dans la paume du jeune homme et il commença à bruler la plaie. Au bout d'une vingtaine de seconde, il avait entièrement finit, rebaissa délicatement le haut de l'adolescente puis enleva son bandeau.
Terano passa donc à l'étape suivante. Mis à part le matériel, il manquait autre chose pour faire une transfusion. Il pénétra dans l'esprit de Charlène et partit à la recherche de son groupe sanguin. Il n'eut pas trop de mal à y parvenir, peut-être grâce au fait que la jeune femme était encore consciente.

*Et bien... O-... T'es une donneuse universelle ? Tu cesseras jamais de me surprendre... *

Puis le parrain quitta le toît en demandant à Maciro de ne pas bouger, et se rendit à l'infirmerie.
Il revint quelques minutes plus tard chargé de matériel. Il avait du se contenter du matériel le plus rudimentaire, faute de pouvoir transporter autrement, mais il espérait que la suffirait. Il laissa le reste de l'opération au montagnard, qui semblait plus à l'aise que Terano avec la médecine.
Le jeune homme du feu commença par percer le sac de sang apporté par son sosie avec la tubulure (le tube de transfusion pour les incultes) puis piqua la jeune femme dans une veine. Terano n'ayant pas pu prendre de support avec lui, Maciro planta sa hache dans le plafond et accrocha le sac à la pique de son arme. Le sang commença à s'écouler lentement à travers le tube jusque dans les veines de Charlène.

-Vu la quantité de sang qu'elle a perdu, il va y en avoir pour une demi-heure. Si le prochain combat est le sien...

-J'irai la déclarer forfait, termina le parrain avec un air entendu.

Puis il s'assit contre le parapet, face à la jeune femme, les jambes croisées, et se mit en semi-méditation, attendant avec une impatience dissimulée le résultat du combat entre sa voisine et son adversaire.

[ Bon, je déclare Lupo vaincqueur, yan, a toi d'écrire ta défaite ]

Il regarda Josh d'un air, amusé. Il lui sourit, s'alluma une cigarette, et la fuma tranquillement sur le toitd'une maison. Il s'allongea toujours en regardant Josh et lui dit d'une voix paisible.

- " Veux tu continuer le combat de tout à l'heure ? "

Il resta un petit instant silencieux. Et lui dit toujours aussi paisiblement.

- " J'ai déclaré forfait, marre de cette attente, qui m'est inssuportable. "

Fume, fume, fume, pet.

Josh remonta sur le toit où il était avant de partir, Emillio était là en train de fumer. Il lui demanda si il voulait continuer le combat avant de s'allonger puis annonça son forfait. L'idée du combat n'était pas mauvaise mais la colère de Josh risquait d'exploser au beau milieu et même si il connaissait le talent d'Emillio il ne voulait pas prendre de risques.

- "On pourra se battre plus tard si tu le souhaite mais là je viens de passer un moment fort désagréable qui m'a mit passablement en colère désolé. Par contre si tu as envie de te battre c'est dommage d'avoir déclaré forfait, tu aurais eu plusieurs combats et l'attente augmentant le désir de te battre tes adversaires n'auraient pas eu de grandes chances face à toi."

Il s'allongea à côté d'Emillio et fixa le ciel en repensant à ce qu'il s'était passé avant, il voulait tout oublier, si seulement il n'avait rien entendu tout irait mieux, il préférait la petite fille de ses souvenirs à la jeune femme qu'il avait retrouvé.

Il fixa Josh légèrement déçus. Il soupira, continuant de fumer. Il regarda aussi le ciel, il fixait les nuages. Il soupira...Il pensait à Mario, mais aussi à sa femme. Il mit la main en hauteur, semblant vouloir attraper le ciel.

- " D'accord. "

* Mario...*

[Hrp : I'm going to the bed. La soeur de mon pote va se coucher, et l'ordi fait un peu de bruit donc go jouer à Pokémon. =D ]

[Yan]
Tout se passait à merveille, Lupo allait s'écraser sur son poing, quand elle se retourna et sortit ses pistolets. Voulant esquiver, Yan se jeta sur le côté : des bras le tenaient ! Acceptant alors sa défaite, il eut un sourire nerveux et se prit les tirs dans le torse. Dans une chute qui parut interminable, il crut que c'étaient ses derniers instants. Seulement, l'équipe médicale Agostino était là pour lui, ainsi que son boss Raia. Il se réveilla dans la Grande Rue où se déroulait le tournoi. La gamine avait l'air inquiète... Il lui dit de ne pas s'inquiéter et se rendormit, dans une ambulance direction l'hôpital.

[Organisateur]
Après la défaite de Yan, l'homme aux lunettes noires consulta le juge pour vérifier si c'était bien Lupo la gagnante, puis déclara :

-Lupo Modenessi de la famille de Carten sort gagnante ! Le prochain match opposera Choco Solucci à... Comment ? On me dit que Emillio a déclaré forfait ! Le gardien de la terre du petit deuxième du Padre est gagnant par forfait, ce n'est pas tout de suite qu'on découvrira ses techniques ! Bien, passons donc au match suivant. J'appelle Terano Gioli et Chii Tensione sur l'arène, direction la forêt tropicale !

Puis, se demandant ce que le boss Gioli venait faire dans ce tournoi, il jeta un regard interrogatif aux juges qui haussèrent les épaules en signe d'incompréhension. Il se fit donc une raison, M. Gioli devait avoir un objectif en tête.

Après la victoire de Lupo, Choco sourit. Elle avait utilisé presque les mêmes techniques qu'à la base Orange, mais il se doutait qu'elle en gardait en réserve. Cette femme était peut-être malpolie et méchante, mais elle était douée. Cependant, oubliant très vite le combat de la gardienne des ténèbres, il se rappela que lui aussi avait un gros duel qui l'attendait. Il lâcha donc une nouvelle fois Alexandro pour s'approcher de l'arène quand...

-Comment ? On me dit que Emillio a déclaré forfait ! Le gardien de la terre du petit deuxième du Padre est gagnant par forfait, ce n'est pas tout de suite qu'on découvrira ses techniques ! Bien, passons donc au match suivant......

Choco repartit donc, en colère. Au moins, il avait gagné. Mais il aurait bien voulu taper sur ce Emillio... Il récupéra donc le loup et s'installa sur un banc. C'était au tour de Chii, qu'il n'avait toujours pas vu depuis le combat contre les policiers.

Charlène avait subi tout les événements sans rien pouvoir faire, dans un état de semi-inconscience. Lorsque le parrain s'était précipité pour la libérer de son entrave, elle s'était sentit fort ridicule en comprenant qu'il aurait agit de la même façon avec n'importe lequel de ses subordonnés. Oui, elle n'était qu'un sous-fifre, rien de plus.
C'est pourquoi, quand le jeune homme l'avait soulevé par ses aisselles, elle avait vainement tenté de se débattre avant de sombrer dans les pommes lors d'une courte durée. Résignée, elle s'était laissé trimballer jusqu'à un toit, et n'avait plus bougé durant tout le temps de la cautérisation. Malgré ce qu'elle avait pu affirmer, elle faisait presque entièrement confiance à Terano et n'envisageait même plus l'idée de fouiller son esprit pour vérifier sa parole... Cependant, elle fut suprise par l'efficacité dont Maciro faisait preuve, à croire qu'il avait fait sa toute sa vie.
La jeune femme avait sourit faiblement lorsque Terano avait ironisé en parlant de son groupe sanguin, et s'était senti soulagée en découvrant que le montagnard l'avait piqué sans lui toucher la peau.

A présent, la gamine allongée sur le dos, avait ses yeux aveugles tournés vers le ciel. Elle avait entendu l'échange entre Maciro et Terano. Logiquement, elle aurait du être ravie que le parrain veuille la déclarer forfait si son état ne s'améliorait pas, mais pourtant, son coeur s'était serré quand il avait prononcé ses mots. Elle ne supportait plus d'être un continuel fardeau pour les gens, et à part gaffer depuis leur rencontre, qu'avait-elle fait ?

« Rien que pour vous contre-dire, j'irai me battre... »

La jeune femme avait prononcé ses mots, en s'essayant contre le manche de la hache, en prenant soin de ne pas tirer sur la transfusion et de ne pas frotter son dos contre le bois. Bien qu'elle ne distinguait plus rien, elle savait que le jeune homme lui faisait face, assis sur le parapet, et s'amusait à imaginer sa réaction, et les traits que devait prendre son visage.

Brusquement, elle discerna des émotions familières, et comprit que son ami d'enfance ne devait pas être loin. Les larmes lui montèrent aux yeux sous la colère et les remords que ressentaient le jeune homme, Elle comprit rapidement pourquoi... Lui non plus, il n'aurait probablement jamais voulu voir le monstre qu'elle était devenue.

« Joshua... »

Submergée par le chagrin, elle n'esquissa aucun mouvement pour camoufler ses pleurs qui glissaient le long de ses joues, et resta figée, les yeux embués fixant le vide. Elle méritait un tel dégoût venant du jeune homme, elle le savait.
D'une voix faible, elle réclama son sac à Terano, et ce dernier lui rapporta sans rien dire. Lentement, de sa main blessée, elle sortit sa perpétuelle drogue, et commença à fumer, perdue dans ses pensées.

Charlène savait que le jeune homme n'aimait pas voir quelqu'un de son entourage fumer... Tout comme ambre. Elle s'avoua avec un pincement au cœur que tous deux avaient de nombreux points communs et se mit à la réciter mentalement :

*Pas de jugements hâtifs sur les actes d'une personne, prêts à subir plutôt que de voir quelqu'un souffrir - maso en résumé-, un sens des responsabilités complètement débiles, toujours à tenir leur paroles -craignosss-, un humour assez noir et ironique -juste comme j'aime... Et je suis sûre que la liste est encore super longue.
En fait, les seules différences notables, c'est la poitrine et leur sourire... Ainsi que les bombes, mais bon. Ah oui, et pour le moment, Terano m'a pas encore laissée tomber -même si ça risque pas de tarder-, contrairement à Ambre...*

Elle soupira et essaya de reprendre contenance. L'idée même qu'ils se ressemblent tant la dérangeait, et lui provoquer des nausées. Ambre était unique ! Un pauvre type comme Terano n'avait pas le droit de l'imiter ! Elle fit courir sa main contre le manche de l'arme, et voulut l'enlever du sol sans y parvenir.

« Bien, passons donc au match suivant. J'appelle Terano Gioli et Chii Tensione sur l'arène, direction la forêt tropicale ! »

Les larmes coulaient sans fin sur son visage, toujours provoquées par la rancœur de Joshua, et doublées par la triste évidence qu'elle venait de tirer. Il n'avait pas le droit... Et s'il était vraiment comme elle, il finirait par l'abandonner et prendre peur...
C'est donc énervée et attristée qu'elle s'adressa au parrain qui devait se battre :

« T'façon, je m'inquiète pas ! Rien ne dure jamais très longtemps avec vous, prenez l'exemple d'Eva ! »

Charlène s'apaisa légèrement en discernant faiblement ce qui l'entourait. Il semblait que la vue lui revenait peu à peu.

« Rien que pour vous contre-dire, j'irai me battre... »

En pleine transe, le jeune homme entendit les mots de l'adolescente. Un sourire ironique aux lèvres, il ne put s'empêcher de répliquer d'une faible voix :

-Dans le mot obéissance, c'est le concept que tu comprends pas ou alors tu le fais exprès ? Mais même si j'apprécie ce que tu viens de dire, ne crois pas que je te laisserai faire pour autant.

Il s'immergea à nouveau dans sa méditation. Ce qui l'étonnait, lorsqu'il était dans cet état, c'est qu'en plus de l'isoler du monde extérieur, ça l'isolait en partie de son lien avec la jeune fille : il percevait certes toujours les pensées, mais à moins qu'elles ne lui soient adressées, elles n'étaient le plus souvent que de simples émotions plus que des pensées précises. Cette fois-ci, il sentait surtout venant de la jeune femme de la colère, et du chagrin aussi... Le contrecoup de ce qu'il s'était passé avec son ami d'enfance ? Il ne savait pas vraiment quoi faire maintenant, mais si cela persistait, Terano se promit d'intervenir d'une façon ou d'une autre, en espérant qu'il pourrait peut-être arranger les choses...
Il fut sorti de sa transe lorsqu'elle lui demanda de lui apporter son sac. Ce dernier étant posé à quelques pas de là, il alla lui donner en mains propres. Il l'observa avec désapprobation allumer une cigarette. Comme il ne replongeait pas dans sa méditation, son esprit suivit à nouveau le cours de celui de l'adolescente, et il fut surpris de constater qu'elle le comparait à Ambre, et amusé également par la façon dont elle s'y prenait.
C'est alors que la voix de l'annonciateur le fit se retourner :

-Lupo Modenessi de la famille de Carten sort gagnante ! Le prochain match opposera Choco Solucci à... Comment ? On me dit que Emillio a déclaré forfait ! Le gardien de la terre du petit deuxième du Padre est gagnant par forfait, ce n'est pas tout de suite qu'on découvrira ses techniques ! Bien, passons donc au match suivant. J'appelle Terano Gioli et Chii Tensione sur l'arène, direction la forêt tropicale !

La victoire de Lupo redonnait un espoir pour la famille de Carten, après la défaite de ce dernier. De plus, et bien que l'abandon d'Emilio soit surprenant, cela permettait à Choco de se propulser directement au second tour des combats. A présent, c'était à lui de combattre. Certes, il était dommage qu'il ait à affronter la jeune gardienne de la foudre de Carten, mais ça lui permettrait également de tester plus avant les talents de ceux des gardiens qu'il n'avait jamais affronté.
Il fut interrompu dans ses pensées par la voix de Charlène :

« T'façon, je m'inquiète pas ! Rien ne dure jamais très longtemps avec vous, prenez l'exemple d'Eva ! »

-Parle pas sans savoir, dit Terano avec un ton un peu plus sévère qu'habituellement.

Puis le jeune homme capta le reste de ses pensées, et il perdit sa sévérité. Il termina alors par la pensée :

*Mais tu fais bien de ne pas t'en faire, j'ai l'intention d'en terminer le plus vite possible... Et cesse de te tourmenter. Je n'ai pas l'intention de te laisser tomber de la sorte, essaie de me faire confiance là-dessus.*

Et, après un dernier sourire à l'adresse de la jeune femme, il sauta du toît et s'avança ensuite vers le milieu de l'arène, et attendit que Chii arrive également, se rendant compte en même temps que c'était la seule des gardiens de carten qu'il n'avait pas vue.

Josh ressentit quelque chose d'étrange, un trop plein d'amertume peut-être, quoiqu'il en soit il se redressa et son regard partit en direction de l'un des toits, un regard qui semblait avoir été jeté sans réel objectif pourtant il s'arrêta sur une personne bien précise qui enleva une grande partie de hasard. Il avait maintenant les yeux braqués une nouvelle fois sur Charlène, l'envie de revivre le bonheur de ces moments du passé était trop forte pour qu'il respecte sa parole, tant pis si elle le rejetait une nouvelle fois il voulait être sûr d'avoir fait le bon choix, le doute lui ferait trop de mal il le savait.

- "Je reviens je dois vérifier quelque chose."

Il regarda Emillio qui semblait être totalement immergé dans ses pensées, il semblait même vouloir attrapé quelque chose. Sans savoir pourquoi cette vision lui donna de l'espoir. Il partit vers Charlène, il sentit le stress affluer en lui, chaque pas vers la jeune femme lui donna l'espoir de la retrouver comme il l'aurait souhaiter et une idée se forma dans son esprit, elle n'était peut-être pas la seule responsable de la situation dans laquelle ils s'étaient mis, lui aussi n'était certainement pas irréprochable surtout envers une personne aussi particulière que Charlène. Il s'arrêta face à elle et s'accroupit pour être face à elle.

- "Je suis désolé pour ce qui s'est passé tout à l'heure, tout c'est passé un peu vite et ton désir de fuite n'a pas arrangé les choses, en général je ne reviens pas sur mes actes et mes paroles mais d'habitude je n'ai pas tant de remords non plus."

Il la regarda plus attentivement avant de continuer.

- "Ton état ne me réjouis pas non plus, je n'insisterai pas pour m'occuper de toi cette fois et ce serait un peu tard de toute façon."

Sa voix avait retrouver sa douceur tout comme son regard, les prochains mots qu'il entendrait auront une grande importance sur son avenir ici, même si la compagnie n'était pas une chose qui lui était indispensable elle avait de nombreux côtés positifs.

*Mais tu fais bien de ne pas t'en faire, j'ai l'intention d'en terminer le plus vite possible... Et cesse de te tourmenter. Je n'ai pas l'intention de te laisser tomber de la sorte, essaie de me faire confiance là-dessus.

- C'est ce qu'ils disent tous. *

Charlène rendit un sourire étincelant au jeune homme, en penchant légèrement la tête sur le côté, et le regarda disparaître de son champ de vision encore restreint. Les choses semblaient s'améliorer pour elle : Trysh n'avait plus d'emprise sur elle pour le moment, le parrain la traitait avec compassion malgré tout les monstruosités qu'elle avait pu comettre, et pour couronner le tout, Joshua revenait vers elle.
La gamine tourna une figure radieuse vers son ami d'enfance. Ce dernier s'accroupit près d'elle, afin de lui faire face et commença à lui parler. Bien qu'elle se sentait encore coupable des événements, elle était un tantinet surprise de ce revirement mais son enjouement reprenait le dessus. Elle hochait faiblement la tête à mesure qu'il parlait, et il conclut par ses mots :

« Ton état ne me réjouis pas non plus, je n'insisterai pas pour m'occuper de toi cette fois et ce serait un peu tard de toute façon. »

Ne sachant pas quoi répondre, l'adolescente lui tendit son paquet de cigarettes et son briquet. Ce n'était pas dans ses habitudes d'agir de cette façon, parce qu'elle n'aimait pas intoxiquer les autres et encore moins partager sa drogue, mais elle pensait avec raison que ça pouvait le relaxer quelques peu. Après avoir inspiré une grande bouffée de fumée, elle finit par lui adresser la parole.

« ... J'aurais quand même dû te laisser me soigner, Maciro est un sadique qui a pris mon dos pour une grillade. ... Si tu veux la moindre explications sur ce qui s'est passé, je peux essayer de t'en donner... Même si ça n'excusera en rien mes actes.»

Elle essuya ses larmes, et attendit sa réponse en retenant sa respiration.

Josh fut surprit que Charlène lui propose ses cigarettes, il en prit une dans le paquet, l'alluma puis rendit le paquet et le briquet, c'était assez rare qu'il fume mais ce n'était pas une mauvaise chose à cet instant même si une grande partie du stress était retombée, il n'y avait encore eu aucun mot mais ce geste semblait annonçait quelque chose de bon.

- "... J'aurais quand même dû te laisser me soigner, Maciro est un sadique qui a pris mon dos pour une grillade. ... Si tu veux la moindre explications sur ce qui s'est passé, je peux essayer de t'en donner... Même si ça n'excusera en rien mes actes."

Un léger sourire apparut sur les lèvres du jeune homme, il n'attendait pas une avalanche de pardons ça n'est pas le genre de Charlène, cette simple phrase lui suffisait largement.

- "Pas sûr que tu sois en meilleure état si je t'avais soigné par contre je ne suis pas sadique. Je veux bien quelques explications mais ça peut attendre un peu, tu as besoin de repos dans ton état, je peux veiller à ce que personne ne s'approche de toi si tu fais une sieste. Pour ce qui est de t'excuser je trouverais bien quelque chose de valable dans tes explications."

Son sourire s'était agrandi lorsqu'il parla, en réalité le simple fait d'avoir une réponse était suffisant pour l'excuser mais des explications n'étaient pas de refus tant l'attitude de la jeune femme avait changé entre temps, même si dans son état elle avait plus sa place dans un lit d'hôpital qu'aux environs d'un tournoi, il avait retrouvé le côté qu'il aimait chez Charlène, il espérait juste que ça durerait après son rétablissement.

Il voulait de plus en plus revoir son fils et sa femme, quelques larmes coulèrent sur sa joue, pâle, avant que celles -çi ne touche le sol, il vit que Josh était partit revoir la femme qui l'avait tantôt aidé, par erreur à retrouver sa mémoire, sans que ça lui cause des dégâts sur son caractère. Les larmes tombèrent, Emilio se releva doucement et regarda le combat du Boss Gioli. Il écrivit sur un bout de papier...

" Josh, rejoint moi au Hangar n° 7, s'il te plaît. "

Il planta un couteau sur le papier pour qu'il ne s'envole pas, et sauta du toit, il essuya les larmes qui par ailleurs avait un peu coulé sur le papier. Et se dirigea vers le Hangar n°7, après avoir fait apparaître un Vespa.

Hangar N°7

QG agostino

Chii arriva en courant,elle était à la bourre et son adversaire était déjà sur l'arène. Elle fit un vite geste aux gardiens pour le dire un petit coucou puis se jeta sur l'arène.

Me ... ME VOILA =D

Elle regarda son adversaire qui était devant elle. Il n'avait pas l'air très fort, d'une grande taille mais pas très musclé,de ce qu'elle voyait.

Tu t'appelles comment ? =D Elle n'était pas là quand ils ont annoncés les participants,elle y est allé au pif en fait =D

**pas envie de faire ce combaaaaaaaaaat T.T**

Chii aimait pas trop se battre,sauf contre la police bien sur. Elle comprenait même pas le but de ce combat (à part devenir le chef de la famille mais pour elle ce n'est pas quelque chose de très important).

La jeune fille se mit debout sur le toit,regarda Perem puis sauta avec une agilité incroyable tout en retombant sur ces pattes. Perem sursauta,surprit qu'elle retombe sans avoir mal.

" Là haut, je m'ennuyais =D... Tu sors d'où ? "

Je sors d'où .... JE SORS D'OU ? OUUUU ? O.O

Ces pensées commençaient à se mélanger dans la tête. Il réfléchissait d'où il venait, de sa maison ... quel ville ?Sa mère, son père ... presque pas de souvenirs d'eux. D'où il venait,il en savait rien..... Ben il avait qu'à dire où il était juste avant !

JE VIENS DE LA FONTAINE ! DANS LA FONTAINE ! OUI C'EST ÇA ! O.O

Il commença,sans s'en rendre compte, à lire le passé de Windy.

[oh yeah ! Deux postes d'affilés ! C'pas super ça ? 8D *quoi ils sont minis ? ;_;*]

Terano attendait depuis quelques minutes déjà, et son impatience se sentait au léger tapotement de son pied sur le sol. Il jeta un coup d'oeil à l'annonciateur, qui se contenta de hausser les épaules : lui non plus ne savait pas ce que faisait la gardienne de la foudre.
Puis il vit une jeune femme accourir en direction de l'arène, non sans faire un salut aux gardiens de Carten. Alors qu'elle se rapprochait, le parrain la reconnut : il s'agissait bien de Chii, qu'il avait vu une fois lors du test qu'il avait fait passé à ceux qui étaient à présent ses « alliés ». Elle arriva enfin sur l'arène, et visiblement elle ne se souvenait pas l'avoir vu, car elle lui demanda :

-Tu t'appelles comment ? =D

Terano réafficha son habituel sourire, puis répondit :

-Terano Gioli. Bon, si tu es prête, je propose qu'on y aille. Bonne chance à toi !

Puis le jeune homme s'avança dans le téléporteur, suivit de la jeune femme.

- - - - - -

Dès qu'il fut arrivé, le parrain commença à examiner l'environnement qui l'entourait : arbres, végétations, des araignées aussi grosses comme le poing : on était indéniablement dans la forêt tropicale, comme l'avait dit l'annonciateur. C'était tout aussi bien pour le sicilien, car c'était un environnement qui favorisait agréablement un de ses propres dons : l'illusion. Restant sur place, assis derrière une fougère, le jeune homme commença à échafauder un plan. Quand il fut parfaitement mis en place, Terano se leva et, invoquant sa balle, se mis à la recherche de son adversaire d'un pas silencieux.

Après quelques temps de marche, le parrain s'était rendu compte d'un détail qui avait son importance. Certes, il n'était pas excellent en escalade, mais avec une balle isolante, rien de plus facile que de monter à un arbre. Alors pourquoi ne pas profiter du terrain et voyager d'arbre en arbre au lieu de se promener au sol ?
L'idée était bonne, et une fois mise en application, il n'eut guère de mal à trouver la gardienne de la foudre, qui d'ailleurs n'avait pas du penser à regarder au dessus de sa tête pour chercher son adversaire.
Aussitôt, le jeune homme commença à utiliser les premiers éléments de son plan. Changeant sa balle en bouclier, il le lança vers le sol tandis qu'il préparait son énergie afin de former une illusion.

Lorsque l'arme tomba au sol devant la jeune femme, l'illusion prit forme : une silhouette ressemblant à Terano apparut. Le jeune homme fit se mouvoir son bouclier avec son esprit et le déplaça vers l'arrière, puis soudain il le ramena à lui en détruisant l'illusion en même temps. Décidant de profiter la probable surprise de son adversaire, le jeune homme sauta de son perchoir, et, changeant son arme en flingue, tira une dizaine de balles explosives en direction de la jeune femme. Sans attendre de voir si cela faisait de l'effet, il commença à mettre en place la deuxième partie de son plan, et plaça des balles isolantes dans un périmètre le plus restreint possible. Il ne pouvait pas en faire le tour, mais de la façon dont s'était fait, cela suffisait pour ce qu'il comptait en faire.

Le jeune homme atterrit au sol et changea son arme en bouclier, se mettant cette fois sur la défensive, paré à affronter l'assaut qui allait certainement suivre : il ne pensait pas qu'une attaque de si faible envergure ait pu mettre la gardienne hors service, mais il voulait voir quel impact l'ataque avait eu sur la jeune femme.

Alors que le match Lupo / Yan battait son plein, Bogus repensa à la taupe géante. Lui et sa famille avaient l'air originaux... Et le gardien de la terre un peu fou. Entre temps, le duel se finissait. L'homme aux lunettes noires annonça Lupo vainqueur et le mercenaire applaudit de toutes ses forces. Il adorait les évènements sportifs ou les concours en tous genres, il y avait généralement du monde. Lui même avait participé à un concours de freestyle en France, le FISE (Festival International des Sports Extrêmes) en tant que rider sur BMX, mais ça remontait à loin... sa formation de tueur en fait. Il avait appris à rider avec un vélo, et à faire du parkour. Le deux roues c'était utile pour la fuite rapide et les courses poursuites, et le sport de rue lui permettait de s'enfuir en empruntant des passages difficiles d'accès. Il devrait s'y remettre un jour... Encore faudrait-il qu'il retrouve son bon vieux BMX et ses gants pour le parkour (des gants Fox). Il chercherai une fois chez lui, à Dystinia. D'ailleurs... Ces combats étaient bien beaux mais un peu lassants. Il prit donc la direction de la gare des transports, qu'il détestait tant, pour rentrer en TER. Il allait se remettre au freestyle.

Dystinia, appart de Bogus

Je sors d'où .... JE SORS D'OU ? OUUUU ? O.O

... Bizarre ce type, vraiment bizarre. Windy avait retenu un sursaut quand il avait crié et se retenait un peu de rire. Le garçon réfléchit quelques temps, puis fit avec des grands yeux qui étaient apparemment naturels chez lui :

JE VIENS DE LA FONTAINE ! DANS LA FONTAINE ! OUI C'EST ÇA ! O.O

Soit il avait mal compris soit il le faisait exprès soit il était con. Mais c'est pas grave, Windy tenant toujours sa manche, se demandait par elle même d'où pouvait venir un type pareil. Il était comme ça tout le temps ? En tout cas là il avait l'air pensif. Et avait enfaite carrément l'air shooté. La jeune fille lui passa une main devant les yeux, en le dévisageant :

" Hého ? Ca va ? ... Heu Sinon tu connais quelqu'un ici ?..."

Après tout si elle avait une chance de s'informer sur d'éventuels adversaires elle ne s'en priverait pas.

Carten avais assez vadrouiller dans le coin. Emilio s'était retiré, et il se dit que finalement, c'est une bonne chose. Avancant parmis la foule, il essaya de ne pas se faire remarquer. Finalement, il vu cette chere Windy. Se sentant de bonne humeur, il alla vers elle.

Salut... Il se passe quoi ici?

Ses yeux s'était porté sur un homme a tête de poisson? Il cherchait Alex du regard, un loup rouge et noir c'était voyant!

Il regardait bizarement Windy,concentré sur le père de la jeune fille devant lui. Il ne comprenait pas pourquoi il avait tuer sa femme et avait essayer de tuer ces deux enfants. La demoiselle aux cheveux bleu passa la main devant les yeux de Perem pour le "réveiller"

Hého ? Ca va ? ...

Perem sursauta [faudrait que je trouve des synonymes... ]. Il prit 2-3minutes pour se concentrer sur la conversation, et répondit en hurlant à son interlocutrice

euh .... VOUI VOUI O.O

Heu Sinon tu connais quelqu'un ici ?...

Perem regarda autour de lui,pour voir de quoi voulait parler Nel en disant "ici". Il remarqua Lupo,toujours plongée dans son livre. Il la pointa du doigt :

Euh ... E....ELLE ! L.... LUPO ! O.O

Lupo se retourna en entendant Perem interpelant son nom et lui lança un regard noir [genre : _\/_ ]. L'idiot recula d'un pas ou deux pour dire qu'il allait arretter de parler d'elle,puis Bob [8D*] se replongea dans son livre

Enfin .... je la co... connais un p-peu ><

Windy se disait que si ce type voulait bien arrêter de hurler quand il lui répondait, ça serait pas plus mal. Celui-ci regarda autour de lui, puis pointa Lupo du doigt, tout en criant, pour rester dans la discrétion :

Euh ... E....ELLE ! L.... LUPO ! O.O

La vieille lui lança un regard noir avant de retourner à sa lecture.

Enfin .... je la co... connais un p-peu ><

Ah, il connaissait un peu la vieille ou bien il lui avait juste adressé quelques mots en lui hurlant dessus et la fixant avec des gros yeux ? Quelle question très intéressante que se posait Windy à cet instant !
Elle soupira en lançant un regard désespéré vers la vieille toujours aussi associable et regarda le garçon afin de lui répondre :

" Ah bon, la Vieille... Au fait, je t'ai pas encore demandé ton nom ... Moi c'est Windy ^^" "

Le combat qui allait avoir lieu opposait Chii au golmon des Gioli. Mais Windy n'y prêtait que peu d'attention. Là Carten arriva auprès des deux.

"Salut... Il se passe quoi ici?"

Ah... Carten avait perdu son combat, c'est vrai, mais il semblait ne pas s'en porter plus mal. La jeune fille eut un petit sourire et salua son boss, en regardant toujours le garçon bizarre.

"'Lut. Comme tu peux voir il se passe que je suis en pleine discussion...^^"

Elle s'étira et regarda brièvement "la faune" présente dans les alentours.

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